RueDu Faubourg Des Arts Bordeaux. Maintenant 2 heures. Parcs de stationnement Rue. Filtre. trier par: Distance Prix Relevance. Passage Vandebrande 8 places. Gratuit 2 heures. 3 min. jusqu'à la destination. Gymnase Chartrons 18 places. Gratuit 2 heures. 6 min. jusqu'à la destination. Rue Poyenne 7 places. Gratuit 2 heures. 6 min. jusqu'à la destination . Auchan
Résumés Quelles logiques spatiales sont à l’œuvre lors de la répression de mouvements populaires parisiens au XVIIIe siècle ? L’espace urbain permet de saisir l’articulation entre pratiques sociales populaires et dispositif policier. Dans la ville, les divisions sociales de l’espace sont alors peu rigides ; de plus, les pratiques sociales populaires ne sont pas régies par une séparation sexuée des espaces. Quant à l’appréhension policière de la ville, l’espace urbain est divisé en quartiers de police afin d’être contrôlé. L’analyse les archives de la répression de deux émeutes qui se jouent à différentes échelles spatiales fait apparaître le contrôle des limites de la ville comme un enjeu pour la police. L’éclairage projeté par ces documents sur certains lieux de l’émeute en particulier, qui renvoie à la production d’un discours sur la répression plutôt que sur l’émeute, a pour effet d’estomper la présence des émeutières, révélant un partage sexué de la répression. What spatial logics are at stake during the repression of Parisian popular uprisings in the XVIIIth century? The analysis of urban space during this period allows one to grasp the relationship between popular social practices and the police apparatus. The social divisions of urban space were not strict; moreover, it appears that popular social practices were not regulated by the sexual division of spaces. Significantly, the policing of the capital involved its division into police quarters. Through an investigation of the police archives concerning the repression of two riots, that took place on two different spatial scales, I will highlight how the police sought in particular to control the city’s boundaries. Because the discourses produced deal more specifically with the repression than with the actual riots, these documents shed light as well on the erasure of female rioters, emphasizing a sexual division of de page Entrées d’index Haut de page Texte intégral 1 Est un lieu l’ordre quel qu’il soit selon lequel des éléments sont distribués dans des rapports ... 2 Voir Déborah Cohen, La nature du peuple. Les formes de l’imaginaire social, XVIIIe-XXIe siècles, Se ... 1L’espace considéré ici est la ville de Paris au XVIIIe siècle. Cette unité de lieu permet de prendre en compte la spécificité du dispositif policier propre à la capitale, alors régi par une lieutenance générale de police. Elle donne également la possibilité de considérer les pratiques sociales populaires qui se jouent quotidiennement dans la ville – l’espace étant alors entendu, à la suite de Michel de Certeau, comme un lieu pratiqué1 ». Une telle entrée par l’espace urbain, tout à la fois lieu des mouvements populaires et de leur répression, permet alors de saisir l’articulation entre deux conditions de possibilité de ces mouvements populaires la ville comme cadre de pratiques sociales populaires mais aussi du dispositif policier. Or, cette articulation traduit l’existence d’une continuité entre temps ordinaire et temps de l’émeute. Une lecture des archives de la répression de ces mouvements populaires attachée à repérer les rapports de pouvoir inscrits dans ces documents, du point de vue du genre et des classes populaires, peut permettre de comprendre les logiques spatiales à l’œuvre dans l’émeute et la répression, en étudiant comment se joue et ce que révèle la confrontation de différents modes d’appréhension de l’espace lors des mouvements populaires. La répression des émeutes peut ainsi être lue comme un moment d’actualisation d’un point de vue appartenant à un discours sur le peuple inscrit dans le temps long2 et informé par les rapports sociaux de sexe. C’est pourquoi il importe d’observer les pratiques sociales élaborées in situ afin de saisir ces rapports de pouvoir en actes. 3 Cette formule de Pascal Bastien permet notamment de distinguer ces journaux de bourgeois parisiens ... 2On retiendra ici deux mouvements populaires offrant la possibilité de confronter des pratiques sociales qui se jouent à différentes échelles spatiales d’une part celle de la ville pour l’émeute de 1775, d’autre part celle d’un espace plus circonscrit, le faubourg Saint-Antoine en 1725. Il s’agit de deux émeutes vivrières, survenues en période de forte augmentation du prix du pain, lors desquelles le peuple prend pour cible les marchés au pain ou les boutiques de boulangers afin de se procurer du pain au prix qu’il considère comme juste. Ces émeutes donnent lieu à des interventions de la part de la police, bien différentes dans leurs formes car les pratiques policières évoluent entre le premier et le dernier quart du siècle. Les documents alors produits par les commissaires de police parisiens rendent compte de la répression in situ, notamment les procès-verbaux rédigés par les commissaires, mais aussi les informations regroupant les déclarations de témoins, et les interrogatoires des personnes arrêtées. On confrontera ces archives de la pratique policière au point de vue d’auteurs de journaux d’événements », témoins de l’émeute et de ses suites policières et judiciaires3. 4 Arlette Farge, Vivre dans la rue à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Gallimard, 1992 1979, p. 12. 3Considérer, ainsi que l’a proposé Arlette Farge, la rue à la fois comme objet historique et comme sujet d’histoire4, appréhender ce que l’espace urbain et ses configurations déterminent, nécessite de saisir les processus de construction de cet espace. On cherchera d’abord à comprendre comment la ville est façonnée par ses usages populaires, en considérant les conditions matérielles de vie du peuple en tant qu’elles déterminent des usages de la rue. On proposera pour ce faire une lecture sous l’angle des rapports sociaux de sexe des apports de l’historiographie consacrée aux pratiques sociales populaires dans l’espace urbain. Il s’agira ensuite d’appréhender la construction de l’espace urbain par ses usages policiers en retraçant l’organisation policière de la ville, notamment grâce aux textes normatifs la définissant. Ces deux approches permettront de nourrir une analyse des archives judiciaires attentive aux logiques spatiales à l’œuvre lors des mouvements populaires et de leur répression. Celle-ci est déployée à l’aune d’une conception a priori de l’émeute ainsi que d’un point de vue sur le peuple et les femmes du peuple qui influe sur les manières de rendre compte des pratiques répressives dans les documents judiciaires. État des lieux appréhensions populaires et policières de la ville Des partages sociaux et sexués de l’espace urbain ? 5 Le marché alimentaire étant un lieu populaire par excellence ». Jean-Michel Roy, Les marchés al ... 6 Gilles Chabaud, Vincent Milliot, Jean-Michel Roy, La géographie parisienne de l’accueil », in Dan ... 7 Arlette Farge, André Zysberg, Les théâtres de la violence à Paris au XVIIIe siècle », Annales ESC... 4À l’échelle de la ville de Paris, les divisions sociales de l’espace sont au XVIIIe siècle peu rigides. Le déplacement des élites vers l’ouest parisien n’est pas achevé, et élites et peuple sont amenés à se loger et à se côtoyer dans les mêmes quartiers. Il existe néanmoins des quartiers et des rues davantage investis par le peuple selon les activités qui prennent place en ces lieux, comme l’emplacement d’un marché, ou la présence plus ou moins forte de migrant-e-s5. Celle-ci est repérable à l’existence de logeurs proposant des chambres à la nuit ces garnis se concentrent plutôt sur la rive gauche au XVIIe siècle, et par la suite également dans les quartiers du centre comme ceux de la Grève et de Sainte-Avoye6. À ce centre populaire densément peuplé s’ajoute le quartier de la place Maubert, ainsi que les faubourgs7. 8 Allan Potofsky, The Construction of Paris and the Crises of the Ancien Regime. The Police and the ... 9 Olivier Zeller, Histoire de l’Europe urbaine. T. 3, La ville moderne, XVIe-XVIIIe siècle, Paris, Se ... 10 Antoinette Fauve-Chamoux, Le surplus urbain des femmes en France préindustrielle et le rôle de la ... 11 Chaque fois qu’une micro-analyse d’un territoire urbain est possible, elle montre des différences ... 5Le partage social de l’espace urbain se fait plus sensible au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, en lien avec les incertitudes du marché du logement, lorsque les prix des loyers et des denrées augmentent significativement. La paupérisation qui touche les classes populaires au cours du siècle s’accompagne de nouvelles dynamiques spatiales, qui tendent à dissocier dans l’espace de la ville logements et lieux de travail8. Ce processus de paupérisation peut se prêter à une lecture sexuée. La population urbaine est, sur le plan quantitatif, majoritairement féminine, notamment du fait de l’importance de l’immigration des femmes vers la ville9. Les femmes célibataires et veuves sont non seulement plus nombreuses en milieu urbain, mais aussi plus pauvres car dépourvues de partenaire économique masculin10. Le partage social de l’espace urbain, avant de se développer horizontalement » dans la ville, se joue d’abord verticalement », au sein même de l’immeuble, partagé entre étages nobles et combles. Olivier Zeller a parlé, dans le cas de Lyon où des sources permettant une telle analyse ont été conservées, de ségrégation verticale » pour l’habitat féminin. Ainsi, un recensement du début du XVIIIe siècle portant sur une rue et indiquant les étages des logements des personnes domiciliées, d’ordinaire rarement précisés dans ces documents, montre que les femmes aux plus faibles revenus, en particulier des veuves, habitent fréquemment les étages supérieurs11. 12 Annik Pardailhé-Galabrun, Les déplacements des Parisiens dans la ville aux XVIIe et XVIIIe siècle ... 13 David Garrioch, Neighbourhood and community in Paris, 1740-1790, Cambridge, Cambridge University Pr ... 14 Arlette Farge, Vivre dans la rue à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Gallimard, 1992 1979, p. 26-38. 15 Dominique Godineau, Le rapport masculin-féminin dans l’espace urbain Paris, XVIIIe siècle-Révolu ... 16 Dominique Godineau, Les déplacements dans Paris des femmes des faubourgs pendant la Révolution », ... 17 Laurence Fontaine, L’économie morale. Pauvreté, crédit et confiance dans l’Europe préindustrielle, ... 18 Domestic chores preoccupied no one ». Olwen Hufton, Women and the Family Economy in Eighteenth- ... 6Les rues parisiennes ne sont pas vides ce sont des rues encombrées par la circulation, jugées dans les récits des voyageurs et des chroniqueurs parisiens dangereuses pour les piétons et peu praticables à la moindre pluie12. Si les embarras de Paris » constituent un thème littéraire et iconographique commun, la rue n’est pas une simple voie de communication. C’est aussi un lieu de jeux d’enfants, de travail autant pour ceux et celles qui pratiquent les petits métiers » de la rue, comme les revendeurs et revendeuses, que pour ceux et celles qui occupent un lieu dévolu à une activité, dans la mesure où même les ateliers des artisans et les boutiques sont ouverts sur la rue. Ces usages populaires de l’espace urbain se caractérisent par une grande densité des relations sociales, en particulier des relations de voisinage13. La rue parisienne est donc pour le peuple un lieu de vie. Aucun espace n’est absolument clos sur lui-même, et il en est de même de l’espace habité les logements populaires, exigus, communiquent avec le dehors aussi bien qu’entre eux, signe d’une promiscuité omniprésente14. Il n’existe par conséquent pas de distinction rigide entre des espaces qui seraient privés » et publics », et une telle continuité des espaces a des conséquences en termes de genre. Ainsi, dans le Paris du XVIIIe siècle, la rue n’est pas … un espace masculin15 ». Dominique Godineau a proposé une cartographie sexuée de la ville, identifiant des lieux féminins », tels que les marchés, opposés à des espaces comme la Grève, lieu d’embauche masculin, ainsi que des lieux mixtes » les cabarets, les bords de Seine où se succèdent les ports et les berges peu bâties investies par les blanchisseuses16. Les femmes du peuple sont présentes dans l’espace urbain car elles travaillent ou cherchent du travail. Malgré l’existence de quelques corporations féminines à Paris, les femmes n’ont en général pas accès aux communautés de métier et prennent de ce fait largement part à l’ économie informelle » qui prend place dans la rue17. Le travail rémunérateur prime sur le travail reproductif, qui constitue une activité marginale, même pour les femmes mariées – les enfants passent souvent leurs premières années en milieu rural auprès d’une nourrice, le linge peut être confié à des blanchisseuses18. Il existe donc une division sociale et sexuelle du travail reproductif, qui, tourné vers l’extérieur, dépasse largement l’espace domestique, une catégorie qui ne peut alors être pertinente pour décrire les lieux du peuple au XVIIIe siècle en milieu urbain. Ainsi, les conditions matérielles de vie du peuple sont telles que les pratiques sociales populaires qui se jouent quotidiennement dans l’espace urbain ne sont pas régies par une séparation sexuée des espaces, laquelle est indissociable de la dynamique du genre comme principe de division pour les époques postérieures. 19 Arlette Farge, La vie fragile. Violence, pouvoirs et solidarités à Paris au XVIIIe siècle, Paris, H ... 20 Arlette Farge, évidentes émeutières », in Natalie Z. Davis, Arlette Farge dir., Histoire des fe ... 7Ces conditions matérielles de vie du peuple dans la rue constituent une condition de possibilité de l’émeute. L’existence d’une continuité entre les pratiques sociales quotidiennes et les comportements adoptés lors des mouvements populaires a été mise en lumière par Arlette Farge l’émeute s’appuie, dans un paroxysme véhément et furieux, sur ce qui fabriquait déjà le tissu quotidien » ; du point de vue du peuple, elle va de soi19 ». Cet état des rapports sociaux inscrits dans l’espace urbain a pour conséquence l’évidence de l’action des femmes lors des mouvements populaires20. Or, paradoxalement, nous verrons que les femmes ne sont pas l’objet de la répression des deux émeutes ici retenues. 21 Christian Jouhaud, Révoltes et contestations d’Ancien Régime », in André Burguière, Jacques Revel ... 8La continuité entre temps ordinaire et temps de l’émeute existe également aux yeux de la police car le peuple est défini par le fait qu’il est potentiellement émeutier21. Il lui faut donc contrôler l’espace urbain, qui est alors également construit par les pratiques policières. Le dispositif policier dans la ville diviser l’espace pour le contrôler ? 22 Catherine Denys, La territorialisation policière dans les villes au XVIIIe siècle », RHMC, 2003, ... 23 La charge de lieutenant du prévôt de Paris pour la police, créée par l’édit de 1667, devient en 167 ... 24 Nicolas Delamare, Traité de la police, Paris, chez J. et P. Cot, 1705-1719, livre i, titre vi. 25 Arrêt du conseil du 14 janvier 1702 Nouvelle division de Paris en vingt Quartiers », et Décla ... 26 Jean de La Caille, Description de la ville et des fauxbourgs de Paris en vingt planches, dont chacu ... 9La relation étroite entre police et territoire, le fait même que l’espace urbain doive être l’objet de l’action de la police ne peut être considéré comme une évidence avant le XVIIIe siècle22. La structure du contrôle de l’espace prend la forme d’un découpage en unités territoriales qui doivent servir de cadre à l’action policière. D’autres divisions de l’espace parisien existent alors, comme le découpage religieux en paroisses. Mais surtout, en partageant en 1702 la ville en quartiers de police, le pouvoir royal, après avoir créé la lieutenance générale de police de Paris, poursuit son action visant à supplanter le pouvoir municipal, qui disposait de son propre découpage spatial23. Les textes normatifs portant sur ce découpage policier sont contenus dans le Traité de la police composé par le commissaire Nicolas Delamare au début du siècle. Le lien étroit entre police et espace urbain est affirmé dès le premier livre du Traité, dans l’intitulé même d’une section Description historique & topographique de la Ville de Paris, considerée dans tous les differens estats par lesquels elle a passé jusqu’à présent, & qui sert d’introduction à la connoissance de sa Police24 ». Les chapitres compris dans cette partie de l’ouvrage portent sur les états successifs de Paris, datés selon l’érection des différentes enceintes, chacune définissant la ville. L’appréhension du pouvoir royal face à l’expansion d’une capitale considérée comme trop vaste et trop peuplée pour demeurer maîtrisable est sensible dans ces pages. Empêcher d’une part la ville de s’étendre en fixant aux limites des faubourgs, à partir du milieu du XVIe siècle, des bornes au-delà desquelles il n’est plus permis de bâtir, et d’autre part découper l’espace en quartiers de police sont des décisions justifiées par un même principe permettre l’action policière. L’arrêt du conseil du 14 janvier 1702 fixe la division de la ville en vingt quartiers de police et détaille les limites de chaque quartier25. Une traduction cartographique de ces dispositions est publiée par la suite par l’imprimeur de la police, sous la forme d’un atlas consacrant une planche à chaque quartier26. Ce nouveau partage est justifié par des raisons fiscales, car il vise à répartir plus uniformément l’impôt sur l’entretien des lanternes et le nettoiement des rues. Le texte indique également que le lieutenant général de police est chargé de procéder à la répartition des commissaires dans ces nouveaux quartiers, qui constitueront le cadre de l’action policière dans la ville jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. 27 Selon une des justifications de ce découpage avancée au début de ce texte Sa Majesté estant inf ... 28 Nicolas Vidoni, La lieutenance générale de police et l’espace urbain parisien. Pratiques, savoirs ... 10Le problème soulevé dans ce texte concerne la taille inégale des quartiers, auquel doit remédier le nouveau découpage les superficies des quartiers sont fonction de l’importance de la population, ainsi les quartiers populaires du centre, densément peuplés, sont de petite taille. La déclaration royale de décembre 1702, qui reprend le texte de janvier, raisonne en termes de nombre de rues comprises dans chaque quartier pour apprécier l’étendue de ces divisions27. La rue apparaît donc comme le lieu de l’action policière au vu de la manière dont sont découpés les quartiers, l’objet de l’attention des commissaires doit être la rue, l’ensemble des rues comprises dans chaque quartier28. Si les rues sont ainsi conçues comme étant au centre du quartier, elles remplissent également une fonction de frontière dans la mesure où elles dessinent les limites de ces quartiers de police. On comprend donc combien l’action policière, dans l’esprit de ce découpage, doit s’exercer sur la rue, qu’elle soit incluse dans le quartier ou considérée comme une limite. 29 Alain Cabantous, Le quartier, espace vécu à l’époque moderne », Histoire, économie et société, 19 ... 30 AN Y 15114B Précis des règlements des conseillers du roi, commissaires en son Châtelet », 21 ao ... 31 David Garrioch suggère une lecture sexuée de cette utilisation de la police plutôt que de la justic ... 32 Arlette Farge, Le commissaire et la rue à Paris au XVIIIe siècle », Révoltes Logiques, automne-hi ... 33 Des études de cas à l’échelle d’un quartier éclairent les pratiques quotidiennes des commissaires d ... 34 Un point sur cette question in Vincent Milliot, Un policier des Lumières, Seyssel, Champ Vallon, 20 ... 35 Jean Chagniot, Paris et l’armée. Étude politique et sociale, Paris, Économica, 1985, carte p. 128. 36 Jean Chagniot, Le Guet et la Garde de Paris à la fin de l’Ancien Régime », RHMC, 1973, ... 37 Rachel Couture, “Inspirer la crainte, le respect et l’amour du public” les inspecteurs de polic ... 11Il est peu aisé d’évaluer la réception de ce découpage par les Parisien-ne-s, c’est-à-dire d’établir le rapport entre le découpage de l’espace par le pouvoir et le quartier comme espace vécu29 ». Les unités spatiales utilisées pour déclarer son domicile face à la police demeurent la rue et la paroisse. En revanche, les habitant-e-s prennent en compte des repères spatiaux à l’intérieur de ce découpage, en particulier les hôtels des commissaires de police situés au sein de chaque quartier. Quarante-huit commissaires de police sont en effet répartis dans les vingt quartiers de police à raison de deux à trois commissaires par quartier, cet espace étant subdivisé entre eux. Ces commissaires sont tenus de résider dans leur quartier, et leur hôtel doit en principe demeurer ouvert jour et nuit. Bien que les commissaires en tant que corps, qui préexistent à la lieutenance de police, affirment leurs libertés face de celle-ci, notamment leur indépendance vis-à-vis des quartiers30, ils sont bien soumis à une territorialisation. Selon les travaux de David Garrioch consacrés aux relations de voisinage, la prise en compte par la population de l’hôtel du commissaire est surtout sensible dans la seconde moitié du siècle. Le peuple met à profit les possibilités offertes par les commissaires, notamment comme instance de résolution de conflits permettant de contourner la voie judiciaire, et ce faisant influe sur la façon dont le travail policier s’effectue31. L’hôtel du commissaire peut alors être considéré comme une ressource par les habitant-e-s du quartier32. C’est aussi sur ses murs que sont affichées les décisions royales. L’hôtel du commissaire est alors un lieu où se rencontrent quotidiennement usages populaires et usages policiers de l’espace urbain33. Les soldats du guet et de la garde de Paris sont également visibles dans l’espace urbain. Le guet à pied et à cheval, institution ancienne de la Ville, dépend de la juridiction du Châtelet. Ses membres sont titulaires d’offices, mais exercent par ailleurs un métier. Le pouvoir royal met fin à cette indépendance du guet en créant la garde de Paris, composée de troupes soldées et plus militarisée que le guet, qu’elle absorbe en 177134. La garde de Paris comporte une compagnie d’infanterie qui tient des corps de garde répartis dans la ville et patrouille dans les quartiers, y compris la nuit. En 1765, ces postes de la garde de Paris sont répartis dans l’ensemble du territoire urbain35. Les soldats des Gardes-françaises, avant leur casernement dans la seconde moitié du siècle, exercent également une seconde activité et font partie de la population parisienne. Les effectifs du guet aussi bien que ceux de la garde de Paris s’accroissent au cours du siècle36. L’espace parisien est enfin partagé, sur la base des quartiers de police, en départements de la sûreté dans lesquels sont distribués des inspecteurs de police37. 38 Arlette Farge, Vivre dans la rue..., op. cit., p. 194-195. 12Le dispositif policier dans la ville n’est pas figé tout comme l’espace urbain, il évolue tout au long du siècle. Mais ce dispositif de contrôle modifie également l’espace urbain il présente à la fois une géographie stable de la contrainte » figurée par les barrières d’octroi, les emplacements des corps de garde, associée à une répression mobile » assurée par les patrouilles du guet et de la garde. Si la police ne parvient pas réellement à s’approprier l’espace urbain38 », cette situation change passé le milieu du siècle, avec l’essor d’un discours sur la ville assimilable à un point de vue hygiéniste. Il s’agit alors de transformer l’espace lui-même pour mieux l’appréhender, en liant outils de contrôle et de connaissance. La capacité de la police à assurer la lisibilité de l’espace urbain à travers l’éclairage des rues, l’obligation à partir de 1728 de poser aux coins des bâtiments des écriteaux portant les noms des rues, la numérotation des maisons à la fin du siècle, participe également au contrôle de cet espace. 39 Nicole Dyonet, Les procédures d’amortissement de l’effervescence populaire urbaine au XVIIIe sièc ... 13La conception policière du peuple émeutier est importante dans l’organisation de ce dispositif policier car sont prévues les patrouilles du guet et de la garde, chargées d’intervenir en cas d’attroupement, qui préfigure l’émeute. Du point de vue de la police, le peuple est toujours susceptible de s’assembler. Mais les attributions de la police d’Ancien Régime sont loin de se limiter au maintien de l’ordre entendu au sens strict, elles touchent à l’ordre urbain dans son ensemble. Ainsi, assurer l’ordre et la sécurité passe par la police des métiers, la surveillance des bâtiments, de la circulation, du nettoiement des rues, la prévention des incendies, la répression de la mendicité et de la prostitution. La police veille également à l’approvisionnement de la capitale en surveillant les marchés, les prix et quantités des denrées. Les commissaires de police, qui doivent remplir l’ensemble de ces missions, ont l’idée que les attroupements peuvent être désamorcés par leur présence et leurs paroles ils se rendent alors sur les lieux de l’émeute revêtus de leur robe, signe d’autorité. Ainsi, il n’y a en cas d’émeute pas nécessairement de volonté de la part de la police de mettre à contribution le dispositif policier qui encadre l’espace urbain. C’est lorsque ces procédures d’amortissement » échouent que la police s’appuie sur le dispositif existant pour faire face à l’émeute39. Quelles pratiques policières se jouent alors in situ au cours de la répression des mouvements populaires proprement dite ? L’émeute mobile 40 Exemples de spatialisation des déplacements de mouvements populaires in Émile Ducoudray, Raymonde M ... 41 AN Y 10558 Emeute pour le Pain, arrivée le 3. May 1775 » archives du Châtelet de Paris, Grand ... 14Lors du mouvement populaire qui se produit à l’échelle de la ville le mercredi 3 mai 1775, les usages de l’espace par les émeutier-e-s se caractérisent par des déplacements40. On peut confronter deux types de sources pour identifier cette mobilité le Journal du libraire Hardy, témoin oculaire de l’émeute au marché de la place Maubert, d’une part, et les interrogatoires des personnes arrêtées à la suite de cette journée, d’autre part. Selon le Journal, la journée du 3 mai débute par le pillage du pain aux halles le matin, puis le soulevement devient bientôt presque Général dans l’Intérieur de la ville et dans les fauxbourgs », avec une tentative de pillage de la halle aux grains, de tous les Marchés », et enfin des Boutiques des Boullangers dans les differents quartiers ». Il retrace ainsi le déroulement d’une émeute qui touche progressivement l’ensemble de la ville, du centre aux faubourgs. Les interrogatoires, quant à eux, mentionnent des lieux, indiqués dans les propos des prévenu-e-s ainsi que dans les accusations circonstanciées des autorités ayant procédé aux arrestations41. Selon ces documents, les premières occurrences de l’émeute se situent le matin à la halle au pain, puis dans les rues rayonnant autour de la halle aux grains, les boutiques des quartiers de Sainte-Opportune, du Louvre et de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, limitrophes de celui des halles. Au même moment semble concernée la Cité, puis la Grève. Des actions dans les faubourgs Montmartre, Saint-Lazare, Saint-Laurent, et aux moulins de Montmartre sont relevées le soir. 42 BnF, manuscrits français ms. fr. 6682, p. 58. Ce Journal 1753-1789 est en cours d’édition cinq ... 15Si Hardy suggère que l’ensemble de l’émeute est le fait d’un même groupe mobile dans la ville – Le Pain des Marchés ayant été pillé ; la même populace s’occupe de faire ouvrir successivement les Boutiques des Boullangers dans les differents quartiers42 » – les documents judiciaires permettent en effet de retracer des déplacements, mais révèlent également des actions simultanées dans des quartiers éloignés les uns des autres, notamment le matin, aussi bien rive gauche – dans le marché de la place Maubert, les boutiques de la rue Mouffetard, des faubourgs Saint-Victor et Saint-Marcel, du quartier Saint-Benoît – que dans les quartiers Saint-Denis et Saint-Martin. 43 Aucune barricade n’est érigée à Paris entre la Fronde 1648 et 1827, hormis celles du faubourg Sai ... 44 Robert Descimon, Les barricades de la Fronde parisienne. Une lecture sociologique », Annales ESC, ... 45 Au XVIIIe siècle, le pouvoir royal ne se trouve à Paris qu’entre 1715 et 1722, durant la Régence. D ... 46 Jean Chagniot, Paris et l’armée..., op. cit., p. 30. 16Ces manières d’investir la ville se situent dans un rapport à l’espace qui ne reconnaît pas de lieux à défendre, par opposition à la barricade conçue comme un dispositif ayant pour fonction d’assurer la défense d’une portion de l’espace urbain. L’absence de barricades à Paris pendant le dernier siècle de l’Ancien Régime révèle un certain rapport à l’espace urbain43. Les dernières barricades ont été érigées pendant la Fronde, car ce qui s’est alors joué relève précisément d’un affrontement entre l’organisation bourgeoise de la Ville et le pouvoir royal pour le contrôle de l’espace urbain. Elles furent le fait de communautés locales organisées en quartiers, répondant à des logiques urbaines selon lesquelles la ville est comprise comme un espace défensif hiérarchisé » à l’échelle de la maison, de la rue – fermée par des chaînes –, et des remparts de la ville44. Or, le contrôle de l’espace urbain ou d’une partie de celui-ci n’est pas l’enjeu des mouvements populaires parisiens au XVIIIe siècle. Leur mobilité répond au contraire à la poursuite d’objectifs identifiés que sont les boutiques de boulangers et les marchés. Si, pendant les journées révolutionnaires, le peuple se porte vers les Tuileries, où siège l’Assemblée nationale, sous l’Ancien Régime, le lieu du pouvoir a déserté Paris le roi réside à Versailles45. Pour la monarchie, c’est en fait la ville de Paris elle-même qui constitue un enjeu politique », ce qui détermine un style répressif modéré46. Mais quels sont les lieux de la ville qui constituent des enjeux pour la police ? Un enjeu pour la police les limites de la ville 17Des mesures sont prises immédiatement après l’émeute pour surveiller certains lieux de la ville. Ainsi, le samedi 6 mai 1775 47 BnF ms. fr. 6682 Ordre etabli pour la seurete et la tranquillité de Paris les jours de marché a ... Ce jour conformément aux mesures prises la veille, toutes les compagnies militaires se trouverent aux differens postes qui leur avoient été assignés, soit dans l’intérieur de Paris soit à l’extérieur ; les marchés et les places etoient garnies de soldats bayonnette au bout du fusil commandés par leurs officiers, on en voioit aussi dans les boutiques des boullangers comme les jours précédents ; des Détachemens des Compagnies de Mousquetaires et du Guet à Cheval parcouroient tous les quartiers47 ». 48 Idem. 49 Georges Rudé, La taxation populaire de mai 1775 à Paris et dans la région parisienne », Annales h ... 50 La Populace Emeutée par les Troupes de Bandits et de Brigans qu’on disoit être entrés à Paris Pri ... 18Ce déploiement de forces a posteriori pointe des lieux identifiés par la police comme des enjeux. Les dispositions prises à la suite de l’émeute dessinent en effet une géographie de l’appréhension policière, une représentation policière de ce qui pourrait advenir. Cette projection dans l’espace est aussi une projection dans le temps c’est le prochain jour de marché, samedi 6 mai, qui est redouté. Le dispositif ici décrit par Hardy semble concerner l’ensemble de la ville. Mais le samedi correspond surtout à l’arrivée en ville de vendeurs/euses et d’acheteurs/euses se rendant aux marchés. Un contrôle particulier est mis en place aux limites de Paris on avoit eu la précaution de questionner et de fouiller aux barrières ceux qui s’etoient présentés pour entrer dans la ville, s’ils avoient canne ou baton on le leur faisoit quitter48 ». Ceci se joue dans le contexte particulier de la guerre des farines » l’émeute parisienne de 1775 s’inscrit dans une série de révoltes vivrières qui dépasse le cadre de la ville. La journée du 3 mai est en effet précédée de révoltes autour de Paris – à Saint-Germain-en-Laye et Saint-Denis le 1er mai, à Versailles la veille49. Aux yeux des autorités, l’émeute parisienne a été provoquée par des brigands » ou des bandits » qui, entrés le matin dans Paris, auraient incité le peuple à la révolte50. Ce sont ces brigands » constamment désignés au masculin que l’on guette aux barrières. Il importe alors de renforcer la frontière entre l’intérieur et l’extérieur de la ville, les limites de la ville correspondant à des limites sociales distinguant habitant-e-s et étrangers, par qui l’émeute est réputée arriver. 51 Bernard Lepetit, Les villes dans la France moderne 1740-1840, Paris, Albin Michel, 1988, p. 60-69 52 Laurent Turcot, Le promeneur à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Gallimard, 2007, p. 135-207. 19L’appréhension policière de l’espace urbain fait ainsi apparaître le contrôle des portes de la ville comme un enjeu. L’emplacement des murailles, élément fondamental de la conception ancienne de la ville, qui définit la cité en matérialisant ses limites51, conserve une importance symbolique au XVIIIe siècle, bien que l’enceinte de Paris ait été abattue à partir de 1670 et remplacée par un large boulevard planté d’ormes, dédié à la promenade52. 53 Les archives de ces commissaires, hormis celles de Labbé AN Y 12571 pour l’année 1725, sont lacun ... 54 Almanach Royal, pour l’année m. dccxxv., à Paris, chez Laurent d’Houry, 1725, p. 216. 55 AN Y 10033, procès-verbal du commissaire Chauvin, 9 juillet 1725. 20Au regard de ces enjeux, l’émeute mobile peut être confrontée à un mouvement populaire qui prend place dans un espace circonscrit, le faubourg Saint-Antoine. Contrairement au 3 mai 1775, qui s’inscrit dans une situation émeutière débordant l’espace de la ville, l’émeute vivrière du 9 juillet 1725 se produit à l’échelle d’un faubourg où trois émeutes ont lieu en un peu moins de trois semaines, à partir du 21 juin. Le 9 juillet 1725, l’action des commissaires de police sur les lieux de l’émeute constitue en enjeu le marquage de la limite entre le faubourg et la ville, matérialisé par la porte Saint-Antoine. C’est dans leurs procès-verbaux, rédigés au soir de l’événement, que ces policiers rendent eux-mêmes compte de leur action lors de l’émeute53. Trois commissaires interviennent, en provenance des deux quartiers de police jouxtant le faubourg Chauvin, commissaire du quartier Saint-Paul, ainsi que Labbé et Delajarie, les deux commissaires du quartier Saint-Antoine. Trois boulangères dont les boutiques sont en passe d’être pillées quittent en effet le faubourg afin d’alerter Chauvin, un des commissaires les plus proches, son hôtel étant situé rue neuve Saint-Paul54. Il se rend sur place avec Delajarie, lui aussi averti par un boulanger du faubourg. Repoussés par la foule, ils regagnent la porte Saint-Antoine ou par le Cry de cette populace nous avons appris que lors quils auroient pillé le fauxbourg ils entreroient dans la Ville55 ». Le guet à cheval, basé au nord de la ville, rue Meslay, est tôt appelé mais tarde à venir en renfort. Jusqu’à son arrivée, les commissaires, secondés par les archers de différentes escouades du guet, vont durant plusieurs heures déployer leurs efforts pour assurer la défense de la porte 56 AN Y 10033, procès-verbal du commissaire Delajarie, 9 juillet 1725. nous avons Cru qu’il n’y avoit d’autre party a prendre que de placer tout le Secours au nombre de trente personnes au plus vers la porte saint antoine pour s’opposer a cette canaille qui avoient dessein d’entrer dans la Ville pour y faire un pareil desordre, ce qui estoit d’une tres grande consequence, pourquoy nous avons fait fermer les deux portes de Costés, et celle du milieu est restée ouverte pour la liberté des voitures, et du passage, et lesdits archés se sont mis en deffense ayant la pertuisanne au bout du fusil pour garder cette porte, et empecher lesdits particuliers d’entrer dans la Ville56 ». 57 Raymonde Monnier, Le Faubourg Saint-Antoine 1789-1815, Paris, Société des Études Robespierristes, ... 58 Nicolas Delamare, Traité de la police, op. cit., livre i, titre vi, chapitre viii, Accroissemens ... 21La porte Saint-Antoine, située au pied de la Bastille, est en effet ici l’unique point de passage vers la ville. Ouvrant sur la portion du faubourg la plus densément construite57, elle prend place sur l’axe de communication que constitue la grande rue du faubourg Saint-Antoine, prolongée par la rue Saint-Antoine qui permet d’accéder finalement à la place de Grève, au cœur de Paris. Du côté du faubourg, elle est précédée d’une chaussée surplombant des fossés, qui débouche sur une petite place semi-circulaire, la demi-lune du faubourg Saint-Antoine. La porte Saint-Antoine n’est plus à cette époque un élément défensif, mais un élégant arc de triomphe à trois arches orné de tout ce que l’Architecture a de plus exquis, & de plus achevé », par opposition à la porte antérieure qui avoit toujours conservé son ancienne forme de forteresse », selon Delamare qui justifie le démantèlement de l’enceinte militaire par son inutilité suite aux conquêtes territoriales de Louis XIV58. Transformée lors de la démolition des fortifications au début des années 1670, elle n’est plus destinée à remplir la fonction de défense que la police lui redonne pendant l’émeute. Compte tenu du rapport de force, les policiers, qui ont reculé jusque-là, ne semblent plus avoir d’autre alternative que de tenir la porte en attendant des renforts – il n’y avoit d’autre party a prendre ». Dans leurs discours, les commissaires érigent le contrôle de la porte en enjeu, expliquant ainsi leur repli. Le sens de leur action se dessine alors au fil du déroulement de l’événement elle doit avoir pour objectif d’isoler le faubourg de la ville proprement dite. Cette manœuvre semble encore mieux justifiée par le fait de présenter la foule comme violente et dangereuse dans ces textes décrivant un véritable siège de la porte, une rue investie par un groupe émeutier armé et indifférencié, alors désigné au masculin 59 AN Y 10033, procès-verbal du commissaire Delajarie, 9 juillet 1725. comme ils ne cessoient de jetter des pierres, et pavés sur ces Escoüades dont plusieurs soldats ont esté atteints, et blessés, et qu’ils venoient armés de Bastons, pelles, broches, et aut. instrumens de fer, fondre sur lesdittes Escoüades, on a estés Contraint de tirer plusieurs coups en l’air, et Ensuitte quelques coups de feu pour les obliger a se retirer59 ». 60 AN Y 10033, procès-verbal du commissaire Chauvin, 9 juillet 1725. L’hôtel des mousquetaires noirs, ... 22L’accent est d’autant plus mis sur le désordre de la rue qu’il leur faut en outre expliquer rétrospectivement l’ accident » dont la porte devient le théâtre les quelques coups de feu » ont touché un mousquetaire qui a par accident esté tué dans le temps quil vouloit passer pour aller a la ville60 ». En effet, la porte du milieu est restée ouverte pour la liberté des voitures, et du passage » c’est donc que la circulation sur cet axe est maintenue malgré l’affrontement en cours. Il semble alors que la vie dans la rue se poursuive et soit suspendue à la fois. Si ces deux possibilités coexistent, la rue pendant l’émeute n’est pas uniquement le champ de bataille que décrivent les commissaires. 61 Une récente déclaration royale – 18 juillet 1724 – renforce la répression de la mendicité, assurée ... 62 AN Y 12571, information, 26 juin 1725. 63 Déborah Cohen, Les espaces de la révolte. De la discipline à la sécurité et retour ? émeutes ... 64 Steven L. Kaplan, The Paris Bread Riot of 1725 », French Historical Studies, printemps 1985, vol. ... 65 Alain Thillay, Le faubourg Saint-Antoine et la liberté du travail sous l’Ancien Régime », Histoir ... 66 Le heurt avec la police se fait, à la fois symboliquement et très concrètement, autour du contrôl ... 67 AN Y 10033, procès-verbal du commissaire Chauvin, 9 juillet 1725. 23La porte apparaît également comme un enjeu pour les faubourien-ne-s, cependant, contrairement au point de vue de la police, l’enjeu n’est pas ici la ville mais l’espace du faubourg. Deux semaines plus tôt, le 25 juin, une émeute avait déjà eu lieu à l’entrée du faubourg, contre des archers de l’Hôpital général qui tentaient d’arrêter une mendiante61. L’ensemble des témoins directs entendus le lendemain par le commissaire Labbé insistent sur la volonté exprimée par les émeutier-e-s de clore le faubourg l’un des archers présents rapporte ainsi qu’il entendit crier tumultueusement quon fermat les portes de St. antoine affin de les assommer tous, pendt. qls. estoient dans led. faubourg62 ». Le faubourg apparaît ainsi comme un espace approprié63 » par une communauté urbaine particulière. L’organisation du travail en vigueur dans ce faubourg est souvent vue comme un facteur d’explication de cette position d’indépendance vis-à-vis de la ville64. Le faubourg Saint-Antoine est en effet un espace à part sur le plan économique puisqu’il s’agit d’un lieu privilégié » il y est permis aux artisans de travailler en dehors du système des communautés de métier65, cadre de contrôle des ouvriers sur lequel la police s’appuie habituellement. Le faubourg partage ce statut juridique avec quelques enclaves privilégiées qui subsistent dans la ville. L’analyse par Déborah Cohen d’une émeute qui s’est déroulée en mai 1772 dans l’un de ces lieux, entouré de murs et fermé par une grille, l’enclos Saint-Martin-des-Champs, contre les jurés d’une corporation et un huissier venus saisir des marchandises, montre de façon similaire une cristallisation du conflit autour de la maîtrise de cet espace66. De même, le 9 juillet 1725, les commissaires et le guet sont contraints de reculer à la limite du faubourg, et la tentative de conciliation d’abord amorcée par les commissaires se clôt par cette réponse nous ont dit que nous passerions mal notre temps si nous voulions nous y opposer que nous navions qu’a nous retirer67 ». Le premier commissaire parvenu sur les lieux, Labbé, est empêché de sortir du faubourg 68 AN Y 12571, procès-verbal du commissaire Labbé, 9 juillet 1725. nous Comr. estant vers la lentrée de la grande rue plusieurs quidams nous ont entoure les uns tenant de grosses pierres les aut. des batons qlques uns des ferrmans et nous ont dit que les archers avoient arrete deux de leurs camarades et que cestoit fait de nous si nous ne les faissions relacher68 ». 24Il trouve refuge dans une maison située près de la porte, où il est retenu en otage contre la libération de deux émeutiers que le guet vient d’arrêter. 69 David Garrioch, La fabrique du Paris révolutionnaire, Paris, La Découverte, 2013 2002, p. 124. 70 Sa population est alors de l’ordre de 30 à 40 000 habitant-e-s. Alain Thillay, Le faubourg Saint-An ... 71 AN Y 12571, information, 13 juillet 1725. 25Contrairement à ce qui transparaît des procès-verbaux, il semble qu’il importe moins aux émeutier-e-s d’entrer dans la ville que de reprendre possession de l’espace du faubourg. Selon David Garrioch, le fait que cette émeute demeure à l’intérieur du faubourg est en soi révélateur » du fait qu’il s’agit, du point de vue des émeutier-e-s, d’une affaire locale, de tensions internes à la communauté de voisinage opposant des habitant-e-s aux boulanger-e-s, qui ne souffre pas l’arbitrage d’une police intrusive, venue de l’extérieur69. Comme on l’a vu, ce sont des boulanger-e-s dont les boutiques sont pillées qui sollicitent l’intervention des commissaires en se rendant à leurs hôtels situés hors du faubourg. De surcroît, l’ensemble des forces de police présentes durant cette émeute provient de la ville les escouades du guet à pied arrivent successivement de leurs postes situés pour les plus proches rue Saint-Antoine et aux barrières des cimetières Saint-Paul et Saint-Jean, mais aussi des barrières plus éloignées du Marché-Neuf sur l’île de la Cité, de Saint-Jacques-de-l’Hôpital rue Saint-Denis et de Saint-Honoré. Si le quartier de police de Saint-Antoine inclut le faubourg en vertu de la division de 1702, soit depuis un peu plus de vingt ans, la séparation ancienne entre la ville et le faubourg demeure, quoique pour des raisons différentes, dans les appréhensions populaire et policière de l’espace. Il n’existe pas en 1725 de présence policière dans ce faubourg vaste et peuplé – aucun commissaire n’y réside avant 173070 –, d’où la mise à contribution pour la répression de cette émeute du dispositif policier réparti dans l’ensemble de l’espace urbain. L’émeute s’achève précisément avec l’arrivée d’une douzaine de cavaliers du guet, qui, enfin apparus, se rassemblent devant la porte avant de parcourir le faubourg d’un bout à l’autre, jusqu’à la dernière barrière71. La ronde des cavaliers dans le faubourg, qui se poursuit jusqu’au soir, représente alors une prise de possession policière de l’espace, qui rend pour un temps effective l’inclusion du faubourg dans l’espace policier. La répression de l’émeute du 9 juillet 1725 au faubourg Saint-Antoine 72 AN AD III 4, n° 213-214 Sentence de mort », 16 juillet 1725. 73 Ce déplacement a été cartographié par Julie Allard. Julie Allard, La généalogie d’une figure..., op ... 74 Pascal Bastien, L’exécution publique à Paris..., op. cit., p. 126. 75 Le principal objet de la justice n’est pas seulement de punir les criminels, c’est de donner au p ... 26Il existe bien une volonté de contenir l’ensemble de l’événement dans le faubourg, c’est-à-dire l’émeute aussi bien que la répression, y compris la répression judiciaire deux des émeutiers arrêtés sont condamnés à être pendus dans le faubourg – la sentence porte condamnez d’être pendus & étranglez jusqu’à ce que mort s’ensuive, chacun à une potence qui pour cet effet sera plantée dans la grande rue du Fauxbourg S. Antoine leurs corps morts y demeurer vingt quatre heures72 ». Pascal Bastien a noté une évolution du choix des lieux de supplice dans la ville au cours du siècle, en étudiant les arrêts criminels précisant l’emplacement prévu pour l’exécution. Le lieu choisi pour l’exécution, d’abord fréquemment effectuée sur ou à proximité des lieux mêmes du crime, est ensuite dissocié de ce dernier – au profit de la place de Grève en ce qui concerne les exécutions capitales73. Cette évolution est déjà bien amorcée en 1725, puisqu’en cette même année, seules 13 % des exécutions se tiennent sur le lieu du crime74. La correspondance entre le lieu du crime et celui de la peine constitue pourtant un principe fort, dans une visée d’exemplarité de la peine s’adressant à un public » spatialement circonscrit75. Dans ces conditions, choisir de faire coïncider le lieu de l’émeute et celui de l’exécution publique a pour effet de faire de cette émeute une affaire proprement faubourienne et non parisienne. Il s’agit à la fois de préserver Paris, qui ne reçoit que des échos judiciaires de l’émeute, et d’accabler le faubourg, afin qu’en ce lieu la mémoire de la répression l’emporte sur celle de l’émeute. Sont pendus les deux hommes arrêtés qui ne sont pas du faubourg l’un déclare n’être à Paris que depuis quinze jours, c’est un garçon cordonnier aussitôt assimilé à un vagabond par le lieutenant criminel qui l’interroge ; le second est domicilié rue Poissonnière. Les juges opèrent donc de manière indirecte pour confiner l’événement dans le faubourg, il est précisément nécessaire de s’en décentrer. L’exécution est par essence publique, mais la foule n’y est pas conviée, elle est au contraire tenue à l’écart par les soldats, d’après l’avocat Barbier, qui, dans son Journal, rapporte ainsi les circonstances de cette exécution 76 Chronique de la Régence et du règne de Louis XV 1718-1763 ou Journal de Barbier, Paris, Charpenti ... aujourd’hui mardi, 17, on en pend deux [ de ces séditieux »] dans la grand’rue du faubourg Saint-Antoine. On a commandé pour cet effet le régiment des gardes, qui, dès midi, s’est emparé de toutes les rues de traverse dans la rue Saint-Antoine, pour empêcher la populace d’assister en foule à cette exécution76 ». 27C’est par la populace » du faubourg en foule », supposément émeutière le 9 juillet, que les lieux de l’exécution ne doivent pas être investis. La punition d’hommes étrangers au faubourg permet à la justice d’agir publiquement tout en épargnant les hommes et les femmes du faubourg. 28 Le contrôle des limites de la ville apparaît ainsi comme un enjeu à travers l’action in situ des policiers, redoublée par leurs discours a posteriori sur cette action, et renforcée par le fait de choisir le lieu même de l’émeute comme lieu d’exécution. Cet enjeu, manifeste lors de la répression immédiate de l’émeute en 1725, demeure d’actualité à la fin du siècle, en 1775, alors même que les choix répressifs diffèrent, dans la mesure où l’action policière est alors décalée dans le temps. Il s’agit de deux modèles répressifs distincts, qui correspondent à deux moments de l’histoire de la police parisienne aux arrestations au moment même de l’émeute en 1725 s’oppose en 1775 la pratique des perquisitions et arrestations a posteriori au domicile des personnes suspectées d’avoir participé à l’émeute. Malgré cette évolution des pratiques répressives, on peut grâce à la comparaison entre les répressions de ces deux émeutes postuler une stabilité des représentations policières de la ville. 29On a vu que le dispositif policier dans l’espace urbain prend pour objet la rue, or les femmes du peuple sont présentes dans la rue, et il existe de plus une continuité, voire une coexistence, entre la vie dans la rue et le temps de l’émeute. Il s’agit à présent d’observer dans quelle mesure l’attention de la police aux limites de la ville produit des effets en termes de genre lors de la répression de l’émeute et sa mise en discours. Le genre comme point aveugle de la répression de l’émeute 77 AN Y 12571, procès-verbal du commissaire Labbé, 21 juin 1725. 78 La définition fameuse qu’en donne Furetière témoigne de ce point de vue populace. s. f. Terme c ... 79 Arlette Farge, La vie fragile..., op. cit., p. 201 sq. 80 Gaël Rideau, La construction d’un ordre en marche les processions à Orléans XVIIe-XVIIIe siècl ... 81 S’ils sont “assemblées”, donc englobés, les membres du peuple-plebs deviennent, avec les autres p ... 82 AN Y 10033, procès-verbal du commissaire Chauvin, 9 juillet 1725. 30Face à l’émeute de juillet 1725, les commissaires emploient successivement plusieurs stratégies ils cherchent d’abord à calmer » et appaiser le desordre », à faire entendre raison » aux émeutier-e-s. Deux semaines et demi plus tôt, le 21 juin, l’arrivée de Labbé dans le faubourg avait suffit à interrompre le pillage d’une boutique, selon son procès-verbal nous ayant apercus se sont evadez de coste et daut emportant le pain77 ». Ainsi, faute de pouvoir dissiper » les émeutier-e-s, les policiers cherchent à les contenir » dans le faubourg. Cette stratégie entraîne une perception des émeutier-e-s comme groupe, désigné alors par un terme générique, la populace », à la différence d’autres choix répressifs qui produiraient des discours propres à singulariser les émeutier-e-s – comme c’est le cas lors d’arrestations. C’est en effet la populace », qui, par définition, s’émeut78 il ne peut s’agir que d’elle s’il y a émeute, c’est-à-dire assemblée du peuple en dehors des sollicitations officielles – ce sont alors les foules conviées79 », notamment celles des processions religieuses qui induisent au contraire une mise en ordre de l’espace et construisent une image de l’ordre social urbain80. Selon l’analyse de ce terme par Hélène Merlin-Kajman, celui-ci a pour effet de la disjoindre du peuple » reconduisant la distinction entre plebs et populus, elle est à la fois partie du peuple et différente de lui, et ne peut gagner en dignité qu’une fois englobée dans l’ensemble du peuple81. Un autre terme fréquemment employé dans ces procès-verbaux, les séditieux », met pareillement l’accent sur l’idée de désunion. Cette opération de distinction se retrouve également dans les écrits soulignant un partage social de l’espace de la rue lors de l’émeute Chauvin, parcourant la grande rue du faubourg avant de revenir vers la porte, décrit plus de six cent personnes estant armez de pavez et de batons et de plus de deux mille qui paroissent les approuver les uns et les autres de petit peuple, les bourgeois estant renfermez chez eux ou a leur fenestre82 » alors que, le long de la rue, les boutiques sont fermées à l’annonce de l’émeute. Sous de tels termes, la présence des femmes demeure implicite. 83 Cette dissymétrie logique permet de régler la différence entre les deux parties d’un tout non par ... 31En analysant le mot populace », un italianisme employé au masculin jusqu’au XVIIe siècle, Hélène Merlin-Kajman repère une homologie structurale » entre peuple/populace » et homme/femme », dans la mesure où dans les deux cas, la partie est représentée et transcendée par le tout dans une opération de pouvoir83. Au prisme de cette homologie, on peut mettre en perspective le fait que les femmes sont ici incluses dans la populace, elle-même dissociée du peuple. Ce processus se rapporte au genre comme manière de signifier des rapports de pouvoir. Enfin, le fait que les émeutières n’apparaissent pas explicitement dans ces sources ne signifie pas pour autant une perception du peuple au neutre, dans la mesure où les pratiques policières in situ en temps d’émeute font apparaître une appréhension sexuée du peuple bien que des femmes soient présentes dans la rue, seuls des hommes sont arrêtés au faubourg Saint-Antoine. 84 AN Y 12571, information, 11 juillet 1725. 85 Idem. 86 Idem. 87 Idem. 32À lire les procès-verbaux des commissaires ainsi que les dépositions contenues dans l’information des 11 et 13 juillet, le déroulement de l’émeute du 9 semble se partager en deux séquences l’action devant la porte Saint-Antoine, provoquée par l’intervention policière, est précédée du pillage des boutiques de la grande rue du faubourg. Les témoins appelés à déposer devant le commissaire Labbé sont des boulanger-e-s victimes de l’émeute, des habitant-e-s du faubourg, mais aussi une forte proportion de membres du guet – seize sur vingt-sept témoins – qui ont pris part à la répression et arrêté quatre émeutiers. Les discours des témoins appartenant au guet se concentrent sur la part du travail répressif qu’ils ont accomplie pendant l’intervention policière c’est l’action de la police qui devient le sujet de leurs récits, ainsi que l’énonce un des archers de la barrière Saint-Jacques-de-l’Hôpital, arrivé par la suite afin de secourir les escouades qui estoient au faubourg St. Antoine84 ». Elle prend donc place devant la porte, la tres grande sedition dans le faubourg St. Antoine » devenant significativement la sedition a la porte St. antoine85 » aux yeux des archers qui rejoignent les lieux au cours de l’événement. Ils livrent alors un récit de leur action qui, à l’instar de celui des commissaires, met l’accent sur la dangerosité d’une foule désignée au masculin. N’habitant pas dans le faubourg, ils ne peuvent reconnaître ni identifier individuellement les émeutier-e-s. En revanche, les récits des témoins du faubourg se focalisent d’abord sur l’émeute elle-même. Cherchant à identifier des émeutier-e-s, ces témoins mentionnent nombre de femmes, dont certaines sont reconnues car elles vivent elles aussi dans le faubourg. Un boulanger de la rue de Charonne indique ainsi il reconnu aussy un tres grand nombre de femmes du voisinage dont il ne peut pas dire les noms86 ». De plus, un tiers de la totalité des émeutier-e-s cité-e-s par les différents témoins du faubourg sont des femmes. Ces dépositions se concentrent particulièrement sur les débuts de l’émeute, qui ont lieu avant que le regard policier ne pénètre dans le faubourg. Ainsi, un boulanger déclare sestant aproché de sa boutique il vit la nommée girou et ses deux fils qui estoient a la teste des seditieux et quil a apris estre des auteurs du desordre87 ». Ce moment correspondant aux débuts du pillage, commencé dans la boutique de la veuve Chaudron, est ainsi relaté par une boulangère 88 Idem. lundy dernier estant en sa boutique elle a entendu un tambour aux gardes francoises qui a appellé les deux fils du nommé Girou Menuisier principal locataire Dune maison vis a vis celle de la deposante en disant voilà ta mere qui commence chés la Chaudron et elle deposante a veu un moment apres la mere desd Girou qui est revenue avec deux pains de douze livres quelle tenoit sous ses bras et la deposante a aussy veu courir lesd. Girou chés lad Veuve Chaudron et elle a veu un tres grand nombre de populace au devant de sa boutique qui cassoient et brisoient tout chés elle les uns criant Cest la girou qui commance le bal88 ». 33L’exclamation festive qui accompagne le début de l’émeute tranche nettement avec la foule violente décrite plus tard par les policiers. Il apparaît également que la présence d’émeutières est mentionnée en fonction des scènes de l’émeute rapportées, lesquelles diffèrent selon le type de témoins entendus. Que l’action policière soit suivie ou non d’une répression judiciaire, ces documents produits par les commissaires – procès-verbaux et informations – ont vocation à être utilisés en justice comme pièces de l’instruction. S’ils rendent compte de la répression in situ, ils correspondent également à la première étape de la procédure criminelle. Ils sont donc d’emblée produits dans un cadre judiciaire, pour servir à une procédure, et destinés à être transmis à la justice. La production de documents est suscitée par le procureur du roi au Châtelet, qui en l’occurrence demande l’ouverture d’une information suite à la transmission des procès-verbaux. Dans ces documents, il est possible de mettre au jour des rapports de pouvoir genrés à l’œuvre dans le processus répressif. Ce que la justice réprime, ce n’est pas le début de l’émeute relaté par les témoins du faubourg, où les femmes jouent un rôle premier. Ce ne sont pas les auteurs » de l’émeute désignés par ces témoins qu’elle poursuit, mais ceux qui de son point de vue sont responsables de l’émeute, c’est-à-dire les comploteurs et leurs complices ». Cette conception de l’émeute apparaît au moment des interrogatoires, dans le contenu des questions posées aux quatre émeutiers arrêtés 89 AN Y 10033, interrogatoire d’Antoine Aubrot, 10 juillet 1725. Sil est pas vray que plusrs. bandis et vagabonds du fauxbourg St. antoine sestoient liguez ensemble et avoient complotez de piller les boulangers du fauxbourg et dentrer ensuitte dans la ville pour en faire autant et interpelle de declarer les autheurs de cette sedition et emotion populairesa dit ql n’en scait rien et ql. nestoit point de ce complot ql. ne scait pas sil y en a eu quelqu’un de fait a ce sujet89 ». 34Les protagonistes des origines de l’émeute, telles qu’énoncées ici par la justice, diffèrent absolument des récits des témoins du faubourg. La justice incrimine des bandits et vagabonds » qui seraient responsables d’un complot, figures inversées des femmes du faubourg. La construction de ce groupe dangereux met en lumière une appréhension sexuée du peuple propre à éluder l’implication des femmes dans l’émeute. L’importance donnée à une séquence particulière de l’événement, c’est-à-dire à l’intervention policière devant la porte Saint-Antoine plutôt qu’aux débuts de l’émeute situés au cœur du faubourg, relègue ainsi au second plan d’une part la présence des femmes, qui n’est pas l’objet de l’attention de la justice, et d’autre part les causes de l’émeute du point de vue du peuple. Les documents produits concernent avant tout certaines scènes de l’émeute, alors que ses commencements sont laissés dans l’ombre. Cet éclairage projeté sur un lieu de l’émeute plutôt que d’autres, dû au passage d’un discours sur l’émeute à un discours sur la répression, a pour effet d’estomper la présence des émeutières, révélant un partage sexué de la répression. Pourtant, même s’agissant de la bataille livrée devant la porte, des émeutières apparaissent un archer du guet rapporte par exemple des négociations entre les émeutier-e-s et le guet pour la libération des prisonniers contre celle du commissaire Labbé, au cours desquelles une femme tient un rôle déterminant 90 AN Y 12571, information, 11 juillet 1725. on avoit aussy arresté un grand quidam et quelqu’un vint dire que si lon ne leur rendoit pas nous Commre. estions dans une maison et en danger de perdre la vie qui dependoit de la liberté de celuy qui avoit esté arresté en sorte quil fut lâché sur la representation qune femme fit d’une tablette quelle dit estre la notre et que nous luy avions mise entre les mains afin quon lui donnât sa liberté90 ». 35 La prise en compte de l’espace contribue donc à la compréhension de la dynamique genrée d’une répression qui correspond elle-même à une représentation spécifique de l’émeute sur le mode du complot. Conclusion 36L’approche spatiale a permis d’articuler les enjeux qui dans la répression concernent le peuple et le genre. On a vu que le point de vue policier est construit à partir de la volonté de contrôler un espace. Les structures du dispositif policier dans l’espace urbain emportent une conception de la ville comme espace segmenté, parcouru de limites. Ces limites qui font sens pour la police sont contredites par la mobilité d’une émeute telle que celle de 1775, qui se décompose en actions se déroulant tant simultanément que successivement en différentes parties de la ville. En 1725 comme en 1775, la répression policière se concentre sur des lieux particuliers, définis à l’aune d’une conception policière de l’émeute les limites de la ville. À travers elles, c’est bien le contrôle de la ville elle-même qui constitue l’enjeu de l’action policière. En raison de cette focalisation sur les frontières de la ville, l’émeute dans sa totalité échappe au dispositif policier tel qu’il est établi dans l’espace urbain aussi bien qu’à la répression in situ et à la répression judiciaire. Ainsi fragmenté, le récit policier de l’événement se détourne des lieux investis par les émeutières. Dans les écrits rendant compte de l’action des commissaires au faubourg Saint-Antoine en 1725, la répression de l’émeute met alors en scène un peuple violent et implicitement masculin. Les logiques spatiales de la répression répondent à des pratiques policières qui construisent et isolent un groupe finalement insaisissable composé d’hommes du peuple extérieurs à la ville. Les cadres policiers qui préexistent dans l’espace ne sont pas nécessairement mis en œuvre lors de la répression de ces mouvements populaires les mesures prises se fondent sur le dispositif existant mais sont déployées ad hoc. La présence de ces structures policières dans l’espace détermine toutefois la répression la police pense et agit leur mise en œuvre à l’aune d’une appréhension du peuple émeutier traversée par les rapports sociaux de sexe. Haut de page Notes 1 Est un lieu l’ordre quel qu’il soit selon lequel des éléments sont distribués dans des rapports de coexistence. … Il y a espace dès qu’on prend en considération des vecteurs de direction, des quantités de vitesse et la variable de temps ». Michel de Certeau, L’invention du quotidien, i, Pratiques d’espace », Paris, Gallimard, 1990, p. 172-173. 2 Voir Déborah Cohen, La nature du peuple. Les formes de l’imaginaire social, XVIIIe-XXIe siècles, Seyssel, Paris, Champ Vallon, 2010. 3 Cette formule de Pascal Bastien permet notamment de distinguer ces journaux de bourgeois parisiens des mémoires aristocratiques. Pascal Bastien, L’exécution publique à Paris au XVIIIe siècle. Une histoire des rituels judiciaires, Seyssel, Champ Vallon, 2006. Également Christian Jouhaud, Dinah Ribard, Nicolas Schapira, Histoire, littérature, témoignage. Écrire les malheurs du temps, Paris, Gallimard, 2009. 4 Arlette Farge, Vivre dans la rue à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Gallimard, 1992 1979, p. 12. 5 Le marché alimentaire étant un lieu populaire par excellence ». Jean-Michel Roy, Les marchés alimentaires parisiens et l’espace urbain du XVIIe au XIXe siècle », Histoire, économie et société, 1998, vol. 17, n° 4, p. 693-710 p. 705. 6 Gilles Chabaud, Vincent Milliot, Jean-Michel Roy, La géographie parisienne de l’accueil », in Daniel Roche dir., La ville promise. Mobilité et accueil à Paris, fin XVIIe-début XIXe siècle, Paris, Fayard, 2000, p. 115-170. 7 Arlette Farge, André Zysberg, Les théâtres de la violence à Paris au XVIIIe siècle », Annales ESC, 1979, vol. 34, n° 5, p. 984-1015. 8 Allan Potofsky, The Construction of Paris and the Crises of the Ancien Regime. The Police and the People of the Parisian Building Sites, 1750-1789 », French Historical Studies, hiver 2004, vol. 27, n° 1, p. 9-48 p. 23-24. 9 Olivier Zeller, Histoire de l’Europe urbaine. T. 3, La ville moderne, XVIe-XVIIIe siècle, Paris, Seuil, 2012 2003, p. 242. 10 Antoinette Fauve-Chamoux, Le surplus urbain des femmes en France préindustrielle et le rôle de la domesticité », Population, 1998, vol. 53, n° 1-2, p. 359-377 ; Sabine Juratic, Solitude féminine et travail des femmes à Paris à la fin du XVIIIe siècle », Mélanges de l’École française de Rome. Moyen-Âge, Temps modernes, 1987, vol. 99, n° 2, p. 879-900. 11 Chaque fois qu’une micro-analyse d’un territoire urbain est possible, elle montre des différences considérables entre les états, les niveaux de fortune et les modes d’habiter de populations géographiquement très proches ». Olivier Zeller, Espaces féminins et formes ségrégatives dans les villes d’Ancien Régime », in Annie Bleton-Ruget, Marcel Pacaut, Michel Rubellin dir., Regards croisés sur l’œuvre de Georges Duby. Femmes et féodalité, Lyon, Presses universitaires de Lyon, 2000, p. 301-312 p. 307-311. 12 Annik Pardailhé-Galabrun, Les déplacements des Parisiens dans la ville aux XVIIe et XVIIIe siècles. Un essai de problématique », Histoire, économie et société, 1983, vol. 2, n° 2, p. 205-253. 13 David Garrioch, Neighbourhood and community in Paris, 1740-1790, Cambridge, Cambridge University Press, 1986. 14 Arlette Farge, Vivre dans la rue à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Gallimard, 1992 1979, p. 26-38. 15 Dominique Godineau, Le rapport masculin-féminin dans l’espace urbain Paris, XVIIIe siècle-Révolution française », in Yvonne Knibiehler, Régine Goutalier, Catherine Marand-Fouquet, Éliane Richard dir., Marseillaises. Les femmes et la ville, des origines à nos jours, Paris, Côté-Femmes, 1993, p. 107-115 p. 108. 16 Dominique Godineau, Les déplacements dans Paris des femmes des faubourgs pendant la Révolution », in Pierre Pinon dir., Les traversées de Paris. Deux siècles de révolutions dans la ville, Paris, éd. du Moniteur, 1989, p. 29-34. 17 Laurence Fontaine, L’économie morale. Pauvreté, crédit et confiance dans l’Europe préindustrielle, Paris, Gallimard, 2008 ; Sabine Juratic, Nicole Pellegrin, Femmes, villes et travail en France dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle quelques questions », Histoire, économie et société, 1994, vol. 13, n° 3, p. 477-500. 18 Domestic chores preoccupied no one ». Olwen Hufton, Women and the Family Economy in Eighteenth-Century France », French Historical Studies, printemps 1972, vol. 9, n° 1, p. 1-22. 19 Arlette Farge, La vie fragile. Violence, pouvoirs et solidarités à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Hachette, 1986, p. 310-311 ; Arlette Farge, Jacques Revel, Logiques de la foule. L’affaire des enlèvements d’enfants, Paris 1750, Paris, Hachette, 1988. 20 Arlette Farge, évidentes émeutières », in Natalie Z. Davis, Arlette Farge dir., Histoire des femmes en Occident, XVIe-XVIIIe siècle, Paris, Perrin, 2002 1991, p. 555-575. 21 Christian Jouhaud, Révoltes et contestations d’Ancien Régime », in André Burguière, Jacques Revel dir., Histoire de la France, vol. 3, Les conflits, Paris, Seuil, 1990, p. 70 ; Déborah Cohen, La nature du peuple..., op. cit., p. 51-56. 22 Catherine Denys, La territorialisation policière dans les villes au XVIIIe siècle », RHMC, 2003, 50-1, n° Espaces policiers, XVIIe-XXe siècles », p. 13-26 p. 13-14. 23 La charge de lieutenant du prévôt de Paris pour la police, créée par l’édit de 1667, devient en 1674 la charge de lieutenant général de police. Celui-ci dépend directement du roi. Sur les découpages successifs des quartiers de Paris René Pillorget, Jean de Viguerie, Les quartiers de Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles », RHMC, juin 1970, vol. 17, no 2, p. 253‑277 ; Robert Descimon, Jean Nagle, Les quartiers de Paris du Moyen Âge au XVIIIe siècle. Évolution d’un espace plurifonctionnel », Annales ESC, 1979, vol. 34, no 5, p. 956-983. 24 Nicolas Delamare, Traité de la police, Paris, chez J. et P. Cot, 1705-1719, livre i, titre vi. 25 Arrêt du conseil du 14 janvier 1702 Nouvelle division de Paris en vingt Quartiers », et Déclaration qui confirme la nouvelle division de Paris en vingt Quartiers, registrée au Parlement le 5 janvier 1703 », 12 décembre 1702. Nicolas Delamare, Traité de la police, op. cit., livre i, titre vi, chap. ix, p. 94-96. 26 Jean de La Caille, Description de la ville et des fauxbourgs de Paris en vingt planches, dont chacune représente un des vingt quartiers suivant la division qui en a esté faite par la Déclaration du Roy du 12 décembre 1702 renduë en execution de l’Edit du mois de décembre 1701, Paris, 1714. 27 Selon une des justifications de ce découpage avancée au début de ce texte Sa Majesté estant informée que les seize anciens Quartiers de la Ville & Fauxbourgs de Paris sont tres-inegaux dans leur estendüe ; qu’il y en a plusieurs qui se sont composez que de dix ou douze rües, pendant que d’autres en contiennent plus de soixante ». Nicolas Delamare, Traité de la police, op. cit., Nouvelle division de Paris en vingt Quartiers », 14 janvier 1702, p. 92. 28 Nicolas Vidoni, La lieutenance générale de police et l’espace urbain parisien. Pratiques, savoirs et contrôle du territoire 1667-1789 », Società e Storia, 2014, n° 145, p. 459-486 p. 466. 29 Alain Cabantous, Le quartier, espace vécu à l’époque moderne », Histoire, économie et société, 1994, vol. 13, n° 3, p. 427-439. 30 AN Y 15114B Précis des règlements des conseillers du roi, commissaires en son Châtelet », 21 août 1787. 31 David Garrioch suggère une lecture sexuée de cette utilisation de la police plutôt que de la justice par le peuple The justice dispensed by the police was also gendered justice, though the commissaires were more accessible to woman and more likely to make decisions on grounds of natural justice than were the ordinary courts ». David Garrioch, The people of Paris and their Police in the Eighteenth Century. Reflections on the Introduction of a “Modern” Police Force », European History Quaterly, oct. 1994, vol. 24, n° 4, p. 511-535 p. 526-527. 32 Arlette Farge, Le commissaire et la rue à Paris au XVIIIe siècle », Révoltes Logiques, automne-hiver 1977, n° 6, p. 7-23. 33 Des études de cas à l’échelle d’un quartier éclairent les pratiques quotidiennes des commissaires de police Cécile Colin, Pratiques et réalités d’un quartier de police à Paris dans la première moitié du XVIIIe siècle l’espace Saint-Eustache et le commissaire Pierre Régnard le Jeune 1712-1751 », Cahiers du CREPIF, mars 1992, n° 38, p. 119-130 ; Justine Berlière, Policer Paris au Siècle des Lumières. Les commissaires du quartier du Louvre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Paris, éd. École des chartes, 2012. 34 Un point sur cette question in Vincent Milliot, Un policier des Lumières, Seyssel, Champ Vallon, 2011, p. 114-115. 35 Jean Chagniot, Paris et l’armée. Étude politique et sociale, Paris, Économica, 1985, carte p. 128. 36 Jean Chagniot, Le Guet et la Garde de Paris à la fin de l’Ancien Régime », RHMC, 1973, vol. 20, n° 1, p. 58-71. 37 Rachel Couture, “Inspirer la crainte, le respect et l’amour du public” les inspecteurs de police parisiens, 1740-1789 », thèse de doctorat d’histoire, UQAM/Université de Caen Basse-Normandie, 2013. Cartes t. i, p. 337 sq. 38 Arlette Farge, Vivre dans la rue..., op. cit., p. 194-195. 39 Nicole Dyonet, Les procédures d’amortissement de l’effervescence populaire urbaine au XVIIIe siècle en France », in Bernard Barbiche, Jean-Pierre Poussou, Alain Tallon dir., Pouvoirs, contestations et comportements dans l’Europe moderne. Mélanges en l’honneur du professeur Yves-Marie Bercé, Paris, PUPS, 2005, p. 731-745. 40 Exemples de spatialisation des déplacements de mouvements populaires in Émile Ducoudray, Raymonde Monnier, Daniel Roche dir., Atlas de la Révolution française. T. 11, Paris, Paris, éd. de l’EHESS, 2000. Cartes par Dominique Godineau Propagation de l’émeute du 25 février 1793 », p. 49 et 104 – réalisée à partir des procès-verbaux des commissaires de police – et Itinéraires de la marche du 5 octobre » 1789, p. 65 et 111. 41 AN Y 10558 Emeute pour le Pain, arrivée le 3. May 1775 » archives du Châtelet de Paris, Grand Criminel. 42 BnF, manuscrits français ms. fr. 6682, p. 58. Ce Journal 1753-1789 est en cours d’édition cinq volumes parus Pascal Bastien, Sabine Juratic, Daniel Roche éd., Siméon-Prosper Hardy, Mes loisirs, ou Journal d’evenemens tels qu’ils parviennent à ma connoissance, Paris, Hermann, 2008-2014. 43 Aucune barricade n’est érigée à Paris entre la Fronde 1648 et 1827, hormis celles du faubourg Saint-Antoine en Prairial 1795. Mark Traugott, Les barricades dans les insurrections parisiennes rôles sociaux et modes de fonctionnement », in Alain Corbin, Jean-Marie Mayeur dir., La barricade, Paris, Publications de la Sorbonne, 1997, p. 71-81. 44 Robert Descimon, Les barricades de la Fronde parisienne. Une lecture sociologique », Annales ESC, avr. 1990, vol. 45, no 2, p. 397-422. 45 Au XVIIIe siècle, le pouvoir royal ne se trouve à Paris qu’entre 1715 et 1722, durant la Régence. D’où l’enjeu que constitue le retour du roi à Paris et la marche vers Versailles les 5 et 6 octobre 1789, précédée d’autres tentatives, notamment celle de gagne-deniers en grève au mois de janvier 1786. Marcel Rouff, Une grève de gagne-deniers en 1786 à Paris », Revue historique, 1910, t. 105, vol. 35, p. 332-347. Voir également Laurent Lemarchand, Paris ou Versailles ? La monarchie absolue entre deux capitales 1715-1723, Paris, CTHS, 2014. 46 Jean Chagniot, Paris et l’armée..., op. cit., p. 30. 47 BnF ms. fr. 6682 Ordre etabli pour la seurete et la tranquillité de Paris les jours de marché au pain », p. 62-63. 48 Idem. 49 Georges Rudé, La taxation populaire de mai 1775 à Paris et dans la région parisienne », Annales historiques de la Révolution française, 1956, n° 143, p. 139-179, et La taxation populaire de mai 1775 en Picardie, en Normandie et dans le Beauvaisis », Annales historiques de la Révolution française, 1961, n°165, p. 305-326. 50 La Populace Emeutée par les Troupes de Bandits et de Brigans qu’on disoit être entrés à Paris Principalement par les Portes St. Martin de la Conference et de Vaugirard ». BnF ms. fr. 6682, p. 58. 51 Bernard Lepetit, Les villes dans la France moderne 1740-1840, Paris, Albin Michel, 1988, p. 60-69. 52 Laurent Turcot, Le promeneur à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Gallimard, 2007, p. 135-207. 53 Les archives de ces commissaires, hormis celles de Labbé AN Y 12571 pour l’année 1725, sont lacunaires. Les documents étudiés ici sont donc les expéditions » de ces procès-verbaux, c’est-à-dire les copies de ces actes transmises à la juridiction du Châtelet de Paris pour être versées au dossier d’instruction. Ces papiers sont conservés dans les archives de la Chambre criminelle du Châtelet AN Y 10033. 54 Almanach Royal, pour l’année m. dccxxv., à Paris, chez Laurent d’Houry, 1725, p. 216. 55 AN Y 10033, procès-verbal du commissaire Chauvin, 9 juillet 1725. 56 AN Y 10033, procès-verbal du commissaire Delajarie, 9 juillet 1725. 57 Raymonde Monnier, Le Faubourg Saint-Antoine 1789-1815, Paris, Société des Études Robespierristes, 1981, p. 19. 58 Nicolas Delamare, Traité de la police, op. cit., livre i, titre vi, chapitre viii, Accroissemens & embellissemens de la Ville de Paris... », p. 87. 59 AN Y 10033, procès-verbal du commissaire Delajarie, 9 juillet 1725. 60 AN Y 10033, procès-verbal du commissaire Chauvin, 9 juillet 1725. L’hôtel des mousquetaires noirs, tout proche, se trouve rue de Charenton. D’après les documents, ceux-ci n’interviennent à aucun moment de l’émeute. 61 Une récente déclaration royale – 18 juillet 1724 – renforce la répression de la mendicité, assurée par les archers de l’Hôpital général. Sur la solidarité des classes populaires vis-à-vis des mendiant-e-s réprimé-e-s, voir Arlette Farge, Le mendiant, un marginal ? Les résistances aux archers de l’Hôpital dans le Paris du XVIIIe siècle », Cahiers Jussieu, 1979, n° 5, p. 312-329. 62 AN Y 12571, information, 26 juin 1725. 63 Déborah Cohen, Les espaces de la révolte. De la discipline à la sécurité et retour ? émeutes urbaines 1772/2005 », Labyrinthe, 2008, n° 29, p. 79-90. 64 Steven L. Kaplan, The Paris Bread Riot of 1725 », French Historical Studies, printemps 1985, vol. 14, n° 1, p. 23-56 p. 28. 65 Alain Thillay, Le faubourg Saint-Antoine et la liberté du travail sous l’Ancien Régime », Histoire, économie et société, 1992, vol. 11, n° 2, p. 217-236. 66 Le heurt avec la police se fait, à la fois symboliquement et très concrètement, autour du contrôle des grilles, que le peuple parvient à fermer ». Déborah Cohen, art. cit., p. 83. 67 AN Y 10033, procès-verbal du commissaire Chauvin, 9 juillet 1725. 68 AN Y 12571, procès-verbal du commissaire Labbé, 9 juillet 1725. 69 David Garrioch, La fabrique du Paris révolutionnaire, Paris, La Découverte, 2013 2002, p. 124. 70 Sa population est alors de l’ordre de 30 à 40 000 habitant-e-s. Alain Thillay, Le faubourg Saint-Antoine et ses “faux ouvriers”. La liberté du travail à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles, Seyssel, Champ Vallon, 2002, p. 24-26. 71 AN Y 12571, information, 13 juillet 1725. 72 AN AD III 4, n° 213-214 Sentence de mort », 16 juillet 1725. 73 Ce déplacement a été cartographié par Julie Allard. Julie Allard, La généalogie d’une figure..., op. cit., p. 243-245. 74 Pascal Bastien, L’exécution publique à Paris..., op. cit., p. 126. 75 Le principal objet de la justice n’est pas seulement de punir les criminels, c’est de donner au public sur les lieux où les crimes ont été commis des exemples ». François Serpillon, Code criminel ou Commentaire sur l’Ordonnance de 1670, Lyon, 1767, vol. i, p. 422, cité in ibid., p. 127. 76 Chronique de la Régence et du règne de Louis XV 1718-1763 ou Journal de Barbier, Paris, Charpentier, 1857, t. i, p. 399-400. 77 AN Y 12571, procès-verbal du commissaire Labbé, 21 juin 1725. 78 La définition fameuse qu’en donne Furetière témoigne de ce point de vue populace. s. f. Terme collectif. Menu peuple ; la lie du peuple ; foule de petites gens. … Quand la populace est une fois émuë, & irritée, il est difficile de l’apaiser ». Antoine Furetière, Dictionnaire universel..., à La Haye et à Rotterdam, chez Arnoud et Reinier Leers, 1701, t. iii. 79 Arlette Farge, La vie fragile..., op. cit., p. 201 sq. 80 Gaël Rideau, La construction d’un ordre en marche les processions à Orléans XVIIe-XVIIIe siècles » in Gaël Rideau, Pierre Serna dir., Ordonner et partager la ville. XVIIe-XIXe siècle, Rennes, PUR, 2011, p. 137-154. 81 S’ils sont “assemblées”, donc englobés, les membres du peuple-plebs deviennent, avec les autres parties du peuple qui leur sont supérieures et auxquelles ils sont à la fois reliés et subordonnés, le peuple-populus. En revanche, “attroupés”, “amassés” par un farceur, un séditieux, “abandonnés” à leurs instincts ou en proie à la panique, ils sont “populace” ». Hélène Merlin-Kajman, “Populace”, “peuple” une simple affaire de classement ? », in Gilles Chabaud dir., Classement, déclassement, reclassement, de l’Antiquité à nos jours, Limoges, Presses Universitaires de Limoges, 2011, p. 71-93 p. 83. 82 AN Y 10033, procès-verbal du commissaire Chauvin, 9 juillet 1725. 83 Cette dissymétrie logique permet de régler la différence entre les deux parties d’un tout non par une opération de classification …, mais en faisant de l’une d’elles une partie de l’autre, laquelle se trouve promue de la sorte à représenter ainsi la classe entière, ce qui instaure de facto une relation hiérarchique entre elles deux la partie englobante, tout en restant, comme partie, de même niveau que la partie englobée, est cependant également d’un niveau logique supérieur à elle et la transcende ». Hélène Merlin-Kajman, op. cit., p. 79 et 83. 84 AN Y 12571, information, 11 juillet 1725. 85 Idem. 86 Idem. 87 Idem. 88 Idem. 89 AN Y 10033, interrogatoire d’Antoine Aubrot, 10 juillet 1725. 90 AN Y 12571, information, 11 juillet de page Pour citer cet article Référence électronique Clara Chevalier, Les lieux de la répression au prisme du genre la rue parisienne au croisement des pratiques émeutières et des pratiques policières XVIIIe siècle », Genre & Histoire [En ligne], 17 Printemps 2016, mis en ligne le 31 mai 2016, consulté le 16 août 2022. URL Haut de page
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Corporations "false workers" and the faubourg Saint-Antoine. Operating outside the norms and controls of the corporate world, "false workers" were viewed by the guilds as socially illicit, politically seditious, morally cankered, and technically inept. Located in "hidden rooms" throughout Paris and concentrated especially in the so-called "privileged places" governed by seigneurial
Les gastro-entérologues et hépatologues à Le Kremlin-Bicêtre sur Doctoome 125 gastro-entérologues et hépatologues sont référencés sur Doctoome à Le Kremlin-Bicêtre, dont 8 sont recommandés par la communauté ! Choisissez le gastro-entérologue et hépatologue qui vous convient à Le Kremlin-Bicêtre ! Qu’est-ce qu’un gastro-entérologue et hépatologue et quel est son rôle ? Le gastro-entérologue et hépatologue est un médecin spécialisé dans le traitement des maladies gastro-intestinales et celles du foie hépatologie. Il détecte également les maladies de l'œsophage, de l'estomac, de l'intestin grêle, du côlon et du rectum, du pancréas, de la vésicule biliaire et des voies biliaires et de la rate. Quand consulter un gastro-entérologue et hépatologueCertains troubles qui touchent le côlon, l’intestin grêle mais aussi l’estomac ou le pancréas, peuvent nécessiter des soins plus spécifiques que ceux généralement fournis par votre médecin gastro-entérologue détient un diplôme d’études spécialisées DES d’hépato-gastro-entérologie. Il est formé pour déceler les dysfonctionnements du système digestif et traiter des maladies affectant l'estomac, les intestins, l'œsophage, le pancréas, le côlon et le spécialiste est généralement hépatologue, une branche qui se concentre sur les maladies du foie. Les patients sont généralement envoyés vers un gastro-entérologue par leur médecin pouvez prendre rendez-vous avec un gastro-entérologue si vous présentez des symptômes comme des brûlures d’estomac, des douleurs abdominales, une constipation, des ballonnements ou des maladie qui touche les organes digestifs fait partie de l’étude du gastro-entérologue. Il pourra détecter des pathologies comme les polypes du côlon, le cancer gastrique et cancer du foie, la maladie de Crohn, la maladie Coeliaque mais aussi les ulcères et le reflux gastro-œsophagien. D’autres troubles comme les calculs biliaires, l’hémochromatose, la diverticulose, le syndrome du côlon irritable, la pancréatite, les hémorroïdes, les hépatites virales ou la cirrhose peuvent être soignés par le professionnel de pouvez également consulter un gastro-entérologue pour une chirurgie de l’ son gastro-entérologue et hépatologue comment s’y prendre ?Vous pouvez vous renseigner sur le site de l’ordre des médecins ou regarder sur Doctoome afin de voir si le praticien est proche de chez vous et dans quel délai il peut vous consulter un gastro-entérologue et hépatologue en ligne ?Vous pouvez poser des questions en téléconsultation, mais les examens nécessitent la présence du se passe une séance chez le gastro-entérologue et hépatologue ?Le gastro-entérologue débutera la consultation par vous poser plusieurs questions sur vos douleurs afin de déterminer les troubles et de comprendre à quels organes ils sont liés. Il peut aussi être amené à pratiquer un examen clinique centrés sur la zone abdominale. Au besoin, il réalisera d'autres examens sont les examens réalisés par un gastro-entérologue et hépatologue ?Il effectuera un examen clinique abdominal. Si besoin, des examens complémentaires pourront être prescrits comme une endoscopie pour analyser l’estomac, l’œsophage, l’intestin grêle ou le gastro-entérologue peut également effectuer une coloscopie qui permet d’étudier la paroi interne du côlon. Il arrive qu’un examen proctologique doit être effectué, le plus fréquent étant le toucher rectal. Enfin, le gastro-entérologue peut réaliser une échographie abdominale pour explorer de manière plus approfondie les organes de l’ est le prix d’une consultation chez un gastro-entérologue et hépatologue ?La consultation chez le gastro-entérologue et hépatologue est en secteur 1 de 46 euros. Le tarif peut-être de 30 euros pour un suivi régulier en secteur 1. En secteur, les tarifs sont plus chers et ces dépassements peuvent être pris en charge par votre consultation chez le gastro-entérologue et hépatologue est-elle remboursée ?Le patient est remboursé à hauteur de 70% par l’Assurance maladie. Le reste à charge est normalement remboursé par la mutuelle. 133rue du Faubourg Saint-Antoine, Paris, Île-de-France. Italian Restaurant · 188 tips and reviews. 72. La Grande Épicerie de Paris. 9.3. 38 rue de Sèvres, Paris, Île-de-France . Gourmet Shop · Saint Thomas d'Aquin · 177 tips and reviews. 73. Ober Mamma. 9.2. 107 boulevard Richard Lenoir, Paris, Île-de-France. Trattoria/Osteria · 156 tips and reviews. 74. Place de la

Accueil > Accessoires et pièces automobiles Accessoires et pièces automobiles Par ordre alphabétique Mon emplacement Inconnu Mon emplacement Cela vous permet de voir les magasins proches de chez vous ! Filtres Actuellement ouvert Ouverture du dimanche Ouvert aujourd'hui après Ouvert le A < 1 km Merlan Et Compagnie- 38 Rue Bretagne Paris 03 B < 1 km Etablissements Jacques- 11 Rue Chapon Paris 03 C < 1 km Juju SARL- 5 Rue De Tracy Paris D < 1 km Aneth- 54 Rue Des Lombards Paris E 1,25 km Youna Pneus Le Relais de la Batterie- 126 Rue Saint Maur Paris F 1,54 km Rose De France- 24 Galerie De Chartres, JARDINS DU PALAIS ROYAL Paris G 1,56 km Starplayer- 16 Rue Lagrange Paris H 1,66 km Agro Distribution- 8 Cite Paradis Paris I 1,68 km Audebert Jean- Philippe- 88 Boulevard Saint Germain Paris J 1,78 km Etablissement Sapor- 124 R Du Faubourg Saint Antoine Paris Précédent Suivant Plus de Accessoires et pièces automobiles en France Tous les Accessoires et pièces automobiles sont fermés ? Dans ce cas, essayez l'une des Banques ci-dessous ! Horaires d’ouverture Accessoires et pièces automobiles Sur cette page, vous voyez un aperçu des horaires d'ouverture des commerces dans la catégorie 'Accessoires et pièces automobiles'. Sélectionnez l'une des enseignes pour plus d'informations sur les horaires d'ouverture, les nocturnes et les ouvertures du dimanche de en question.

99193 rue du Faubourg Saint-Antoine, 11e arrondissement 920 rue Hallé, 14e arrondissement 98-16 cité Lepage, 168 bd de la Villette, 19e arrondissement Travaux sans autorisation : 926 allée Thomy-Thierry – 25 avenue Charles Floquet, 7e arrondissement 933 rue de la Faisanderie, 16e arrondissement 9112 rue Lepic, 1 rue de la Mire, 18e arrondissement Assistaient à la séance :
Please enter your username or email address. You will receive a link to create a new password via email. Cinqmembres de la famille parisienne des Le Camus ont été marchands apothicaires-épiciers de père en fils, depuis la fin du règne de Charles VII jusqu’au règne de Louis XIV, soit pendant près de deux siècles. Quatre d’entre eux se prénommèrent Nicolas, le cinquième fut Jehan. Nicolas I exerça son métier rue Saint-Antoine, Nicolas II et Jehan habitèrent le quartier des Halles

1. rue Villédo, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Palais-Royal 149 tips and reviews2. Ten rue de la Grange aux Belles, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Porte Saint-Martin 157 tips and reviews3. L'Avant carrefour de l'Odéon, Paris, Île-de-FranceWine Bar Odéon 182 tips and reviews4. Little rue Grégoire de Tours, Paris, Île-de-FranceBreton Restaurant Saint-Germain-des-Prés 37 tips and reviews5. Maison rue des Martyrs, Paris, Île-de-FranceBakery Rochechouart 19 tips and reviews6. Bread & rue de Fleurus, Paris, Île-de-FranceBakery Notre-Dame-des-Champs 39 tips and reviews8. Marché Couvert rue du Château d’Eau Rue Bouchardon, Paris, Île-de-FranceFarmers Market Porte Saint-Martin 13 tips and reviews9. rue Debelleyme, Paris, Île-de-FrancePastry Shop Enfants-Rouges 40 tips and reviews11. Blé rue Antoine Vollon Rue du Faubourg Saint-Antoine, Paris, Île-de-FranceBakery Quinze-Vingts 107 tips and reviews13. Jardin des Valhubert Rue Buffon, Paris, Île-de-FranceBotanical Garden Jardin des Plantes 129 tips and reviews15. Luxembourg du LuxembourgPlace Edmond Rostand Rue de Médicis, Paris, Île-de-FranceGarden Odéon 594 tips and reviews16. rue de Charonne, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Roquette 79 tips and reviews17. rue de Charonne, Paris, Île-de-FranceSeafood Restaurant Roquette 73 tips and reviews18. Jean-Paul rue Saint-Honoré, Paris, Île-de-FranceChocolate Shop Place Vendôme 56 tips and reviews19. Sébastien rue des Pyramides, Paris, Île-de-FranceDessert Shop Palais-Royal 15 tips and reviews20. Buvette rue Henry Monnier, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Saint-Georges 122 tips and reviews21. Maison bis avenue Franklin Roosevelet, Paris, Île-de-FranceBakery 9 tips and reviews22. place Gaillon, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Gaillon 31 tips and reviews23. Marché Richard Lenoir, Paris, Île-de-FranceMarket Roquette 48 tips and reviews24. place des Vosges, Paris, Île-de-FranceTea Room Temple 103 tips and reviews25. place du Trocadéro Avenue Kléber, Paris, Île-de-FranceTea Room Chaillot 369 tips and reviews26. Sadaharu Aoki rue de Vaugirard, Paris, Île-de-FranceDessert Shop Notre-Dame-des-Champs 34 tips and reviews27. Sadaharu Lafayette Gourmet 1er étage 40 boulevard Haussmann, Paris, Île-de-FranceDessert Shop Chaussée-d'Antin 10 tips and reviews28. Sadaharu boulevard de Port-Royal, Paris, Île-de-FranceDessert Shop Val-de-Grâce 18 tips and reviews29. Sadaharu rue Pérignon, Paris, Île-de-FranceDessert Shop Tour Eiffel - Parc du Champ-de-Mars 18 tips and reviews30. L'Ami rue du Vertbois, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Arts et Métiers 31 tips and reviews31. Miss rue Saint-Antoine, Paris, Île-de-FranceBakery Hôtel-de-Ville 38 tips and reviews32. avenue Victor Hugo, Paris, Île-de-FranceBakery Passy 40 tips and reviews33. La Flûte rue des Pyrénées, Paris, Île-de-FranceBakery Père-Lachaise 8 tips and reviews34. Kinugawa rue du Mont Thabor, Paris, Île-de-FranceJapanese Restaurant Place Vendôme 43 tips and reviews36. Le rue Tiquetonne, Paris, Île-de-FranceCafé 21 tips and reviews37. Le Relais rue Joseph de Maistre, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Grandes-Carrières 32 tips and reviews38. Le Relais rue des Abbesses, Paris, Île-de-FranceSouthwestern French Restaurant Clignancourt 67 tips and reviews39. Chez rue Gassendi, Paris, Île-de-FranceSouthwestern French Restaurant Montparnasse 26 tips and reviews40. Francis rue Caulaincourt, Paris, Île-de-FranceGastropub Clignancourt 32 tips and reviews42. rue du Faubourg Saint-Antoine, Paris, Île-de-FranceItalian Restaurant 6 tips and reviews44. Place Sainte-Marthe Rue du Châlet, Paris, Île-de-FrancePlaza Hôpital Saint-Louis 4 tips and reviews45. Folks & Sparrows14 rue Saint-Sébastien, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Saint-Ambroise 21 tips and reviews46. Partisan3 rue Rougemont, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Faubourg-Montmartre 17 tips and reviews48. La Prune Folle33 rue de Crussol, Paris, Île-de-FranceTapas Restaurant 24 tips and reviews49. La Ferme de bis cour des Petites Ecuries Rue Saint-Denis, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Porte Saint-Denis 18 tips and reviews51. Artisan14 rue Bochart de Saron, Paris, Île-de-FranceCocktail Bar Rochechouart 25 tips and reviews52. rue Lemercier, Paris, Île-de-FranceItalian Restaurant Épinettes 10 tips and reviews53. Frenchie to rue du Nil, Paris, Île-de-FranceSandwich Place 142 tips and reviews54. Holybelly Rue Lucien Sampaix, Paris, Île-de-FranceBreakfast Spot Porte Saint-Martin 234 tips and reviews55. rue de la Fontaine du But, Paris, Île-de-FranceArepa Restaurant Clignancourt 40 tips and reviews56. Chez rue Stanislas, Paris, Île-de-FranceLyonese Bouchon Notre-Dame-des-Champs 8 tips and reviews57. Le café qui rue Caulaincourt rue Tourlaque, Paris, Île-de-FranceCafé Grandes-Carrières 49 tips and reviews58. Mamie rue du Cherche-Midi Rue de l'Abbé Grégoire, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Notre-Dame-des-Champs 43 tips and reviews59. Coutume rue de Babylone, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Invalides 287 tips and reviews60. Rose Bakery Tea Bon Marché Rive Gauche 2ème étage, Paris, Île-de-FranceTea Room Saint Thomas d'Aquin 26 tips and reviews61. Les Bonnes rue du Pas de la Mule, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Temple 37 tips and reviews62. Café rue des Martyrs, Paris, Île-de-FranceBreakfast Spot Rochechouart 70 tips and reviews63. Nanashi57 rue Charlot, Paris, Île-de-FranceJapanese Restaurant Enfants-Rouges 129 tips and reviews64. Le Café du rue du Commerce, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Grenelle 53 tips and reviews65. La avenue de la Motte-Picquet, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Grenelle 15 tips and reviews66. et 52 rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, Paris, Île-de-FranceFurniture / Home Store Hôtel-de-Ville 51 tips and reviews67. Le Coq rue Lepic Rue d'Orchampt, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Clignancourt 46 tips and reviews68. Le Ribouldingue10, Rue Saint Julien Le Pauvre, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Sorbonne 4 tips and reviews69. Bistro rue Volnay, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Gaillon 7 tips and reviews70. L'Ami rue Malar, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Gros-Caillou 95 tips and reviews71. Les rue Gay-Lussac, Paris, Île-de-FranceBistro Val-de-Grâce 94 tips and reviews72. Le rue Victor Massé, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Saint-Georges 75 tips and reviews73. La Table d' rue Eugène Sue, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Clignancourt 14 tips and reviews74. Le 6 Paul rue Paul Bert Impasse Charles Petit, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant 51 tips and reviews75. rue Mondétour, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Les Halles 85 tips and reviews77. Haï quai de Jemmapes, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Porte Saint-Martin 20 tips and reviews78. rue Guillaume Tell, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Plaine-Monceau 25 tips and reviews80. Privé de rue Lallier, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Rochechouart 25 tips and reviews82. Le Petit rue Cler, Paris, Île-de-FranceSouthwestern French Restaurant Gros-Caillou 86 tips and reviews83. rue Richer, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Porte Saint-Denis 127 tips and reviews85. À la Biche au Bois45 avenue Ledru-Rollin, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Quinze-Vingts 29 tips and reviews86. Boco3 rue Danielle Casanova, Paris, Île-de-FranceRestaurant Place Vendôme 23 tips and reviews87. Bistrot rue de la Vrillière, Paris, Île-de-FranceBistro Palais-Royal 86 tips and reviews88. ter rue Marcadet, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Goutte d'Or 96 tips and reviews89. Craft24 rue des Vinaigriers, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Porte Saint-Martin 90 tips and reviews90. Kawaii Café20 rue de Nemours, Paris, Île-de-FranceBar 11 tips and reviews91. Martine rue Cler, Paris, Île-de-FranceIce Cream Shop Gros-Caillou 7 tips and reviews93. rue Saint-Louis-en-l'Île, Paris, Île-de-FranceIce Cream Shop Notre-Dame 336 tips and reviews94. Le Bac à rue du Bac, Paris, Île-de-FranceIce Cream Shop Saint Thomas d'Aquin 17 tips and reviews95. Hugo & boulevard Raspail, Paris, Île-de-FrancePastry Shop Saint Thomas d'Aquin 19 tips and reviews96. Chez rue des Cinq-Diamants Rue Jonas, Paris, Île-de-FranceBasque Restaurant 228 tips and reviews97. boulevard de Reuilly, Paris, Île-de-FranceIce Cream Shop 27 tips and reviews99. Hexagone rue du Château, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Plaisance 30 tips and reviews100. Treize rue des Saints-Pères, Paris, Île-de-FranceCafé Saint-Germain-des-Prés 2 tips and reviews101. You avenue Victor Hugo, Paris, Île-de-FranceCafé Passy 6 tips and reviews103. Baguett's rue de Richelieu, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Palais-Royal 13 tips and reviews104. rue de Saintonge Rue de Normandie, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Enfants-Rouges 65 tips and reviews105. rue Chapon, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Temple 168 tips and reviews106. Café avenue de la Bourdonnais Rue de Monttessuy, Paris, Île-de-FranceCafé Gros-Caillou 21 tips and reviews108. Cream50 rue de Belleville Place Fréhel, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Belleville 39 tips and reviews110. Blackburn Coffee52 rue du Faubourg Saint-Martin, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Porte Saint-Martin 67 tips and reviews111. Café galerie de Montpensier, Paris, Île-de-FranceCafé Palais-Royal 114 tips and reviews112. Café Oberkampf3 rue Neuve Popincourt, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Saint-Ambroise 65 tips and reviews113. Coffee rue Saint-Sébastien, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Saint-Ambroise 24 tips and reviews114. Le 53 rue du Général Renault, Paris, Île-de-FranceLounge Saint-Ambroise 1 tip115. L' rue des Barres, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Hôtel-de-Ville 44 tips and reviews116. Chez boulevard du Montparnasse, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Notre-Dame-des-Champs 8 tips and reviews117. Chez rue Guisarde, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Odéon 24 tips and reviews118. Chez rue Christine, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant 21 tips and reviews119. Port de l'ArsenalBoulevard de la Bastille, Paris, Île-de-FranceHarbor / Marina Quinze-Vingts 20 tips and reviews120. rue de la Butte aux Cailles, Paris, Île-de-FranceBar 32 tips and reviews122. L'Imprévu rue Quincampoix, Paris, Île-de-FranceBar Hôtel-de-Ville 41 tips and reviews123. La rue Saint-Martin, Paris, Île-de-FranceBar Temple 36 tips and reviews124. Bouillon rue Racine, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Odéon 65 tips and reviews125. Rosa Avenue de la Cascade Rue Botzaris, Paris, Île-de-FranceBeer Garden Buttes-Chaumont, Paris 128 tips and reviews127. Café rue Dupetit-Thouars, Paris, Île-de-FranceCafé Enfants-Rouges 69 tips and reviews128. Une Glace à rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, Paris, Île-de-FranceIce Cream Shop Hôtel-de-Ville 40 tips and reviews130. KB avenue Trudaine 62 rue des Martyrs, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Rochechouart 302 tips and reviews131. rue de la Roquette, Paris, Île-de-FranceCafé Roquette 29 tips and reviews132. La rue de Jarente, Paris, Île-de-FranceTapas Restaurant Hôtel-de-Ville 113 tips and reviews133. rue du Louvre Rue Coquillière, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Les Halles 39 tips and reviews134. rue Charles François Dupuis Rue Dupetit-Thouars, Paris, Île-de-FranceBistro Enfants-Rouges 127 tips and reviews135. boulevard Beaumarchais, Paris, Île-de-FranceRestaurant Saint-Ambroise 4 tips and reviews136. Ober boulevard Richard Lenoir, Paris, Île-de-FranceTrattoria/Osteria 156 tips and reviews138. Maison bis rue Amelot, Paris, Île-de-FranceTea Room Saint-Ambroise 8 tips and reviews139. Boot rue du Pont aux Choux, Paris, Île-de-FranceCafé Temple 78 tips and reviews143. Grand Mosque of ParisGrande Mosquée de Paris2 bis place du Puits de l’Ermite, Paris, Île-de-FranceMosque Jardin des Plantes 53 tips and reviews144. rue Saint-Augustin, Paris, Île-de-FranceBookstore Gaillon 7 tips and reviews145. Carl rue Censier, Paris, Île-de-FranceDessert Shop Jardin des Plantes 26 tips and reviews146. Gérard Rue de Seine, Paris, Île-de-FrancePastry Shop Odéon 51 tips and reviews149. Gâteaux Thoumieux58 rue Saint-Dominique, Paris, Île-de-FranceDessert Shop Gros-Caillou 8 tips and reviews150. Jacques rue de Varenne, Paris, Île-de-FranceChocolate Shop Saint Thomas d'Aquin 3 tips and reviews151. Un Dimanche à Paris4-6-8 cour du Commerce Saint-André, Paris, Île-de-FranceCafé Saint-Germain-des-Prés 69 tips and reviews152. rue Montorgueil, Paris, Île-de-FrancePastry Shop 82 tips and reviews154. Pain de rue Rambuteau, Paris, Île-de-FranceBakery Temple 21 tips and reviews155. À la Mère de rue du Faubourg Montmartre, Paris, Île-de-FranceCandy Store Faubourg-Montmartre 18 tips and reviews157. Bistrot Jadis208 rue de la Croix Nivert, Paris, Île-de-FranceBistro Saint-Lambert 10 tips and reviews158. La rue de la Croix Nivert, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant 27 tips and reviews159. Le boulevard Saint-Germain Rue du Four, Paris, Île-de-FranceCoffee Shop Saint-Germain-des-Prés 69 tips and reviews160. Joséphine Chez rue du Cherche-Midi, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Notre-Dame-des-Champs 30 tips and reviews163. 134 RDT134 rue de Turenne, Paris, Île-de-FranceBakery Enfants-Rouges 13 tips and reviews164. Les rue de Picardie, Paris, Île-de-FranceFrench Restaurant Enfants-Rouges 50 tips and reviews165. Point quai de Valmy Canal Saint-Martin, Paris, Île-de-FranceBar Hôpital Saint-Louis 109 tips and reviews166. Kilo rue de la Verrerie, Paris, Île-de-FranceClothing Store Hôtel-de-Ville 14 tips and reviews168. boulevard Beaumarchais, Paris, Île-de-FranceClothing Store Temple 172 tips and reviews

Louerun local commercial : 295 rue du Faubourg Saint Antoine 75011 Paris ( Paris 11e) 295 rue du Faubourg Saint Antoine. Magnifique local commercial, en RDC 64m2 + SS 40m2, rénové, avec peu de contrainte porteuse et un linéaire de vitrine 6m. Enseignes présentes. Situation & accés. Métro Nation: L1,2,9,6 et RER A . 104 m2 Loyer HT HC : 4000 euros Cartographie des travaux de la Commission du Vieux Paris Les photographies de la Commission du Vieux ParisParmi les missions de la Commission du Vieux Paris figure la réalisation de campagnes photographiques pour documenter, arrondissement par arrondissement, les édifices dont la conservation était souhaitable. L’entreprise appelée Casier artistique et archéologique » a permis de rassembler entre 1916 et le début des années 1930 plus de 6200 photographies sur plaques de verre illustrant les quelques 2000 dossiers portant aussi bien sur des hôtels particuliers, des immeubles de rapport, que des équipements publics ou des ensembles industriels. Ces images, uniques pour l’histoire de la capitale, portent témoignage d’un Paris souvent disparu et sont essentiellement dues à deux photographes, Charles Lansiaux et son successeur Edouard Desprez. D’autres reportages furent réalisés au fil des demandes de démolitions, pour garder des traces du bâti destiné à disparaître. Le médium passe alors progressivement de la plaque de verre au négatif cartographique, mis au point par le département d’histoire de l’architecture et archéologie de la Ville de Paris DHAAP et le consortium scientifique Paris Time Machine, référence la totalité des clichés issus du Casier et une partie des relevés avant démolition effectués dans les années 1960 et 1970. Il sera progressivement enrichi, en fonction de l’avancement des campagnes de numérisation en cours Cartographie des travaux de la Commission du Vieux Paris Les adresses examinées par la Commission du Vieux ParisPendant la suspension de ses séances plénières, le DHAAP a travaillé activement à améliorer la visibilité des travaux de la carte des adresses passées en CVP pour la période des années 1960 à nos jours est à présent mise en ligne est optimisé pour Google Chrome© ou Firefox©.D’autres données et images viendront progressivement s’ajouter à celles-ci. Les données cartographiques sont en cours d’enrichissement. À terme, les vœux seront enregistrés pour la période 1898 à nos jours. Actualités - Les séances plénières de Commission du Vieux Paris ont repris le mardi 26 janvier 2021. La séance de reprise a été ouverte par Karen Taieb, Adjointe à la Maire de Paris en charge du patrimoine , de l’histoire de Paris et des relations avec les Cultes, dont voici l’intervention. Le pôle archéologique de la Ville de Paris Découvrir le pôle archéologique de la Ville de Paris Le pôle histoire de l'architecture Il assure en premier lieu le secrétariat permanent de la Commission du Vieux Paris. Le service et le secrétaire général de la Commission du Vieux Paris proposent une fois par mois au président de la Commission l’ordre du jour d’une séance plénière au cours de laquelle sont examinés les dossiers voir plus bas le Fonctionnement de la Commission.Il produit des analyses historiques et patrimoniales sur des adresses, des sites, des secteurs à destination des services de la Ville secrétariat général du maire, autres services de la direction des Affaires culturelles, autres directions, mais aussi à destination des bailleurs, des aménageurs publics SNCF, RATP, sociétés d'économie mixte.Il assure un service de veille patrimoniale et de conseils scientifiques à destination du public, via son secrétariat et son centre de documentation voir plus loin Les Archives, La Bibliothèque, Les Contacts. Le DHAAP est dirigé par un architecte-voyer en chef, spécialiste du patrimoine. L'équipe du pôle histoire de l'architecture est composée de profils variés, capables de répondre à ses missions très diverses un architecte spécialiste du patrimoine, deux historiens spécialistes de l'architecture et de l'urbanisme à l'époque moderne et contemporaine. Tous sont formés aux différents outils de médiation publications écrites et en ligne, montage d'exposition, etc., mais cette mission est principalement assurée par un historien, qui a un profil axé sur les travaux de communication et d'inventaire du patrimoine. Le service est consulté par la direction de l'Urbanisme, qui lui transmet les permis de construire, de démolir et les déclarations préalables susceptibles de revêtir un enjeu patrimonial, afin de recueillir un avis historique. Si un enjeu patrimonial est soupçonné, les agents organisent une visite de l'adresse, accompagnés du propriétaire du lieu, de l'architecte missionné, et réalisent un reportage photographique de l'existant, tout en vérifiant l’ancienneté du bâtiment et son degré d'authenticité, toujours dans le but d'évaluer la problématique patrimoniale du dossier. Le reportage photographique a deux buts premièrement conserver un témoignage de l'état existant avant travaux et deuxièmement permettre une présentation de l'adresse aux membres de la Commission du Vieux Paris si cela est jugé fonctionnement est exactement le même lorsque des opérateurs privés envisagent des travaux. Ils peuvent alors se rapprocher du DHAAP au stade d'une étude de faisabilité, en lui transmettant un dossier synthétique de présentation de l'adresse et du dossier est jugé sensible d'un point de vue patrimonial, les historiens dressent l'historique de l'adresse ou du site en procédant aux recherches en archives et en bibliothèque date de construction, modifications antérieures, mutations de propriétés, etc.. Ils rédigent une fiche détaillée qui présente l'existant et le projet, fiche qui est jointe au document de séance de Commission du Vieux Paris pour permettre son instruction en séance plénière. Après l'exposé du secrétaire général devant les membres, un débat est ouvert et un vœu est émis, qui contient des conseils pour préserver l'intérêt historique et patrimonial du bâti ou du paysage parisien. Les vœux émis par la CVP ont un caractère consultatif, de conseil, à destination des décideurs de l’administration et du maire de Paris, signataire des autorisations d’urbanisme. La Commission du Vieux Paris L'Historique En 1897, est instituée au sein de la Préfecture de la Seine une Commission du Vieux Paris chargée de rechercher les vestiges du vieux Paris, de constater leur état actuel, de veiller, dans la mesure du possible, à leur conservation, de suivre, au jour le jour, les fouilles qui pourront être entreprises et les transformations jugées indispensables, et d’en conserver des preuves authentiques » Procès-verbaux de la Commission du Vieux Paris, 28 janvier 1898. La Commission est fondée à l'initiative de deux personnalités premièrement Alfred Lamouroux 1840-1900, docteur en médecine, pharmacien, conseiller municipal du 1er arrondissement, conseiller général de la Seine et membre de plusieurs sociétés savantes Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, Société des Amis des Monuments parisiens et, deuxièmement, par le Préfet de la Seine Justin de Selves 1848-1934 en fonction de 1896 à 1911. Lamouroux en sera le vice-président, le préfet assurera quant à lui la présidence de droit. La Commission est composée d’élus du Conseil municipal et à partir de 1904 d'élus du Conseil général de la Seine, de chefs de service de l’administration préfectorale et d'experts ou techniciens » pour reprendre la terminologie utilisée alors. La Commission s’est fixée plusieurs objectifs et s’est pour cela dotée, par cooptation de ses membres, de sous-commissions extraits du Procès-verbal de la Commission du Vieux Paris, 28 janvier 1898 Inventaire sous-commission chargée de l’inventaire de tout ce qui a été signalé d’important par les historiens et recherches de ce qui a pu être oublié ». Fouilles sous-commission chargée de la surveillance des fouilles archéologiques et démolitions ; étude des nivellements, alignements pouvant modifier la topographie de Paris et menacer les monuments ». Voir la page du Pôle archéologique de la Ville de Paris. Aspects sous-commission chargée de la conservation des aspects à l'aide de la photographie et des divers procédés artistiques, de façon à assurer le souvenir des parties de la ville appelées forcément à disparaître, ou présentant un caractère pittoresque ». Cette organisation a peu à peu évolué, guidée par ses secrétaires généraux pour la plupart figures incontournables de l’historiographie parisienne comme l’historien et archiviste Lucien Lambeau, secrétaire de la CVP 1897-1914 puis membre 1914-1927 ; l'archiviste-paléographe Marcel Poëte, nommé membre de droit en 1907, en tant que conservateur de la BHVP, il l’est resté durant son secrétariat 1914-1920 ; l’historien et rédacteur à la Préfecture Elie Debidour, membre du Comité national des travaux historiques et scientifiques 1904-1917, secrétaire adjoint de la CVP 1917-1920, secrétaire 1920-1955 puis membre de la CVP 1955-1963 ; le chartiste Michel Fleury, secrétaire de la CVP 1955-1975 puis vice-président 1975-2001 ; l’historien d’art François Loyer vice-président et secrétaire général 2002-2007 ; l’architecte et historienne Marie-Jeanne Dumont secrétaire générale 2007-2011 ; l'historien de l'Art François Robichon 2012-2013 ; le conservateur général du Patrimoine Daniel Imbert, Secrétaire général 2013-2020. Jusqu’au secrétariat de Michel Fleury, la Commission fonctionnait exclusivement grâce aux contributions de ses membres. Mais elle se dote progressivement d’un service scientifique et administratif composé d'archéologues, historiens, architectes et photographes, qui préparent ses séances. En 2004, le secrétariat permanent de la CVP entre dans le domaine des services administratifs de la municipalité parisienne. Si les permis de démolir étaient envoyés régulièrement depuis les années 1960, c’est à compter de cette date que la consultation de la CVP, par l’intermédiaire du DHAAP, devient une démarche plus systématique, sans pour autant être obligatoire. Les Statuts actuels Depuis 2003, les 55 membres siègent pour la durée de la mandature, conformément aux prescriptions du Code général des Collectivités territoriales. La Commission est présidée par la Maire de Paris, membre de droit, ou son représentant. 14 élus, représentant tous les groupes politiques, sont désignés par le Conseil de Paris. Les personnalités qualifiées sont nommées par la Maire de Paris. Le 24 octobre 2014, Anne Hidalgo a dévoilé la composition de la Commission du Vieux Paris. Celle-ci respecte la parité femme-homme, selon les souhaits de la Maire de Paris. Feuille de route de Madame le Maire au Président de la 136 ko Les statuts de la Commission du Vieux Paris adoptés en 2003 111 ko Modification des statuts de la CVP votée par le Conseil de Paris en 2011 59 ko Modification des statuts de la CVP votée en décembre 2020 19,9 ko Voeu adopté par le Conseil de Paris en septembre 2014 1,58 Mo Jean-François LEGARET est Président de la Commission du Vieux a été Conseiller du 1er arrondissement 1983-1989, Conseiller de Paris 1989-2000 et Maire du 1er arrondissement 2000-2020, Adjoint au Maire de Paris chargé du Domaine et des Concessions de 1995 à 1997 et des Finances et des Affaires Economiques de 1997 à 2001, et Conseiller Régional d’Île-de-France de 2010 à a par ailleurs été Président du Port Autonome de Paris de 1997 à 2001 et Président du GIP Maximilien portail des marchés publics franciliens de 2015 à 2021. Simon Texier est professeur des universités. Historien de l’art spécialisé en architecture et urbanisme, il enseigne à l'Université de Picardie Jules-Verne Amiens et à l'Ensa de Paris-Belleville. Il a écrit ou dirigé une trentaine d’ouvrages, pour une grande part consacrés à Paris notamment Paris contemporain en 2005 et Paris. Panorama de l’architecture, de l’antiquité à nos jours en 2012 et assuré le commissariat de nombreuses expositions pour l'Action artistique de la Ville de Paris sur les canaux, les églises du XXe siècle, les parcs et jardins, le Pavillon de l'Arsenal sur l'espace public, la couleur et les immeubles des années 1950 et la Cité de l'architecture et du patrimoine sur Georges-Henri Pingusson et Pierre Parat. En 2015, il publie Une histoire de l’architecture des XXe et XXIe siècles Beaux-Arts Editions. Depuis 2008, il dirige par ailleurs les collections Carnets d’architectes » et Carnets d’architecture » aux Editions du patrimoine. La composition Ann-José ARLOT, architecte, Cheffe de l'Inspection générale des Affaires Culturelles, Ministère de la BASSIERES, Docteur en histoire de l’architecture, maître-assistante associée dans les Écoles nationales supérieures d'architecture de Paris, spécialiste de l’urbanisme patrimonial parisien en lien avec les questions d’ BENDIMERAD, architecte, enseignant à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Belleville, a travaillé sur les questions de densité et sur le grand Paris atelier et conseil scientifique. Publications sur l’histoire de l’ BLANCHON, architecte, maître de Conférences à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles. Recherche historique centrée sur le contexte urbain de l’après –guerre 1939-1975. Autrice de travaux sur le paysage et les paysagistes durant les 30 BOWIE, historienne d’art, professeur en Histoire et cultures architecturales à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La-VilletteXavier BRUNNQUELL, architecte, enseignant à l’école nationale supérieure d’architecture de VersaillesDominique CERCLET, ancien conservateur régional DRAC Ile de France jusqu’en 2018, a publié sur les questions de restauration d’architecture et de CHASLIN, architecte et critique d’architectureFrançois CHATILLON, architecte en chef des monuments historiquesGrégory CHAUMET, président de l’association Paris HistoriquePaul CHEMETOV, architecteBernard DESMOULIN, architecte académicien, enseignant à l’école d’architecture de Paris-Val de Seine, membre de l'Académie des beaux-artsPierre-Antoine GATIER, architecte en chef des monuments historiquesBernard GAUDILLERE, ancien président de la CVPBérénice GAUSSUIN, architecte du patrimoine, maître assistant associée en histoire de l’architecture à l’École nationale supérieure d’architecture Paris-MalaquaisMireille GRUBERT, ancienne directrice de l’École de ChaillotMoïra GUILMART, ancienne présidente de la CVP, ancienne adjointe au Maire de Paris chargée du patrimoineCharlotte HUBERT, architecte en chef de monuments historiquePaul LANDAUER, architecte, enseignante à l'école d'architecture de la ville & des territoires Paris-Est sur les sujets de transformationSoline NIVET, architecte, maître assistante à l’ENSA Paris-MalaquaisJacqueline OSTY, paysagiste, Grand Prix de l'urbanisme 2020, enseignante à l'École nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois Loir-et-CherCaroline POULIN, architecte et urbanisteDominique ROUILLARD, architecte, docteure en histoire de l’art, enseignante chercheuse à l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-MalaquaisPhilippe SIMON, architecte urbaniste, architecte conseil de l’État, enseignant chercheur à l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais, auteur de nombreux ouvrages et articles sur le logement et l’histoire de la villeGéraldine TEXIER RIDEAU, architecte, historienne co-auteur de Places de Paris, XIXe-XXe- siècles »Alice THOMINE, archiviste paléographe diplômée de l’École des Chartes, conservatrice du patrimoine M. Jacques BAUDRIERM. René-François BERNARDMme Anne BIRABENMme Claire DE CLERMONT-TONNERREMme Corine FAUGERONM. Emmanuel GREGOIREMme Béatrice LECOUTURIERM. Émile MEUNIERM. Christophe NAJDOVSKIMme Laurence PATRICEMme Hanna SEBBAHMme Karen TAIEBMme Léa VASAM. Aurélien VERON Dominique ALBA, directrice générale de l'Atelier parisien d'urbanisme ApurIrène BASILIS, directrice des affaires culturelles de la Ville de ParisAlexandre LABASSE, directeur général du Pavillon de l'ArsenalStéphane LECLER, directeur de l'urbanisme de la ville de Paris Liste des anciens membres 1898-1932 La liste et les notices biographiques des membres de la Commission du Vieux Paris de 1898 à 1932 sont disponibles sur le site du Comité technique d’Histoire sociale CTHS. Elles sont issues des relevés effectués par Stéphanie Guilmeau, Ruth Fiori et Laurence Bassières recherches universitaires dans les archives de la Commission et dans les procès-verbaux des séances. Elles présentent les membres de la Commission de 1898 à 1932 Les Archives Présentation fonds de la topographie parisienne Le DHAAP possède un centre de documentation, qui conserve et valorise les archives produites par la Commission du Vieux Paris et son secrétariat permanent depuis sa création et jusqu’à nos jours. Il concourt, par l’exploitation des fonds, à la préparation des séances plénières. Ces archives sont organisées selon trois logiques une partie est archivée topographiquement, c’est-à-dire à l’adresse ou en fonction de sites ; une partie est archivée thématiquement ; une autre est enfin classée par année de production et en fonction de la séance de la Commission alors en préparation. En 1916, le préfet Marcel Delanney propose aux membres de la Commission du Vieux Paris de participer à la mise en œuvre d’un inventaire dont la direction est confiée à Louis Bonnier, inspecteur général des services techniques et esthétiques et membre de droit de la Commission se saisissait jusqu’à cette date de dossiers dans l’urgence d’une démolition, ou de travaux de nivellement, mais la constitution du Casier répondait à une démarche prospective et scientifique définir un ensemble d’édifices qui feraient l’objet d’un dossier, où il était prévu que figurent un plan parcellaire, les servitudes architecturales et urbaines frappant le ou les bâtiments, un relevé photographique, des notes sur les demandes de sauvegarde ou sur l’historique des inventaire est le travail commun des Services d’architecture et de la Commission du Vieux Paris. Louis Bonnier a mis à contribution les architectes de la Ville afin qu’ils soumettent des propositions d’édifices intéressants dans les secteurs dont ils avaient la charge. Le travail le plus important est celui mené par des architectes et géomètres employés de ces services, qui ont constitué les dossiers pendant 12 ans. Ainsi, le Casier contient un très large panel de constructions, appartenant au patrimoine monumental et ordinaire, ancien et contemporain églises, hôtels particuliers de l’époque moderne, marchés, gares, immeubles ou ensemble d’immeubles cohérent, des architectures des XIXe et XXe siècles, et des constructions une douzaine d’années 1916-1928, plus de 400 visites sont organisées, conduites par Louis Bonnier accompagné de certains des membres et du photographe. Les visites étaient ensuite présentées en 1924, le Casier est officiellement rattaché à la Commission du Vieux Paris, après qu’il ait été un temps envisagé de le lier au service qui est l’ancêtre de la direction de l’Urbanisme, le Bureau d’études de la Direction de l’extension de Paris, dirigé par Louis Bonnier. Alors que ce dernier est à la veille de sa retraite qu’il prendra en 1924, le Casier est élargi au département de la Seine, dont les frontières correspondaient approximativement aux départements de la petite couronne de la région Île-de-France Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne. Le Casier comprend ainsi de nombreux dossiers concernant les communes de banlieue, dont le DHAAP conserve les archives. En 1928, le Casier est considéré comme achevé, mais montre un déséquilibre entre les arrondissements centraux et les périphériques. Cet ensemble comporte près de 2000 dossiers, consultables sur rendez-vous au centre de documentation. Le Casier artistique et archéologique a parfois été utilisé comme il avait été conçu pour attirer la vigilance des services municipaux lors des demandes d’urbanisme permis de construire, de démolir, travaux de voirie. L’inscription au Casier a ainsi eu, dans les années 1930-1960, une valeur de protection, indépendamment des services de l’inventaire et des monuments historiques du ministère de la Culture. Le Casier peut ainsi être considéré comme l’ancêtre des protections patrimoniales de la Ville de Paris PVP inscrites au Plan local d’urbanisme PLU, et créées en 2001. Dans les années 1960 est constitué un Casier supplémentaire, qui renferme des études de projets, des articles de presse, etc. C’est un fonds plus inégal, car enrichi sur une période plus longue, en fonction des documentalistes qui en ont eu la charge. Un deuxième fonds d’une très grande richesse est celui des archives des séances de la Commission du Vieux Paris. Ces dossiers sont classés chronologiquement, par année et par dates de séance. Ils contiennent des notes préparatoires des secrétaires, des courriers de membres, et de personnalités, des administrations, etc. Ce fonds n’a, pour l’instant, pas fait l’objet d’un inventaire détaillé. Ce dernier fonds est aussi disparate. Il a été constitué au fil du temps, en fonction des travaux de la Commission. On y trouve par exemple les archives administratives de la Commission contrats des agents et photographes, nominations des membres, de diverses sous-commissions, mais aussi des documents portant sur la constitution du Plan de sauvegarde et de mise en valeur du Marais dans lequel la Commission a joué un rôle déterminant, la polémique autour de la démolition des Halles, ou la préparation du Plan d’occupation du sol du Faubourg Saint-Antoine. Archives de Jean-Pierre Babelon En 2019, l’historien, chartiste, conservateur du patrimoine et académicien Jean-Pierre Babelon a versé au DHAAP ses archives liées à son importante activité au sein de la Commission du Vieux Paris. Il rejoint la Commission du Vieux Paris en 1964, appelé par Michel Fleury et siège aujourd’hui encore. En 1967, il mène conjointement avec Michel Fleury et Jacques de Sacy, l’inventaire du quartier des Halles, privilégiant la notion d’ensemble urbain à celle de l’adresse remarquable. En 1970, dans la continuité de cette approche patrimoniale que la Commission du Vieux Paris a fait sienne, il ouvre le Casier supplémentaire selon la même logique que le casier archéologique et artistique réunissant une documentation par adresse. En 1972, il participe à la rédaction de la table des procès-verbaux des séances de la Commission du Vieux Paris, outil précieux, qui référence les dossiers traités par adresse et par date. Il a été reçu à l’Académie des inscriptions et belles lettres en 1992 . Inventaire du fonds Jean-Pierre Babelon 322 ko Archives d’Élie Debidour Le versement de ce fonds très important concernant ses activités de secrétaire adjoint de la Commission du 1917 à 1920, secrétaire général de 1920 à 1955, et membre jusqu’en 1963, est en cours de réflexion pour une réception aux Archives de Paris. Le fonds photographique Présentation Les photographes ont un rôle fondamental depuis la création de la CVP et jusqu’à nos jours. Ce travail a donné lieu à une collection majeure pour l’histoire de Paris et de la photographie d’architecture, qui est aujourd’hui scindée en plusieurs lieux de conservation. Leur référencement est actuellement en cours par les institutions qui les conservent, en collaboration avec des chercheurs et universitaires. Le fonds ancien 1898-1916 Jusqu’en 1916, la Commission faisait appel à des indépendants, missionnés pour chaque prise de vue jugée nécessaire. D’après les statuts établis en 1898, les travaux de la sous-commission conservation des aspects », les reproductions demandées par les membres de la CVP seraient destinées au Musées Carnavalet, ainsi que tous les documents matériels qui pourraient y trouver place ». Cette institution, créée en 1866 sous la préfecture du baron Haussmann et ouverte au public en 1880, pour être consacrée à l’histoire de Paris est depuis cette période le principal dépôt des objets et œuvres d’art voir C’est ainsi que la collection la plus ancienne des photographies de la Commission a été versée et est aujourd’hui consultable en grande partie sur le site Une autre partie a été versée à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris BHVP, constituant parfois des doublons entre les deux institutions voir le site Ceci s’explique en grande partie par le fait que Marcel Poëte, secrétaire général de la Commission à partir de 1914 était, depuis 1903, conservateur en chef de cette bibliothèque créée au XVIIIe siècle et reconstituée après la Commune de 1871 pour être consacrée à l’histoire de la Ville de Paris. Plusieurs photographes ont régulièrement répondu aux offres de mission publiées dans les comptes rendus des séances. Ces prises de vues, ont été inventoriés sous forme de registres de versement par Carnavalet. Elles sont en cours de référencement par le musée, en collaboration avec une doctorante en histoire de l’art qui consacre sa thèse à ce sujet. En 1902, un procès-verbal de la Commission précise que six photographes sont accrédités ; ils travailleront tour à tour, avec une préférence Jean Barry ?-1913 est le plus important contributeur, mais figurent aussi les frères Berthaut, Pierre Emonds [ou Emonts] 1831-1912, Eugène Gossin 1918- ?, Henri Godefroy 1837-1913 et l’Union photographique française UFA, association ouvrière active de 1893 à 1920, qui répondit à de nombreuses commandes publiques. Les missions de Charles Lansiaux 1916-1930 En 1916, le photographe Charles Lansiaux 1855-1939 se voit confier une mission sur le temps long la constitution du Casier artistique et archéologique de la Ville de Paris voir Les Archives puis, un reportage complet sur les fortifications de Thiers, alors que leur démolition est actée. La première est conservée par le DHAAP. Elle constituée de plaques de verre qui ont fait l’objet de tirages papiers et ont été numérisées. La seconde collection est conservée par le DHAAP, pour les plaques de verre originales, mais la série est disponible en ligne sur le site des Archives de Paris Les reportages contemporains 1930-2020 Après Charles Lansiaux, d’autres photographes poursuivent la constitution du Casier et accompagnent les membres de la Commission lors des visites sur place. Les principaux sont Edouard Desprez, Daniel Citerne et Jean Albert. À partir des années 1960, à mesure que les permis de démolir sont envoyés plus régulièrement à la CVP, des photographies sont réalisées, depuis la rue la plupart du temps, des adresses concernées par ces demandes. Ces photographies représentent désormais la part la plus importante des archives photographiques du DHAAP avec les opérations archéologiques. Ces travaux se poursuivent aujourd’hui encore, puisque le DHAAP compte parmi ses agents deux photographes spécialisés dans les prises de vue liées à l’architecture en général, et plus spécifiquement au patrimoine et aux opérations d’archéologie préventive. Formés à la restitution par image 3D d'objets et de bâtiments, ils numérisent des archives comme les papiers Vacquer » et participent à l'enrichissement de la carte archéologique en numérisant des cartes et plans anciens destinés à être géoréférencés ensuite par l’archéogéographe du service Lors des visites réalisées sur place, des photographies sont aussi prises, avec l’autorisation des propriétaires, des espaces intérieurs. Elles sont portées à la connaissance des membres de la Commission du Vieux Paris pour permettre l’instruction du dossier. Leur diffusion dans les comptes rendus de séance est bien entendu soumise à l’acceptation des propriétaires, qui peuvent faire part de leur refus aux agents du DHAAP. Au-delà des séances de la Commission, ces photographies sont réalisées dans un but scientifique d’inventaire du patrimoine parisien, et enrichissent les collections du DHAAP. La Bibliothèque Depuis sa création, la Commission du Vieux Paris a constitué une bibliothèque spécialisée sur l’histoire de l’art, de l’architecture, de Paris, et de l’Archéologie. Elle comprend des ouvrages généraux, des publications en série, et quelques numéros de revues spécialisées. Elle est ouverte au public et aux chercheurs, sur rendez-vous. Département d'Histoire de l'Architecture et d'Archéologie de la Ville de Paris DHAAP Sous-direction du patrimoine et de l'histoire SDPH Direction des Affaires culturelles DAC 11, rue du Pré - Bâtiment C - 75018 PARIS métro ⑫ Porte de la Chapelle Téléphone Les Publications de la Commission du Vieux Paris La carte interactive des adresses instruites par la Commission du Vieux Paris 1960-2021 Cette carte, établie par le DHAAP et le bureau de la géomatique de la Ville de Paris, référence les adresses présentées en Commission du Vieux Paris entre 1960 et 2021, et précise les vœux émis s’il y en a eu. Bilans annuels Travaux thématiques Conclusions du groupe de travail "Patrimoine et efficacité énergétique" 98,8 ko Conclusions du groupe de travail "Surélévations" 111 ko Les compte-rendus de séances Les revues Paris-Patrimoine Au sommaire - Le marché du Carreau du Temple ;- La découverte des Fossés jaunes » à l’Orangerie ;- Les fouilles du collège Sainte-Barbe ;- N. Courtin Pierre Cottart, un architecte ordinaire des Bâtiments du Roi ;- Markovics Jean Fidler 1890-1977, un architecte des années Trente à Paris ;- C. Brut le réfectoire du couvent des cordeliers ;- K. Bowie la société civile du Clos Saint-Charles 1827-1836, un projet de quartier neuf avant l’implantation de la gare du Nord ;- F. Cohen et M. Guelton la cartographie historique de Paris un indicateur de potentiel patrimonial. Au sommaire - G. Ragache une famille d’architectes parisiens les Ragache 1830-1930 ;- H. Guéné Parement et ornement – l’architecture moderne à Paris autour de 1900 ;- E. Pillet le premier bastion de l’enceinte Charles IX et la Garenne de Renard ;- F. Cohen pour un inventaire architectural et urbain de Paris ;- S. Guével Les canaux parisiens, éléments fondateurs de la forme urbaine au XIXe siècle. Au sommaire - F. Loyer la préservation du bâti parisien un défi pour l’avenir ;- M. Vire La chapelle Notre-Dame de la Miséricorde de l’abbaye Sainte-Geneviève ;- F. Pillet du bois au métal les halles de la gare des marchandises des Batignolles ;- M. Freret-Filippi l’urbanisme de dalle, un enjeu patrimonial ? Le Front de Seine à l’épreuve du temps ;- Guillerme la carrière de salpêtre la démolition à Paris 1760-1830 ;- J-F. Cabestan détournements, rapiéçages et invention architecturale à Paris sou l’Ancien Régime ;- E. Pillet une ancienne maison du faubourg Saint-Antoine en péril le 22, rue Basfroi 11e arr. ;- S. Descat Un urbanisme éclairé ? Les travaux de Pierre-Louis Moreau à Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Les Cahiers de la Rotonde Au sommaire - M. Fleury la Commission du Vieux Paris et la Rotonde de la Villette ; - J-P. Babelon le casier archéologique de la Ville de Paris ; - M. Gallet Claude-Nicolas Ledoux et l’enceinte des fermiers généraux ; - A. France Lanord la Rotonde, une expérience, un modèle exemplaire ; - M. Cazacu les archives archéologiques de la Commission du Vieux Paris à la Rotonde de la Villette ; - J-P. Garnier note sur le fonctionnement du laboratoire de restauration de la Commission du Vieux Paris à la Rotonde de La Villette ; - M. Fleury les sculptures de Notre-Dame de Paris découvertes en 1977 et 1978 ; - S. Legaret la crypte archéologique et les fouilles du Parvis Notre-Dame ; - M. Petit la nécropole gallo-romaine du faubourg Saint-Jacques ; - N. Alix et R. Leprévots les peintures murales gallo-romaines découvertes au n°242 rue Saint-Jacques en 1974 ; - E. Servat les fouilles récentes du Luxembourg - M. Fleury chronique des fouilles archéologiques 1974-1978. Au sommaire - P. Bas vers l’exposition Ledoux à la Rotonde de la Villette ;- M. Gallet Ledoux à Paris ;- H. Eristov les enduits peints d’époque gallo-romaine découverts rue de l’Abbé de l’Epée ;- S. Legaret l’interprétation des dossiers de Vacquer – essai de méthode ;- M. Fleury l’origine mérovingienne de l’église Saint-Médard ;- M. Fleury chronique des fouilles archéologiques. Au sommaire - M. Gallet Claude-Nicolas Ledoux 1736-1806, Ledoux à Paris et en Ile-de-France, guide de l’exposition, documents, sources manuscrites, bibliographie. Au sommaire - J-B Giard Le trésor du Parvis Notre-Dame ;- M. Fleury les fouilles récentes de la chapelle Saint-Symphorien de l’église Saint Germain des Prés ;- J. Mallon le graphite Gildebertus rex francorum » découvert à Saint Germain des Prés ;- J-P. Babelon le Marais et ses problèmes ;- M. Minost la taille de la pierre ;- M. Fleury à propos des fouilles du cimetière Sainte-Marguerite le prétendu projet d’enlèvement de Louis XVII par Robespierre. Au sommaire - J-B. Giard les trésors de monnaies romaines à Paris et dans la civitas parisiorum » un problème d’attribution ;- M. Rambaud nouvelles recherches sur Saint-Louis-en-l’Ile ;- J-P. Babelon le grand appartement du prince de Soubise au rez-de-chaussée de l’hôtel de Soubise histoire des états successifs jusqu’à la récente restauration. Au sommaire - V. Kruta les fouilles de 1980 dans la salle D » de la crypte archéologique et l’identification du mur de quai gallo-romaine de la Cité ;- C. Bémont les vaisselles gallo-romaines fines et décorées ;- M. Tuffreau-Libre la céramique gallo-romaine commune ;- M. Le Moël sources d’archives pour une restauration de l’hôtel de Saint-Aignan ;- Dr. P-L. Thillaud pathographie de Louis XVII au temple août 1792 - juin 1795 ;- Dr. P-L. Thillaud le cimetière Sainte-Marguerite, analyse des premières fouilles novembre 1846 – juin 1894 ;- Dr. P-L. Thillaud le cimetière Sainte-Marguerite ostéo-archéologie des dernières fouilles. Au sommaire - J-P. Babelon travaux de Jean Beausire par Michel Chamillart à l’hôtel du n° 58 rue Charlot ;- R. de Plinval de Guillebon l’ancien hôtel Dunoyer, puis Montalembert, manufacture de porcelaine des frères Darte, rue de la Roquette ;- M. Fleury et A. France-Lanord les sépultures mérovingiennes de la basilique de Saint-Denis. Au sommaire - M. Fleury avant propos ;- H. Eristov et S. de Vaugiraud les peintures murales de la rue Amyot méthode de restitution et traitement ;- P. Blanc la technique de restauration des peintures murales romaines de la rue Amyot. Au sommaire - M. Fleury préface ;- J. Dérens le plan de Paris par Truschet et Hoyau 1550, dit plan de Bâle. Au sommaire - V. Kruta et A. Rapin une sépulture de guerrier gaulois du IIIe siècle avant J-C. ;- H. Lavagne Lutèce le monument funéraire aux Amours de Mars et les reliefs aux têtes d’Attis ;- J-P. Babelon Jean Thiriot, architecte à Paris sous Louis XIII. Au sommaire - Dom J. Dubois l’organisation primitive de l’église de Paris IIIe – Ve siècle ;- Dom J. Dubois trois bas-reliefs du Couronnement de Notre-Dame de Paris ;- S. Robin une chasuble du XIIIe siècle découverte en 1983 à Notre-Dame de Paris ;- C. Brut un réchauffoir à têtes de cheval découvert dans les fossés du Louvre ;- M. Le Moël le mythe de l’hôtel de la Reine Blanche, aux n°s17 et 19, rue des Gobelins 13e arr. ;- G-M. Leproux notices et index des articles publiés dans les dix premiers numéros des Cahiers de la Rotonde. Au sommaire - Ch. Bourely des protections comment, pourquoi ?- B. Girveau bâtiments publics ;- B. Girveau châteaux et parcs ;- O. Herbet culte ;- H. Savouret eau ;- M. Mahaux expositions universelles ;- Ch. Lorre hôtels ;- M. Matthieussent Ile Saint-Louis ; - C. Cartier industrie ; - R. de Charon patrimoine rural, direction des antiquités préhistoriques préhistoire ; - B. Girveau restaurants, cafés et autres commerces ; - F. Loyer regards timides sur l’art du XXe siècle ; - B. Girveau passages. Au sommaire - H. Eristov et S. de Vaugiraud peintures murales gallo-romaines du jardin du Luxembourg ;- P. Blanc conservation et procédé de mise en réserve des fragments de peintures murales gallo-romaines découverts dans le jardin du Luxembourg ;- M. Fleury le pavement de la tour de la Taillerie au château du Louvre ;- F. Lagarde restitution du décor du pavement de la tour de la Taillerie au château du Louvre ;- C. Brut pavement et carreaux médiévaux du château du Louvre ;- P. Blanc étude technique du pavement de la tour de la Taillerie au château du Louvre. Au sommaire - C. Bémont un couple divin d’époque gallo-romaine découvert à Paris ;- B. Guineau étude de traces de polychromie observées sur plusieurs fragments de statues d’époque gallo-romaine découverts dans la fouille du terrain de l’Institut Curie à Paris ;- P. Barrier sur la provenance des roches ouvrées l’exemple de deux statues gallo-romaines ;- N. Jobelot et D. Vermeersch la céramique noire à pâte rougeâtre première approche ;- D. Hollard et M. Amandry les trésors monétaires de la rue de l’Abbé de l’Epée ;- C. Brut et F. Lagarde une fosse du Bas-Moyen-âge, rue de la Collégiale ;- Ph. Marquis la céramique sigillée du site du n°1 rue Gay –Lussac ;- C. Brut carreaux de pavement du collège des Bernardins ;- D. Busson A propos d’une prétendue nécropole du Bas-Empire et du Haut Moyen-âge découverte en 1868, rue des Trois Couronnes, sur la rive droite ;- S. Robin découverte d’un four de potier gallo-romain à l’Institut national des Jeunes Sourds, au n°245 rue Saint-Jacques ;- Dr. Thillaud l’âge au décès de la reine Arégonde, épouse de Clotaire Ier, d’après une nouvelle expertise ostéo-archéologique ;- M. Fleury Summaria Latina. Au sommaire - J. Harmand Lutèce et les jeux. La question du cirque et le témoignage d’Héricart de Thury ;- B. Fischer les monnaies gauloises des fouilles récentes de Paris ;- Willesme les Récollets du faubourg Saint-Martin ou Saint-Laurent ;- Ph. Marquis les peintures murales gallo-romaines du n°12 de la rue de l’Abbé de l’Epée 5e arr., données archéologiques ;- H. Eristov et S. de Vaugiraud les peintures murales de la cave 1 ;- P. Blanc note technique sur la conservation et la restauration des fragments de peintures murales gallo-romaines ;- M. Fleury Summaria Latina. Au sommaire - P. Merluzzo et P. Pliska Etude et restauration du casque de Charles VI ;- F. Delamare, B. Guineau et Barradon le chapel de fer doré » de Charles VI, mise en forme, gravure et dorure ;- D. Busson la basilique du Marché aux Fleurs, sa place dans la topographie et l’histoire du Bas-Empire à Paris ;- J-P. Babelon l’assassinat d’Henri IV rue de la Ferronnerie identification des lieux et pose d’une stèle commémorative ;- J. Lothe deux actes inédits intéressant Jacques Gomboust ;- R. Servoise Julien Sorel à l’hôtel de Castries. Au sommaire - C. Brut fouilles archéologiques du canal de Bièvre et de l’enceinte de Philippe Auguste, au n°30 rue du Cardinal Lemoine 5e arr. ;- C. Brut étude du matériel découvert dans le canal de Bièvre, au n°30 rue du Cardinal Lemoine 5e arr. ;- P. Daniel et V. Montembault étude des cuirs découverts dans le canal de Bièvre, au n°30 rue du Cardinal Lemoine 5e arr. ;- P. Daniel, S. de la Baume et V. Montembault traitement et étude d’une chaussure de femme découverte dans le fossé de l’enceinte de Philippe Auguste, au n°30 rue du Cardinal Lemoine 5e arr. ;- Blanc et C. Lorenz étude des pierres de l’arche de l’enceinte de Philippe Auguste sur le canal de Bièvre ;- M. Borjon et G-M. Leproux Gabriel Soulignac, architecte de la maison de Guise ;- A. Gady de Mansart à Mansart le lotissement de la place des Victoires ;- F. Gatouillat découverte de fragments de vitraux de l’abbatiale de Saint-Denis ;- H. Cabezas l’atelier de vitraux parisien de Billard-Laurent-Gsell 1838-1892. Au sommaire - M. Fleury préface ;- J-F Belhoste la fenêtre parisienne au XVIIe et XVIIIe siècles menuiseries, ferrure et vitrage ;- C. Landes une nouvelle méthode de datation des bâtiments anciens ;- M. Bourlier un métier disparu le forgeur de fiches ;- Ph. Fluzin études métallographiques de fiches de croisées à double nœud » des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ;- C. Landes typologie des fiches de croisées à double nœud » et à bouton » ;- C. Landes et M. Bourlier catalogue des poinçons ;- C. Landes Catalogue des espagnolettes. Au sommaire - Ph. Marquis la cave gallo-romaine n°4 du n°12 rue de l’Abbé de l’Epée, étude archéologique ;- F. Joseph remontage des enduits peints ;- H. Eristov et S. de Vaugiraud les décors muraux ;- F. Gatouillat, Leproux et E. Pillet l’église Saint-Merry de Paris, un monument daté par ses vitraux ;- J. Proust-Perrault Claude Chastillon, ingénieur et topographe du Roi notice biographique et étude de sa bibliothèque parisienne ;- Willesme la formation du Musée Carnavalet de Jules Cousin à Jean Robiquet 1866-1925. Au sommaire - H. Eristov et S. Robin un îlot d’habitation de Lutèce au Haut-Empire – le site de la rue Pierre et Marie Curie ;- J. Lafaurie et Barrandon monnaies épiscopales de Paris à l’époque mérovingienne ;- Ph. Lorentz à propos du réalisme » flamand, la crucifixion du parlement de Paris et la porte du beau roi Philippe au Palais de la Cité ;- G-M. Leproux un peintre anversois à Paris sous le règne de François Ier, Noël Bellemare. Au sommaire - Ph. Marquis la fouille des n°s12-14, rue des Lombards à Paris 4e arr., premiers résultats ;- A. Thomine administration et architecture l’exemple de la Ville de Paris 1850-1900, notices et index des articles publiés dans les vingt premiers numéros des Cahiers de la Rotonde. Au sommaire - J. Thirion le portail Sainte-Anne à Notre-Dame de Paris ;- Nassieu-Maupas peinture, vitrail et tapisserie au début du XVIe siècle l’exemple du Maître de Montmorency ;- G-M. Leproux Guillaume Chaleveau, le tombeau des Poncher et l’autel de Tristan de Salazar à la cathédrale de Sens ;- H. Robert vandalisme et défense du patrimoine architectural sous la monarchie de juillet la destruction de l’hôtel Legendre au n°11 rue des Bourdonnais. Au sommaire - Casselle commission des embellissements de Paris, rapport à l’Empereur Napoléon III. Au sommaire - I. Parizet inventaire des immeubles parisiens datés et signés antérieurs à 1876. Pour aller plus loin autour de la CVP… - Ruth Fiori, L’invention du Vieux Paris. Naissance d’une conscience patrimoniale dans la capitale, Wavre, Mardaga, Laurence Bassières, Un inventaire, combien d’usages ? Le cas du Casier archéologique et artistique de Paris et du département de la Seine durant l’entre-deux-guerres », LHA, Livraisons d’Histoire de l’Architecture et des arts qui s’y rattachent, n° 33, premier semestre 2017, p. Laurence Bassières, Prémisses d’un urbanisme patrimonial. L’épisode du Casier archéologique et artistique de Paris et du département de la Seine, 1916-1928 », dans Inventer le Grand Paris. Relectures des travaux de la Commission d’extension de Paris. Rapport et concours 1911-1919. Actes du colloque des 5 et 6 décembre 2013, Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Paris, Bordeaux, éditions Biére, 2016, p. 164-191, [En ligne], URL Collectif, sous la direction de Michel Fleury, Cent ans d'histoire de Paris l'œuvre de la Commission du Vieux Paris, 1898-1998 , cat. d’expo., Hôtel de Ville de Paris, 29 janvier-31 mars 1999, Paris, Ville de Paris / Commission du Vieux Paris, Collectif, sous la direction de Michel Fleury, La Commission du Vieux Paris et le patrimoine de la Ville 1898-1980, cat. d’expo., Mairie du 19e arr., Mairie du 5e arr., janvier-mars 1980, Paris, Délégation artistique de la Ville de Paris, 1980. - Olga Lemagnen, L'institution photographique de Paris 1898-1918. Dans l'ombre d'Atget diversité des regards sur la ville, Thèse de doctorat en histoire de l’Art sous la direction de Michel Poivert, Université Paris 1, à Laurence Bassières, Un inventaire architectural et urbain pour le premier Grand Paris le Casier archéologique et artistique de Paris et du département de la Seine, 1916-1928, Thèse en histoire de l’architecture sous la direction d’Anne-Marie Châtelet, soutenue le 19 mai 2016, université de Ruth Fiori, La construction d'une conscience patrimoniale parisienne à la fin du XIXe siècle acteurs, pratiques et représentations 1884-1914, thèse de doctorat en histoire de l’art, sous la direction de Dominique Poulot, soutenue en 2009, Université Paris 1. 242 Rue De Charenton - 75012 Paris 12e. Ouvert jusqu'à 19h. Téléphone; Horaires Itinéraire; Hema - Saint Antoine. Beauté > Maquillage. 86 Rue Du Faubourg Saint Antoine - 75012 Paris 12e. Ouvert jusqu'à 20h. Téléphone; Horaires; Itinéraire; Sephora - Paris Gare De Lyon. Beauté > Maquillage. 196 Rue De Bercy - 75012 Paris 12e. Ouvert jusqu'à 20h. Téléphone
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