Labraderie sera concentrée dans les rues Thiers, Victor-Hugo et Faidherbe, et aussi dans le début de la rue Nationale et le bas de la Grande-rue. Cette braderie-brocante est également ouverte aux

Un dĂ©filĂ© passant devant la Maison de Repos. Avant d'aborder un autre souvenir bien lointain, que peu de gens aujourd'hui s'en souviennent encore, voici une derniĂšre photo de nos jolies petites majorettes qui prĂ©cĂ©daient les Vrais Amis de Ploegsteert dans les annĂ©es 70 ! Un dĂ©filĂ© passant devant la Maison de Repos. Voulez-vous que nous passions Ă  autre chose ? Oui, alors... retournons chez les Majorettes ! Mais lesquelles ? Je vous laisse deviner ! Un indice elles sont quinquagĂ©naires, ou presque aujourd'hui ! Se reconnaitront-elles ? Je l'espĂšre, car mon but est de leur faire revivre quelques annĂ©es de leur jeunesse. 11. Souvenirs messinois... en musique Ces belles photos prises le jour de l'inauguration du nouvel uniforme de la Fanfare Royale de Messines aura l'honneur de clore cette sĂ©rie de vieux documents de plus de 40 ans d'Ăąge. En 1977 ?, la sociĂ©tĂ© musicale forte d'une quarantaine de musiciens comptait dĂ©jĂ  133 annĂ©es d'existence. Quelle louable pĂ©rennitĂ© pour cette petite ville, bilingue et qui se dit "la plus petite de Belgique". La phalange comptait Ă  l'Ă©poque et en plus un peloton de demoiselles, vĂȘtues comme des majorettes, mais qui jouaient du tambour ! La baguette de chef Ă©tait tenue par M. Marcel Tahon, l'instituteur du "village". Pour votre grand plaisir Ă  reconnaitre ces musiciens de Messines qui, aujourd'hui encore, viennent rĂ©guliĂšrement Ă©gayer nos liesses populaires. 10. A l'attention des traducteurs chevronnĂ©s Une vieille pellicule Ă  propos de la page d'un livre allemand que le Dr Lambelin considĂ©rait comme exceptionnelle. Ce bouquin trouva d'ailleurs sa place dans le MusĂ©e de Guerre et de Paix, de Messines. On y parle, selon lui, de la fraternisation qui eut lieu Ă  la NoĂ«l 1914. Extrait du journal du Chasseur du Gosslar, imprimĂ© en Ă©criture Fraktur, cĂ d gothique allemand. Donc, difficile Ă  lire et comprendre. C'est mon cas. Sauf... un bout de phrase "We are yours friends"Pour les amateurs....bon amusement ! 9. Un lustre pour demander pardon ! Plus de 40 ans sĂ©parent ces deux photos, pourtant, le souvenir qu'il Ă©voque reste intact ! Il s'agit du lustre en fer forgĂ© suspendu Ă  la voĂ»te de l'Ă©glise St-Nicolas de Messines en effet, rien n'a changĂ© car, il a toute une histoire. Cet luminaire est l'oeuvre d'un artilleur allemand ĂągĂ© de 23 ans, cantonnĂ© Ă  Warneton, et qui avait pour mission de "canarder" Messines en sachant qu'il dĂ©truirait l'Ă©glise. A la fin de la guerre, il Ă©changea du courrier avec les curĂ©s successifs du village, et pour se faire "pardonner" il fabriqua ce magnifique lustre en laiton de 2 m de diamĂštre, 40 kg en un travail de 900 heures. On y reconnait entre autres quatre Ă©cussons de l'abbaye et de la ville de Messines. En dĂ©cembre 1967, ce lustre s'alluma pour la premiĂšre fois ! Otto G. Meyer ajouta encore par la suite, des appliques murales dĂ©corĂ©es des blasons de la Belgique, de la Flandre Occidentale, d'Ypres et du diocĂšse de Bruges. 8. L'amitiĂ© de deux anciens ennemis ! Exceptionnelle rencontre en ce mois de juin 1974, entre un ancien combattant australien, M. Reginald Biggs Ă  gauche sur la photo et un autre ancien combattant allemand, M. Otto Meyer au centre qui ont participĂ©, 57 ans plus tĂŽt, le 7 juin 1917 exactement, Ă  cette infernale Bataille de Messines dont, aujourd'hui, l'on vient de cĂ©lĂ©brer le centenaire. Ils Ă©taient face Ă  face durant ces terribles combats ! Heureusement, ils en sont sortis vivants ! AprĂšs l'Ă©change d'anecdotes bien dramatiques, le bourgmestre les fit "Citoyens d'Honneur de la ville de Messines". Les voici, pour le verre de l'amititĂ©, en compagnie de l'ancien combattant Croix de Feu messinois que beaucoup auront reconnus. Mais quel Ă©tait son nom Platteau ? Deconinck ? Prochainement, nous reviendrons sur Otto Meyer... Savez-vous pourquoi ? 7. Ils ont rebaptisĂ© le contour de l'Ă©glise Poursuivons avec une autre journĂ©e faste pour Messines celle du dimanche 9 novembre 1975 pour le jumelage avec la ville de Featherston, de Nouvelle de la visite du Mayor MacKerrow, accompagnĂ© de l'ambassadeur M. Stewaert, l'autoritĂ© communale locale, dirigĂ©e par le Dr Lambelin, procĂ©da Ă  la signature de l'accord "fraternel" conclu entre les deux villes, suivi de la remise des cadeaux, sous l'oeil d'autres bourgmestres voisins, de Croix de Feu, des personnalitĂ©s locales, de citoyens. Durant l'aprĂšs-midi, le mayeur MacKerrow eut l'honneur de dĂ©voiler la nouvelle plaque "Place de Featherston" pour remplacer le lieu-dit appelĂ© "Contour de l'Ă©glise". Ceci en mĂ©moire du sacrifice de 3000 soldats nĂ©o-zĂ©landais morts au cours de la Bataille de Messines. 6. La ferveur commĂ©morative existait dĂ©jĂ  ! Voici encore quelques rares clichĂ©s de cette pĂ©riode des annĂ©es soixante-dix, avant que la petite ville de Messines ne fusionne avec
. personne. Pourquoi ? Parce que, des colines de l' Heuvelland Ă  la Douve, elle Ă©tait la seule commune flamande avec des facilitĂ©s pour les francophones. L'inverse des cinq communes du Grand Comines qui Ă©taient wallonnes avec facilitĂ©s pour les nĂ©erlandophones. Faut-il se souvenir que plus antĂ©rieurement encore, la commune de Ploegsteert faisait partie du canton de Messines, et de l'arrondissement d'Ypres. Ceci Ă©tant dit, je vous laisse admirer ces quelques photos de cĂ©rĂ©monies patriotiques hautes en couleurs, prĂ©sentĂ©es sur votre Ă©cran comme sur du papier en noir et blanc. Ony reconnait un certain AmĂ©dĂ©e, de Ploegsteert avec le chapeau avec trois porte-drapeaux que l'on reconnait aisĂ©ment 5. Des visites prestigieuses spectaculaires ! Le long de la N365, entre Messines et Wytschate, se dresse le "London Scottisch Memorial", inaugurĂ© en mai 1923. Au bas de ce monument, il est Ă©crit 'Near this spot on Halloween 1914 the London Scottish came into action, being the first Territorial battalion to engage the enemy'" Traduction en français " A proximitĂ© de cet endroit, au moment d' Halloween 1914, le "London Scottisch Regiment" est entrĂ© en action le premier pour affronter l'ennemi" En 1975 ou 76 ? Ce fut l'occasion pour la ville d'ĂȘtre le théùtre d'une parade militaire prĂ©sentĂ©e par un dĂ©tachement , le "Pipe Band"de ce mĂȘme rĂ©giment ! 4. Des journĂ©es commĂ©moratives plus fastueuses aussi Je vous prĂ©sente cette fois-ci, un pĂȘle-mĂȘle de photos prises toujours Ă  la mĂȘme Ă©poque, sous le mayorat messinois du Dr Roger Lambelin oĂč l'on remarque qu'en certaines circonstances, la ville se faisait un plaisir d'inviter beaucoup de personnalitĂ©s voisines, telles les bourgmestres Cappelle de Warneton, Laroye de Ploegsteert, Lemaire de Neuve-Eglise et bien d'autres encore. 3. L'Anzac-Day, en toute discrĂ©tion Restons dans les hommages rendus aux NĂ©o-ZĂ©landais et Australiens qui ont perdu la vie dans les environs de Messines au cours de la PremiĂšre Guerre Mondiale,
 commĂ©moration de l' Anzac-Day Australians & New-Zelanders Army Corps pour se souvenir de la Bataille de Messines, qui eut lieu le 7 juin 1917. Les photos prĂ©sentĂ©es ci-dessous datent de 1973. Cette annĂ©e-lĂ , ce fut le secrĂ©taire de l'ambassadeur M. Steewaert, souffrant, qui vint fleurir le Monument, en mĂȘme temps que le Bourgmestre, Roger Lambelin. 2. Messines inaugure son musĂ©e Le 19 novembre 1972, la petite ville aux grandes histoires, Messines, se dota un "MusĂ©e de Guerre et de Paix", baptisĂ© ainsi par le bourgmestre Lambelin de l'Ă©poque. Ce jour-lĂ , l'inauguration se fit en grandes pompes avec la prĂ©sence des ambassadeurs de Nouvelle-ZĂ©lande et d'Australie. AprĂšs rĂ©ception Ă  l'HĂŽtel de Ville en dĂ©but d'aprĂšs-midi, un cortĂšge se forma et se dirigea vers le "New-Zelanders Memorial Garden" avec au passage dĂ©voilement de la nouvelle dĂ©nomination de la "rue des NĂ©o-ZĂ©landais" S'en suivirent, dĂ©pĂŽts de gerbes, discours et coupe du ruban inaugural du MusĂ©e. Voici quelques photos souvenir de cette importante journĂ©e. Ces enfants se souviennent-ils de cette rencontre, au musĂ©e ? 1. Messines s'est souvenu de sa Bataille Si le Prince William et la princesse Astrid ont fait honneur de leur prĂ©sence Ă  la petite ville de Mesen pour commĂ©morer le 100e anniversaire de cette horrible et sanglante "Bataille de Messines", du 7 juin 1917, mon modeste petit blog du "RĂ©tro-Viseur" essaiera de se souvenir des cĂ©rĂ©monies semblables, mais bien moins mĂ©diatisĂ©es, d'il y a quarante-cinq ans, sous le mayorat de feu le bourgmestre, le Dr Roger Lambelin. 25 avril 1972, jour de l' ANZAC-DAY - Visite de l'ambassadeur de Nouvelle-Zelande, M. Steewaert. Les Comitards sont toujours des bĂ©nĂ©voles ! Perdue dans mes milliers de pellicules, je viens de retrouver le nĂ©gatif d'une photo prise dans les annĂ©es 70 Ă  partir d'un plus ancien document dont j'ignore aujourd'hui d'oĂč il provient ! Bien vite, je viens de le scanner et je le propose aux anciens BizĂ©tois pour identification des gens bĂ©nĂ©voles qui s'y trouvent ! Notez ce dĂ©tail ils portaient un brassard tricolore au bras gauche ! Pourquoi cette photo-lĂ  ??? Il s'agit du.... ComitĂ© de FĂȘtes du Bizet, des annĂ©es 1950 ! On y reconnait entre autre le bourgmestre Victor Huys, Charles Logie, Arthur Demoen au micro, ...et...Ă  votre bon plaisir de tenter de les reconnaĂźtre ! A programme de cette Ă©poque ils prĂ©voyaient... - animation musicale des rues avec "disques demandĂ©s" - concours de pinsons - dĂ©monstration de chiens de dĂ©fense - course Ă  pied, course cycliste par le CCB - tombola des commerçants - concert apĂ©ritif sur kiosque - fĂȘte de nuit sur kiosque avec spectacle, rue Duribreu - dĂ©filĂ© carnavalesque avec groupes folkloriques, musiques et la Fanfare St-AndrĂ© - grande braderie des commerçants le lundi avec recherche d'une "miss braderie" - raccroc pour finir la ducasse - manĂšges Ă©parpillĂ©s dans le village A peine publiĂ©e, une lectrice me fait parvenir une photo de la mĂȘme Ă©poque illustrant un rassemblement des "pinsonneux" amateurs de pinsons devant leur local, au Lion Belge, de la rue du Touquet, oĂč habitent aujourd'hui nos amis Lily et AndrĂ© S. que nous remercions.

Lejeudi de 10h à 13h et de 15h à 23h, le vendredi et samedi de 10h à 12h et de 15h à 19h et le dimanche de 10h à 13h et de 15h à 17h. Organisé par Déclics Passion. Du vendredi 15 au jeudi 28 juillet Exposition d'Aliette à la Galerie O.Y.A.T. Exposition des tableaux de coquillages et peintures d'Aliette. 26 avenue de la Concorde. .67.
La braderie des commerçants est Ă  retrouver Ă  Saint-Flour toute la journĂ©e le samedi 28 aoĂ»t. Venez faire de bonnes affaires dans vos boutiques prĂ©fĂ©rĂ©es ! L'Ă©vĂ©nement est terminĂ©. Date 28 aoĂ»t 2021 Expired! Heure All Day CatĂ©gorie Animation Centre-bourg Prochain ÉvĂ©nement Exposition Du feu Ă  l’Objet » Date 30 avril 2022 - 6 novembre 2022 Partagez cet Ă©vĂ©nement Autres actualitĂ©s Festival Saint-Flour en Jazz » 5 aoĂ»t 2022 Beau succĂšs pour la soirĂ©e de cinĂ©ma en plein air 5 aoĂ»t 2022 Festival Les Nuits d’Indiciac 29 juillet 2022 Poster le commentaire Votre adresse e-mail ne sera pas publiĂ©e. Commentaire Nom E-mail Site web
Ilest 17 h 30 ce samedi au Touquet, il fait dĂ©jĂ  nuit, les commerces s’apprĂȘtent Ă  fermer. À 18 h, ce sera extinction des lumiĂšres et rideau baissĂ© pour tous afin de
Avril 1986, la Ville de Roubaix, par la voix de Jacques Catrice, adjoint au maire chargĂ© du commerce, est rĂ©solument optimiste sur l’avenir de Roubaix 2000. AprĂšs le dĂ©part d’Auchan, il fallait trouver une locomotive pour le centre, et c’est chose faite avec AS ECO. Mais il faut que les commerçants se redynamisent et reprennent confiance. Il faut Ă©galement que les cellules vides soient rapidement occupĂ©es. Jacques Catrice rappelle que la municipalitĂ© aide et appuie les projets des commerçants dans la mesure de ses possibilitĂ©s, mais ne s’immisce pas dans leur maniĂšre de gĂ©rer les affaires. Il est conviĂ© aux rĂ©unions de l’union du commerce de Roubaix, avec voix consultative, mais pas au-delĂ . Roubaix 2000 en 1986 avant sa couverture Photo Nord Éclair Certes, il y a des raisons d’espĂ©rer. Plusieurs commerces vont bientĂŽt s’installer dans le centre commercial, suite Ă  des conditions de location ou d’achat intĂ©ressantes. Un poste permanent de police municipale va ĂȘtre installĂ© dans Roubaix 2000 pour sĂ©curiser les lieux et passages. Un projet d’amĂ©nagement a Ă©tĂ© validĂ© par la grande surface et la majoritĂ© des commerçants. Dans les six mois qui suivront l’achĂšvement de la couverture, le centre commercial sera entiĂšrement rempli. Le dĂ©marrage des travaux est imminent, et c’est la fin annoncĂ©e de la maison des courants d’airs. Cependant ce n’est pas tout Ă  fait la belle unanimitĂ©. M. Michel Jacquart, prĂ©sident du GIE depuis juin 1985, vient de dĂ©missionner le 28 mars dernier de son poste de prĂ©sident, dĂ©cision entĂ©rinĂ©e par 6 membres sur 8 prĂ©sents ce jour lĂ . Michel Jacquart, par ailleurs directeur de Naja tourisme, donne ses raisons en septembre 1985, un accord est intervenu entre les commerçants, la municipalitĂ© et la grande surface pour crĂ©er un poste de directeur du centre commercial rĂ©munĂ©rĂ© par le conseil syndical et chargĂ© de mener toute action en faveur du dĂ©veloppement de Roubaix 2000. Il lui semblait important que ce directeur vienne de l’extĂ©rieur de la structure. Mais la majoritĂ© s’est prononcĂ©e pour Madame Macqueron Maison de la Presse comme directrice du centre, faute de candidats prĂ©sentant un profil plus intĂ©ressant. M. Jacquart estimait que sur les trois candidats extĂ©rieurs au centre qui s’étaient prĂ©sentĂ©s suite Ă  une petite annonce dans la presse, l’un d’eux prĂ©sentait un profil intĂ©ressant. Madame Macqueron a quand mĂȘme Ă©tĂ© Ă©lue Ă  l’unanimitĂ© des membres prĂ©sents du conseil syndical, fin janvier 1986, pour une mission de trois mois. D’oĂč la dĂ©mission du prĂ©sident. Un nouveau prĂ©sident est alors Ă©lu pour faire l’intĂ©rim. Il s’agit d’AndrĂ© dubois, tenancier du cafĂ© le Belfort, Ă©lu Ă  l’unanimitĂ© des membres prĂ©sents, le 4 avril. Mme Macqueron et lui veulent Ă©viter toute polĂ©mique. En mai, un nouveau prĂ©sident sera Ă©lu. Madame Macqueron fait alors le bilan de son activitĂ© de directrice depuis janvier. Elle s’est occupĂ©e du suivi du dossier de la couverture, de la commercialisation des cellules vides, et des recherches d’économies Ă  faire sur la copropriĂ©tĂ©. Pour ce dernier point, des compteurs de calories seront installĂ©s chez chaque commerçant, et chacun ne paiera que sa consommation, mais toute sa consommation. Elle prĂ©sente l’argumentaire pour l’arrivĂ©e de nouveaux commerçants. Le centre commercial, c’est 46 commerces, dont une grande surface. Une dizaine de cellules dĂ©jĂ  amĂ©nagĂ©es appartenant Ă  des particuliers ou des commerçants sont immĂ©diatement utilisables, de mĂȘme que les cellules inoccupĂ©es gĂ©rĂ©es par la mairie. On peut donc accueillir vingt Ă  trente commerces des types les plus divers. Les conditions de vente et de location sont attractives, deux Ă  trois fois moins chers qu’ailleurs. La situation gĂ©ographique de Roubaix 2000 est trĂšs intĂ©ressante, en plein centre ville, avec un quartier en plein renouvellement la caserne des pompiers dĂ©molie a laissĂ© place Ă  de nouveaux locaux pour la caisse d’allocations familiales, l’ancien hĂŽtel des postes a Ă©tĂ© reconverti en universitĂ©, et l’usine Motte Bossut devenue un centre international de la communication, est en passe d’accueillir les archives du monde du travail. Tout cela augure de l’arrivĂ©e d’une nouvelle clientĂšle constituĂ©e d’étudiants, de chercheurs et de fonctionnaires. L’ancien resto self de Roubaix 2000 va d’ailleurs ĂȘtre transformĂ© en restaurant universitaire avec des services midi et soir. Un peu de statistiques pour terminer vĂ©hicules passent en moyenne chaque jour devant le centre. Et en moins d’une heure le samedi 27 octobre 1984, personnes ont traversĂ© le boulevard Gambetta devant Roubaix 2000 et du cĂŽtĂ© du boulevard de Belfort. Le centre commercial serait-il devenu l’endroit oĂč l’on passe ? Mais tout ce passage garantit-il que les gens s’arrĂȘtent, consomment ou achĂštent ? L’arrivĂ©e de la police municipale et le gardiennage mis en place par les commerçants ont rĂ©solu le problĂšme des petits dĂ©linquants. Ces arguments ont l’air de satisfaire les membres du GIE, car Madame Macqueron voit sa mission reconduite pour 3 mois. Projet de toiture publiĂ© par Nord Éclair Qu’en est-il des travaux ? En avril 1986, Michel Ripoli, architecte Ă  Wasquehal, prĂ©sente le projet de couverture du centre commercial. Il rappelle que cela fait un an et demi qu’on travaille sur ce projet, et que les avis divergeaient entre ceux du bas et ceux du haut, entre les commerçants et la mairie
Il Ă©voque les projets amĂ©nager un hĂŽtel sur la moitiĂ© de l’étage, un promoteur Ă©tait intĂ©ressĂ©, mais pas de suite. Une rĂ©habilitation totale Ă©tait souhaitĂ©e, mais le budget ne le permettait pas. On voulait aussi refaire toute la dĂ©coration intĂ©rieure, lĂ  aussi, ce n’était pas possible, on verrait plus tard. Il fallait donc parer au plus pressĂ©, et s’occuper de la couverture. Cette toiture va recouvrir 3000 mÂČ de surface, ce qui est actuellement Ă  dĂ©couvert, plus les passages latĂ©raux, et les auvents existants seront supprimĂ©s. Il s’agira d’une couverture en polycarbonate, matĂ©riau transparent ou translucide. Le translucide est plus rĂ©sistant Ă  la chaleur, mais il faut attendre l’avis de la commission de sĂ©curitĂ©. Transparent, c’est Ă©videmment plus agrĂ©able. MM Ripoli et Sauvage lui est architecte Ă  Marcq en Baroeul ont travaillĂ© avec le bureau d’études SETRAC Ă  Lille qui a participĂ© Ă  la construction de Roubaix 2000 en 1968. Ils sont donc bien au fait de l’existant. La toiture sera soutenue par des charpentes mĂ©talliques, qui reposeront sur les piliers de bĂ©ton actuels. Mais le toit ne se posera pas par ses extrĂ©mitĂ©s latĂ©rales, il y aura un petit jour. Pour le support des plaques de polycarbonate, on utilisera une sorte de treillis mĂ©tallique et les arches seront en aluminium. Il est prĂ©cisĂ© que ce type de couverture est souvent utilisĂ© dans les bĂątiments scolaires, les halls publics, les Ă©quipements sportifs. Quand les travaux seront finis, on remettra bien sĂ»r la sonorisation, les lumiĂšres d’ambiance et la vidĂ©o. Projet de toiture publiĂ© par Nord Éclair La demande de permis de construire a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e en avril 1986. Il faut compter deux mois pour la rĂ©ponse municipale, puis deux mois pour la rĂ©ponse de la Direction DĂ©partementale de l’équipement Ă  Lille, Ă  cause de la proximitĂ© du site Motte Bossut classĂ© bĂątiments de France. Les travaux dĂ©buteraient donc en septembre pour se terminer en dĂ©cembre. Au dĂ©but des annĂ©es 30 s’installe l’usine de tissage Frasez sur l’avenue Motte. Les vues aĂ©riennes montrent un bĂątiment rectangulaire avec une extension sur le cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  l’avenue, et un auvent protĂ©geant une entrĂ©e latĂ©rale. Cette usine deviendra aprĂšs la guerre une filature de laine, avant de fermer dĂ©finitivement Ă  la fin des annĂ©es 50. Elle va bientĂŽt ĂȘtre reconvertie en surface de vente. L’usine en 1957 avant sa transformation en magasin. Photo IGN C’est ainsi que le supermarchĂ© qui prendra le nom d’Auchan ouvre en 1961 pratiquement sans modifier l’aspect extĂ©rieur du tissage. On ajoute simplement un bĂątiment bas de part et d’autre de l’entrĂ©e latĂ©rale. Pour le reste, la direction se contente d’un coup de peinture pour tout ornement, sans doute Ă  ce moment dans l’incertitude de la rĂ©ussite du projet et dans le souci de diminuer les frais gĂ©nĂ©raux. A l’origine, un premier intitulĂ© annonçait l’ouverture du SupermarchĂ© qui n’avait pas encore de nom. L’aspect du magasin en 1961 Photos Nord Matin Puis le supermarchĂ© prendra le nom de Auchan, du nom du quartier oĂč il se trouve. Les affaires se dĂ©veloppent et le supermarchĂ© Auchan s’essaie Ă  la vente d’autres produits. On peut ainsi apercevoir sur la photo suivante la station service qui s’est implantĂ©e au bord du parking. On notera Ă©galement que le nom Auchan a Ă©tĂ© ajoutĂ© Ă  la peinture sur le mur. L’aspect du magasin en 1964. Photo Nord Éclair Au cours de l’annĂ©e 64, Ă  prĂ©sent confiant dans l’avenir du supermarchĂ©, le propriĂ©taire entreprend des travaux supplĂ©mentaires autour du bĂątiment. On Ă©rige une construction d’un Ă©tage qui prolonge la façade du magasin le long de la rue Braille. L’ancien bĂątiment bas est englobĂ© dans le nouveau, de mĂȘme que l’auvent qui protĂ©geait l’entrĂ©e. Par ailleurs, une extension est ajoutĂ©e de l’autre cĂŽtĂ© de l’ancienne usine. On voit sur la premiĂšre photo aĂ©rienne le contour du bĂątiment bas et on remarque que le parking ne dĂ©passe pas l’extrĂ©mitĂ© du magasin, le reste du terrain Ă©tant en friche. La seconde photo montre l’ampleur des travaux entrepris. C’est une vĂ©ritable mĂ©tamorphose du supermarchĂ© ! Vue aĂ©rienne du magasin en 1962. Photo IGN Le magasin en 64. photo IGN Le nouveau bĂątiment cĂŽtĂ© rue Braille est destinĂ© Ă  abriter une galerie commerciale. Il est muni d’un auvent, et accueille 6 boutiques. Cette ajout est destinĂ© Ă  complĂ©ter l’offre du supermarchĂ© et Ă  rendre le site plus attractif pour la clientĂšle. On constate Ă©galement que la parking est allongĂ© jusqu’à la limite du terrain disponible, et qu’une extension Ă  ce parking est implantĂ©e derriĂšre le magasin. Le nombre de places disponibles est accru dans une grande proportion. Par ailleurs, l’aspect de l’ensemble est considĂ©rablement modernisĂ© et l’enseigne est nettement plus visible qu’auparavant. Le bĂątiment de l’ancienne usine n’est dĂ©sormais plus visible de l’extĂ©rieur. L’aspect du magasin en 66. photo IGN Peu de modifications dans les annĂ©es suivantes, marquĂ©es par l’ouverture de plusieurs super et hypermarchĂ©s de la marque, si ce n’est un Ă©largissement important de la paroi recevant l’enseigne, celle-ci prenant ainsi un caractĂšre plus imposant. Photo Nord Éclair de 1980 Une ultime transformation pour moderniser le supermarchĂ© a lieu en 1980. La direction du magasin dĂ©pose une demande de permis de construire visant Ă  modifier l’apparence des façades, sur lesquelles seront plaquĂ©s des bardages mĂ©talliques. La demande de permis prĂ©sente l’état de l’époque, et l’aspect prĂ©vu aprĂšs travaux. Document archives municipales Ces travaux sont menĂ©s tambour battant et une photo de 1981 nous montre l’état dĂ©finitif de notre magasin. Une vue de 1981. Photo Nord Éclair Finalement, ces amĂ©nagements seront le chant du cygne de notre supermarchĂ©. La sociĂ©tĂ© fermera ce site en 1985 pour se consacrer au dĂ©veloppement d’hypermarchĂ©s qu’elle ne cessera de multiplier en France et Ă  l’étranger. Coup de tonnerre en 1985, Auchan va fermer son implantation dans le centre commercial Roubaix 2000 ! La transformation du magasin pour accueillir une autre enseigne du groupe Miniper, surface plus petite de centre ville est envisagĂ©e. Les discussions se passent mal Miniper veut rĂ©duire ses charges en rendant de la surface et en supprimant le chauffage dans son magasin, tous ces frais revenant Ă  la charge de la copropriĂ©tĂ©. Le transfert avec Miniper ne se fera pas. La direction d’Auchan 2000 annonce par un bref communiquĂ© de presse la fermeture pure et simple pour le 1er mai ! Il est conseillĂ© Ă  la clientĂšle de reporter ses achats sur les autres magasins Auchan de la rĂ©gion. Une pleine page de publicitĂ© dans Nord Éclair rappelle tous les avantages de l’hypersympa » Auchan Leers tout proche. La colĂšre et la dĂ©ception se retrouvent dans la rĂ©action de Mme Macqueron prĂ©sidente du GIE de Roubaix 2000. Elle estime que toutes ces pĂ©ripĂ©ties –annonce de la fermeture et du remplacement d’Auchan- ont entraĂźnĂ© le dĂ©part de 20% de commerçants depuis un an. En mairie, on s’active pour trouver une solution de remplacement au dĂ©part d’Auchan. Auchan s’en va, As Eco arrive Photo Nord Éclair La fermeture intervient le 1er mai sans qu’une solution de rechange soit trouvĂ©e dans l’immĂ©diat. De fait, il faudra attendre juillet pour que l’enseigne AS Eco, une chaĂźne de magasins de la rĂ©gion parisienne, devienne le successeur officiel d’Auchan pour Roubaix 2000. Par voie de presse, la direction d’Auchan informe les roubaisiens de la reprise des supermarchĂ©s Auchan Motte et 2000. Le reclassement du personnel s’est opĂ©rĂ© de la maniĂšre suivante sur les 183 personnes qui travaillaient dans les deux magasins, 163 ont Ă©tĂ© reclassĂ©es dans la sociĂ©tĂ© Auchan, et 20 personnes dans la sociĂ©tĂ© AS ECO. Le magasin de l’avenue Motte doit rouvrir le 17 juillet, et celui de Roubaix 2000 courant septembre. La sociĂ©tĂ© Auchan explique ensuite son choix d’orientation cĂ©der ses magasins de proximitĂ© afin de mieux concentrer son activitĂ© sur l’exploitation de ses hypermarchĂ©s de Roncq, Leers, Englos et V2 de façon Ă  mieux donner satisfaction Ă  sa clientĂšle de la mĂ©tropole. L’enseigne AS Eco Photo Nord Éclair Le dĂ©sengagement roubaisien aura Ă©tĂ© total, car Auchan abandonne aussi son berceau de l’avenue Motte, Ă©galement repris par As Eco. En 1985, Roubaix a donc perdu Auchan. On se souvient encore de l’onde de choc, notamment dans le quartier du Nouveau Roubaix Quand Auchan Motte est passĂ© Ă  la trappe, on n’a pas compris. La fermeture a Ă©tĂ© une surprise gĂ©nĂ©rale, tout le monde Ă©tait habituĂ© Ă  Auchan. Ça a Ă©tĂ© une catastrophe dans le quartier, la fermeture, oĂč allait-on aller ? Ă  Leers ? Oui, mais pour ceux qui n’avaient pas de voiture ? Le remplacement ne s’est pas fait facilement. As Eco n’a pas pris. Il a fallu l’arrivĂ©e d’Inter marchĂ© pour que ça reprenne. Et encore, ça n’est plus comme avant
. La rĂ©ouverture du supermarchĂ© de Roubaix 2000 avec la sociĂ©tĂ© AS ECO aura lieu comme prĂ©vu en septembre 1985. A sa tĂȘte, un ancien du magasin Lemaire qui prĂ©cĂ©da Auchan, M. Jean-Claude Leclerc. Il est optimiste aujourd’hui la ville de Roubaix est en train de redĂ©marrer. Il n’y a aucune raison pour que la clientĂšle roubaisienne ne vienne pas Ă  nous. On apprend au mĂȘme moment que le diffĂ©rend judiciaire qui opposait les commerçants de Roubaix 2000 avec leurs assurances, touche Ă  sa fin ; Les travaux dont le coĂ»t Ă©valuĂ© Ă  2,5 millions de francs sera réévaluĂ©, vont ĂȘtre effectuĂ©s. A l’époque oĂč tout se transforme Ă  Roubaix, Motte Bossut en site d’archives, et en centre international de la communication, et on l’on envisage l’arrivĂ©e du mĂ©tro, ce redĂ©marrage de la locomotive du centre commercial apparaĂźt comme une derniĂšre chance pour remettre le train Roubaix 2000 sur de bons rails. En 1983, 30 millions de centimes de travaux ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s dans le centre commercial Roubaix 2000 on a refait la peinture intĂ©rieure, les murs et les plafonds. Des globes ont Ă©tĂ© positionnĂ©s autour des lampes d’éclairage et on a mis des spots lumineux dans les jardins intĂ©rieurs. Pour la dĂ©coration, la mairie a offert une dizaine de jardiniĂšres qui Ă©gayent l’entrĂ©e. Il est dĂ©sormais fait interdiction aux vĂ©los de rouler dans les allĂ©es du centre. La sĂ©curitĂ© s’est amĂ©liorĂ©e, trois agents de sĂ©curitĂ© patrouillent en permanence, accompagnĂ©s en cela par deux gardiens rĂ©munĂ©rĂ©s par les commerçants, et un systĂšme vidĂ©o a Ă©tĂ© installĂ©. L’entrĂ©e du centre commercial en 1983 Photo Nord Éclair Il reste Ă  dĂ©bloquer les crĂ©dits de la malfaçon, d’ici deux ou trois mois, et on devrait s’occuper du carrelage de l’étage et des problĂšmes d’étanchĂ©itĂ©. Mme Macqueron, nouvelle prĂ©sidente du GIE, insiste sur le fait de casser la mauvaise image de marque du centre commercial c’est une affaire de longue haleine, qui doit ĂȘtre le fait de l’ensemble des nouveau maire AndrĂ© Diligent vient saluer les commerçants et dire toute l’importance de Roubaix 2000 pour la ville. Ceux-ci espĂšrent que la ville trouvera des acquĂ©reurs pour les cellules vides. Mi 1984, le centre commercial Roubaix 2000 prĂ©sente sa carte fidĂ©litĂ©. Les commerçants enchaĂźnent les animations. Animations du mois de mai 1984 Photo Nord Éclair En novembre 1984, on connaĂźt le contenu du projet d’amĂ©nagement couverture de la terrasse du premier Ă©tage avec crĂ©ation de deux surfaces commerciales, amĂ©lioration de l’accĂšs Ă  l’étage, agrandissement de la trĂ©mie et rĂ©amĂ©nagement de l’escalier, couverture des mails du premier Ă©tage, rĂ©organisation des courants de circulation aux deux niveaux. L’entrĂ©e du centre sera relookĂ©e
Tout est en place pour que Roubaix 2000 fasse peau neuve
 Le projet de rĂ©amĂ©nagement prĂ©sentĂ© dans Nord Eclair La commission dĂ©partementale d’urbanisme commercial se rĂ©unit le 4 juillet 1983 pour statuer sur un projet de M. Ghislain Dalle. Il s’agit de rĂ©unir sous un mĂȘme toit une trentaine de fabricants qui vendraient des articles de marque, dĂ©classĂ©s, dĂ©griffĂ©s ou des fins de sĂ©rie. Cette surface de magasins d’usines s’implanterait dans les bĂątiments de l’usine Motte-Bossut, avenue Alfred Motte. Le projet est autorisĂ© par dĂ©cision de la commission 13 voix pour et 5 contre, dont celles de MM Catrice adjoint et Carton conseiller gĂ©nĂ©ral. Toujours en juillet 1983, le commerce roubaisien se dĂ©clare opposĂ© Ă  ce projet. En DĂ©cembre 1983, intervient un Ă©vĂ©nement important, l’union du commerce de Roubaix est nĂ©e. Il ne s’agit pas d’une fĂ©dĂ©ration des unions commerciales, qui continuent de subsister. C’est plutĂŽt une structure de dialogue et de concertation, qui aborde les sujets suivants sĂ©curitĂ©, circulation, urbanisme commercial, animation commerciale. Les membres de cette union joueront le rĂŽle de dĂ©putĂ©s du commerce roubaisien. Premier chantier envisagĂ©, une grande animation commerciale pour la ville. Parrain et marraine, le maire de Roubaix et la chambre de commerce. Le PrĂ©sident est Jules Rouvillain, commerçant Grand rue magasins de jouets RĂ©crĂ©ation, ex juge au tribunal de commerce. SouhaitĂ©e par l’ancien maire Pierre Prouvost, cette naissance est due Ă  AndrĂ© Diligent et Marcel Delcourt, aidĂ©s par Jacques Catrice et Jean Papillon, Ă©lu roubaisien Ă  la chambre de commerce. Lille et Tourcoing possĂ©daient dĂ©jĂ  une telle structure. On trouve dans le bureau, la plupart des prĂ©sidents des unions commerciales de Roubaix. Motte Bossut, l’usine en travaux, Collection direction de l’Usine En FĂ©vrier 1984, les commerçants du centre rĂ©affirment leur opposition au projet Dalle. Leur prĂ©sidente, Mme Harmand, Ă©crit au maire et au prĂ©sident de la chambre de commerce. Elle dit que les commerçants ont Ă©tĂ© mis devant le fait accompli au dĂ©but de l’étĂ© aprĂšs l’avis favorable de la commission dĂ©partementale. Jean Papillon dit qu’il a toujours Ă©tĂ© opposĂ© au projet, et qu’il n’est pas trop tard pour le faire capoter. Le prĂ©sident de la chambre de commerce a intentĂ© un recours auprĂšs du tribunal administratif, et en attendant le projet est suspendu. Mais il souhaite le soutien unanime des commerçants. Les commerçants s’étonnent pourquoi la mairie est-elle d’accord avec le projet ? AndrĂ© Diligent rĂ©pond je serais un idiot de faire quoi que ce soit contre le commerce roubaisien. Il aurait voulu que ce projet se fasse dans le centre ville, et il en dit toute l’originalitĂ© aux États-Unis. Il voit aussi la perspective de faire venir des acheteurs Ă  Roubaix par cars entiers. Et il ajoute si cela doit ĂȘtre un succĂšs, essayons d’en tirer profit. Et si ça ne marche pas, tant pis. Il signale qu’il n’a pas le pouvoir d’empĂȘcher le permis de construire. Il termine en Ă©levant le dĂ©bat ne faisons pas comme si l’avenir du commerce de Roubaix Ă©tait liĂ© Ă  ce projet des cousins Dalle ; il est d’abord fonction du pouvoir d’achat des roubaisiens. Dans cette affaire je n’ai qu’une idĂ©e, je voudrais que pour la rĂ©gion le slogan soit Ă©vident, Roubaix, la ville oĂč l’on fait des affaires. Les unions commerciales de Roubaix votent alors Ă  bulletins secrets par le biais de la fĂ©dĂ©ration, et le rĂ©sultat est mitigĂ© la moitiĂ© est pour, l’autre contre. Le projet des cousins Dalle semble difficilement pouvoir ĂȘtre remis en cause. La mairie a obtenu des promoteurs que les articles de premier choix soient exclus Ă  la vente et que 70% des produits français y soient vendus, et que dans le comitĂ© de gestion, il y ait un reprĂ©sentant de la mairie et un commerçant roubaisien. Le 24 fĂ©vrier, M. Dalle annonce que l’Usine ouvrira en mai. Cet ancien cadre des Ă©tablissements DĂ©cathlon s’est lancĂ© dans ce projet d’entreprise avec l’aide de son cousin Hugues Dalle conseil en entreprise. Il a choisi d’implanter Ă  Roubaix ce concept de magasins d’usine si florissant aux États Unis, parce qu’il y a des friches industrielles, avec des conditions de loyer et de charges raisonnables. Il prĂ©sente Roubaix comme une terre de rĂ©ussite pour les entreprises de distribution. Les amĂ©nagements intĂ©rieurs de l’Usine Collection Direction de l’Usine Il a rachetĂ© l’ancienne usine de velours Motte Bossut, le baptise Ă  l’Usine, et mÂČ de surfaces commerciales y sont amĂ©nagĂ©s. Les bĂątiments existants seront conservĂ©s, et cloisonnĂ©s en cellules indĂ©pendantes Ă  une trentaine d’industriels dont bon nombre de la rĂ©gion, et qui cherchent Ă  Ă©couler leurs fins de sĂ©rie. Selon Guislain Dalle, les commerçants roubaisiens ne doivent pas avoir peur, car un industriel ne mettra pas sur le marchĂ© des articles qui le couperaient de son rĂ©seau de dĂ©tail. Il mettra ici d’anciennes collections. On ne trouvera pas les mĂȘmes articles qu’en centre ville. Il pense que l’Usine attirera du monde Ă  Roubaix. Il dit ne pas avoir de groupe derriĂšre lui, gĂ©rer son affaire avec son cousin et des actionnaires qui croient Ă  la rĂ©ussite du projet. L’Usine et alentours en 2001 Collection Direction de l’Usine En Mars, M. Loviton prĂ©sident des commerçants de l’Epeule, rĂ©sume ainsi la position des contre les commerçants n’ont pas Ă©tĂ© informĂ©s, et ils sont opposĂ©s au projet. Il estime qu’il s’agit de concurrence dĂ©loyale pour beaucoup de commerces, et demande de la liste des fournisseurs afin de boycotter leurs marques. Il trouve regrettable que des hangars aient la faveur du public, alors que tant d’efforts sont faits pour enjoliver la ville avec des façades et magasins attrayants. Il ajoute que les cours de vendeurs de Cepreco n’ont plus lieu d’ĂȘtre, puisque pour vendre des rebuts, il ne faut pas ĂȘtre diplĂŽmĂ©. Il trouve enfin regrettable que l’image de marque de Roubaix soit celle de capitale des invendus et des seconds choix. En conclusion, il regrette que les Ă©lus roubaisiens aient Ă©tĂ© favorables au projet, et annonce que ces expĂ©riences se font au dĂ©triment du commerce indĂ©pendant, et que cela ne fait que commencer ! Le centre commercial de magasins d’usines ouvre le mardi 15 mai 1984, et il rĂ©unit 50 fabricants essentiellement textiles. Le rachat de l’usine a coĂ»tĂ© 5 millions de francs, et l’investissement total se monte Ă  14 millions de francs. Une premiĂšre phase de travaux a concernĂ© le bĂątiment Ă  l’angle de l’avenue Motte et de la rue Michelet, pour 6000 mÂČ de vente sur trois niveaux, autant qu’un magasin Printemps. L’amĂ©nagement est rudimentaire peinture sur les murs, moquette au sol, cloisons amovibles
Les 50 fabricants se rĂ©partissent en 28 magasins, certains s’associant pour rĂ©duire les frais gĂ©nĂ©raux. Les articles sont 40% moins chers, ce sont des fins de sĂ©rie, des articles de collection ou dĂ©classĂ©s. La location des cellules Ă©quivaut Ă  un loyer correspondant Ă  3% du chiffre d’affaires, une association rĂ©unit tout le monde et un rĂšglement intĂ©rieur a Ă©tĂ© Ă©tabli. Les premiers fournisseurs de l’Usine PubliĂ© par Nord Éclair Une deuxiĂšme tranche de travaux sera terminĂ©e pour le dernier trimestre 1984. On prĂ©voit un nouveau bĂątiment de mÂČ, pour l’équipement de la maison, et l’amĂ©nagement d’un parking couvert. En attendant, l’usine est ouverte tous les jours de 10 h Ă  19 h sauf le dimanche. L’ouverture de l’Usine Photo Nord Eclair L’ouverture est un succĂšs. C’est dix fois plus que ce que j’espĂ©rais dit Ghislain Dalle, qui se fĂ©licite de la neutralitĂ© bienveillante des anciennes et actuelles Ă©quipes municipales, et rĂ©affirme son souhait que Roubaix devienne la capitale des bonnes affaires. A bon entendeur
 D’aprĂšs les articles de Nord Éclair Remerciements Ă  la Direction de l’Usine pour les documents iconographiques Roubaix 2000 poursuit ses efforts pour s’intĂ©grer dans la vie et la ville roubaisienne. Ainsi crĂ©e-t-il sa braderie annuelle le lundi 27 avril 1981. En 1982, le centre commercial Roubaix 2000, c’est 50 petits commerçants qui sont pour 50% dans la copropriĂ©tĂ©, Auchan pour 30% et la ville pour 20% pour les cellules non occupĂ©es. La rĂ©partition entre les types de commerces s’établit comme suit il y a une majoritĂ© de commerces vestimentaires, quinze enseignes vĂȘtements adultes, enfants, lingerie, bonneterie, auxquels on peut ajouter quatre marchands de chaussures, trois solderies, et deux nĂ©goces de tissus. Avec le service de nettoyage des vĂȘtements et la maroquinerie, c’est plus de la moitiĂ© des commerçants de Roubaix 2000 ! Roubaix 2000 en 1983 PublicitĂ© Nord Éclair Les commerces de l’alimentation viennent ensuite, avec la restauration, cafĂ© brasserie le Belfort, pizzeria Russo, restaurant La Fourchette et le Restoself 2000, une boulangerie et une confiserie, sans oublier l’importante prĂ©sence d’Auchan. Viennent ensuite les services bancaires CrĂ©dit Lyonnais, CrĂ©dit du Nord les assurances de la Macif et une permanence des Assedic. Enfin, on trouve deux commerces de cadeaux, une bijouterie, un disquaire discocave, un magasin d’électronique Tandy, un magasin de jouets, un fleuriste, une parfumerie et une maison de la Presse. Et bien entendu, les deux salles de cinĂ©ma, ColisĂ©e 2 et 3. Roubaix 2000 en 1983 PublicitĂ© Nord Éclair Les travaux de remise Ă  neuf s’élĂšvent Ă  un montant de 20 millions de francs, dans lesquels la moitiĂ© serait supportĂ©e par les commerçants et le reste par Auchan et la ville, en attendant que la bataille pour les malfaçons aboutisse
. On rĂ©capitule les amĂ©nagements Ă  effectuer d’urgence favoriser l’accĂšs par la place de la LibertĂ© et le boulevard de Belfort, amĂ©liorer l’accĂšs et la sĂ©curitĂ© du parking souterrain, couvrir le centre et le fermer, modifier la circulation Ă  l’intĂ©rieur du centre
 PublicitĂ© Nord Éclair L’animation continue Ă  la fin de l’annĂ©e 1982, Roubaix 2000 organise une animation autour du dernier film sorti par Walt Disney, l’avant-gardiste Tron. La presse donne quelques statistiques le chiffre d’affaires annuel moyen de Roubaix 2000 s’élĂšve Ă  7700 francs le mÂČ, et c’est le plus bas de tous les centres commerciaux de France. On pourrait atteindre francs le mÂČ, selon les spĂ©cialistes. AprĂšs une Ă©tude pour les travaux, il apparaĂźt que les commerçants ne pourraient prendre en charge qu’une part de 4,8 millions, encore s’endetteraient-ils pour 20 ans ! La ville participera Ă  hauteur des surfaces non occupĂ©es, et Auchan qui pense Ă  son dĂ©veloppement rĂ©gional, se fait tirer l’oreille
 On apprend alors que la copropriĂ©tĂ© a gagnĂ© son procĂšs contre les malfaçons. On attend une rentrĂ©e de 1,5 millions de francs. Arnold Seynaeve, nouveau prĂ©sident du GIE, croit au dĂ©veloppement, mais il faut une dĂ©cision avant la fin de l’annĂ©e. Il dĂ©clare si les trois parties n’arrivent pas Ă  s’entendre sur un projet de rĂ©novation du centre commercial, il n’y a plus qu’à raser Roubaix 2000, car il est impossible de continuer plus longtemps comme cela ! Sombre prĂ©sage
 En 1932, les travaux de construction du pont supĂ©rieur entraĂźnent l’expropriation de M. Raux, nĂ©gociant en matĂ©riaux, au 289 boulevard de Beaurepaire, aprĂšs le passage Ă  niveau. Il va alors s’installer sur le boulevard Industriel prĂšs du passage Ă  niveau du Carihem, et dĂ©pose une demande pour la construction d’un mur de clĂŽture et pour la construction d’un magasin, au n° 171. Deux ans plus tard, Edouard Raux fait bĂątir une maison d’habitation sur la partie du terrain situĂ© en bordure du boulevard industriel. L’architecte choisi par le propriĂ©taire est RenĂ© Dupire. On peut toujours voir cette maison de nos jours, de mĂȘme que le mur de clĂŽture. Document Archives municipales M. Raux apparaĂźt en 1935 dans le Ravet Anceau, sous la rubrique matĂ©riaux de construction ». Au dĂ©but des annĂ©es 50, il devient nĂ©gociant en charbons. En 1959 apparaĂźt, en plus de la mention des charbons Raux, la raison sociale SAVCA, combustibles liquides et gazeux. Les photos aĂ©riennes de 1953 nous montrent l’existence d’un embranchement particulier sur la voie ferrĂ©e centrale de l’avenue Salengro, permettant aux wagons de dĂ©charger directement dans la cour de l’entreprise. L’aiguillage d’accĂšs Ă©tait placĂ© au niveau de l’actuelle avenue de Verdun ; c’est le seul embranchement sur cette voie. On distingue nettement les diffĂ©rents tas de charbons, et en haut de la photo, plusieurs tombereaux SNCF qui viennent d’ĂȘtre dĂ©chargĂ©s, et un tronçon de la voie qui suivait l’axe de l’avenue Roger Salengro. Photo archives municipales et photo Jpm En 1970, l’entreprise se diversifie parallĂšlement Ă  la SAVCA, apparaĂźt Ă  la mĂȘme adresse la sociĂ©tĂ© nouvelle de carrosserie automobile. En revanche, il n’est plus fait mention de commerce de charbons. L’entreprise a disparu en 1974, M. Raux a sans doute pris une retraite bien mĂ©ritĂ©e
 Photo Archives municipales Le Ravet Anceau de 1979 mentionne les Établissements Ponthieux automobiles, concessionnaires Ford au 209, et J. Leys au 227. La photo aĂ©rienne nous montre qu’une partie du terrain a Ă©tĂ© distrait de l’ensemble pour y construire des maisons, et que les voitures ont dĂ©sormais remplacĂ© les tas de charbon ! Documents archives municipales Le Ravet Anceau de 1987 indique toujours le garage Ponthieux, concessionnaire Ford, mais bientĂŽt l’affaire est vendue Ă  M. Rogier qui installe avenue Roger Salengro le garage Valauto sous la marque Volkswagen-Audi. Ce garage Ă©tait prĂ©cĂ©demment installĂ© au coin de l’avenue Motte et de la rue Jean-Jacques Rousseau, prĂšs de l’Usine sous l’enseigne MBBM, et son propriĂ©taire Ă©tait alors M. Mandron. Le dĂ©part du garage permettant Ă  l’Usine de s’étendre – juste retour des choses – sur un terrain qui faisait partie, Ă  l’origine, de l’usine de velours Motte-Bossut. Photo Jpm A peine le boulevard de Fourmies est-il ouvert, qu’est dĂ©posĂ©e en 1896 une demande de permis de construire pour un bĂątiment Ă  usage de commerce. Il s’agit d’un estaminet, au numĂ©ro 77, dont le tenancier est M. Plankaert, de 1901 Ă  1926. Lui succĂšdent en 1927 MM. Delerue, et Sergheraert en 1929. A la suite de la renumĂ©rotation du boulevard, l’estaminet devient le 135 en 1934. M. Dourcin le reprend en 1939. La demande de permis de construire – la porte est au centre de la vitrine -document archives municipales AprĂšs guerre, le commerce devient une boulangerie, alors qu’au mĂȘme moment, s’installe juste en face une boulangerie concurrente, au 132, laquelle est tenue par le pĂątissier Fassin, Ă  l’emplacement d’un ancien magasin de lingerie. Une photo nous montre la future boulangerie avant sa conversion, sur laquelle on voit que la vitrine est toujours conforme au plan de 1896, avec sa porte centrale. Le magasin. Au fond l’usine Dazin-Motte et la place du Travail – Photo collection Bernard Thiebaut On note que la boulangerie est tenue en 1953 par M. Routier, puis par en1961. En 1977, Joseph GuesquiĂšre, le nouveau boulanger, demande un permis de construire pour amĂ©nager le magasin. On remarque sur le plan que l’état avant travaux » est diffĂ©rent de celui de 1896 la porte du magasin est maintenant placĂ©e Ă  gauche de la vitrine. Les travaux projetĂ©s nous montrent l’état actuel de la boulangerie, avec la porte d’entrĂ©e Ă©largie et replacĂ©e au centre. Les Ă©tats antĂ©rieur et projetĂ©. Document archives municipales. M. GuesquiĂšre tiendra la boulangerie quelques annĂ©es, jusqu’à l’arrivĂ©e de Patrick et Pascale Hermand, venus de l’Avesnois oĂč ils exerçaient depuis 1962, et qui gĂšreront la Florentine de 1990 jusqu’en 2002. Ils lui donneront une grande expansion grĂące Ă  leur pĂątisserie fine, renommĂ©e en particulier chez les amateurs de chocolat. AprĂšs leur dĂ©part pour Lille, oĂč ils ouvrent des commerces dans le vieux Lille et dans le quartier de Wazemmes, on assiste en 2002 Ă  l’arrivĂ©e de MarlĂšne et Eric Morin, venant de Villeneuve d’Ascq oĂč ils exploitaient une premiĂšre affaire depuis 1995. Ils conservent Ă  la Florentine sa tradition de qualitĂ©, apprĂ©ciĂ©e de la clientĂšle. Leur Ă©tablissement emploie vingt-cinq personnes, dont six apprentis. Ce commerce aura fait preuve depuis l’origine d’une belle stabilitĂ© estaminet pendant plus de 50 ans puis boulangerie-pĂątisserie pendant un temps au moins Ă©gal ; on peut assurer que rien ne laisse prĂ©sager de sa fin ! Document Hermand Janvier 1981. Le centre commercial Roubaix 2000 est dans un Ă©tat dĂ©plorable. C’est une vĂ©ritable passoire l’eau pĂ©nĂštre partout et cause des dĂ©gĂąts importants. Cinq pompes fonctionnent constamment pour que le parking souterrain ne soit pas inondĂ©. Des crevasses apparaissent, des joints de dilatation, de la rouille. Tout ceci est du Ă  des malfaçons. Et l’on apprend que la ville a engagĂ© une procĂ©dure depuis 1972, annĂ©e d’inauguration, et que le syndic des commerçants a pris la suite en 1975, notamment pour faire jouer la garantie dĂ©cennale. La pluie Ă  l’étage ! Photo Nord Éclair On brocarde l’architecte, grand prix de Rome, qui a conçu un vĂ©ritable blockhaus en centre ville. MĂȘme si les commerçants ont payĂ© de leurs deniers la pose de glaces au rez-de-chaussĂ©e pour couper les courants d’air, l’étage de Roubaix 2000 reste ouvert Ă  tous vents. On dĂ©nonce dans la presse l’irresponsabilitĂ© des promoteurs et l’inconscience des entreprises. Le tribunal doit Ă©tablir les responsabilitĂ©s des entrepreneurs, et la bataille d’experts est engagĂ©e. On parle d’ores et dĂ©jĂ  de rĂ©habilitation, Ă  l’image de ce qui se passe pour les constructions d’autres grands prix de Rome, situĂ©s dans les quartiers sud de la ville. Il s’agit en effet de procĂ©der Ă  des rĂ©parations urgentes, et de fermer le centre pour qu’il soit Ă  l’abri de la pluie et du vent. La fermeture du rez-de-chaussĂ©e Photo Nord Éclair Entre-temps Roubaix 2000 perd l’un de ses dĂ©fenseurs les plus actifs. Roger Fruit Ă©tait le PrĂ©sident du Groupement d’IntĂ©rĂȘt Économique du centre commercial depuis 1973. Il faisait partie des quelques commerçants qui avaient connu les pĂ©ripĂ©ties des dĂ©mĂ©nagements successifs. Ayant repris en 1957 la maroquinerie de son pĂšre, situĂ©e 56 rue de Lannoy, Monsieur Fruit s’en va occuper en 1964 un magasin du centre de transit du Lido, avant de rejoindre le nouveau centre en 1972. Il dĂ©cĂšde en ce mois de janvier 1981. La bataille juridique engagĂ©e pour cause de malfaçons sera plaidĂ©e en mars 1981. On Ă©value les rĂ©parations Ă  plus d’un million et demi de francs. Les entreprises pourront faire appel, ce qui repoussera d’autant l’exĂ©cution des rĂ©parations. Des travaux conservatoires sous contrĂŽle d’expert sont envisagĂ©s
MalgrĂ© toutes ces pĂ©ripĂ©ties, les commerçants croient encore Ă  la rĂ©ussite du centre commercial, comme le montre leur important budget publicitaire. Auchan joue son rĂŽle de locomotive en drainant plus de clients chaque annĂ©e, les amĂ©nagements pour le tramway et l’arrivĂ©e prochaine du mĂ©tro ne peuvent que renforcer leur optimisme. A l’étage, la galerie des courants d’air Photo Nord Éclair Cependant, il faut bien constater que 13% des cellules commerciales sont encore vides, et ce sont celles qui subissent le plus l’humiditĂ©. Il reste l’étage Ă  couvrir, et les soixante dix commerçants sont prĂȘts Ă  assumer la dĂ©pense d’un million de francs que couterait une telle opĂ©ration. Enfin, il y a le problĂšme du parking, sous utilisĂ©, Ă  cause de l’humiditĂ© et de la sĂ©curitĂ©. Il est bien proposĂ© qu’il soit gratuit, mais est-ce vraiment une solution ? La citĂ© des Hauts Champs voit ses premiers locataires arriver en 1960. Les appartements sont neufs et modernes les murs sont peints en blanc, le sol est couvert de lino, il y a des placards de rangement, une salle d’eau et des toilettes privĂ©es. Mais ce nouveau quartier de neuf cents logements est une petite ville aux rues caillouteuses, mal desservie par les transports en commun, Ă©loignĂ©e de tout service public. Le ravitaillement est un vĂ©ritable problĂšme. Il n’y a pas de commerce de proximitĂ©. Les gens vont faire leur courses dans le quartier de la Justice, rue de Lannoy, ou encore boulevard de Fourmies, et ce n’est pas tout prĂšs. Il existe bien des fermes du cĂŽtĂ© d’Hem, mais elles sont Ă  distance. Trois enseignes commerciales vont s’installer, avant que les Hauts Champs ne se complĂštent avec d’autres constructions Chemin vert, Longchamp, ce qui fera plus que doubler la population rĂ©sidente. Le 23 dĂ©cembre 1961, le PrĂ©fet du Nord, M. Hirsch, inaugure un super-marchĂ© avec le tiret dans une ancienne usine de l’avenue Motte, il y a peu de temps encore une filature de laine. C’est le premier Auchan de France. Il se prĂ©sente comme un libre service intĂ©gral », propose une surface de 1140 mÂČ de surface de vente et 1200mÂČ de rĂ©serves. L’entrĂ©e se fait du cĂŽtĂ© de la rue Braille, et un parking de 200 voitures a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© juste devant, ce qui est signalĂ© comme une nouveautĂ©. Autre nouveautĂ©, le gain de temps, on trouve de tout et on dispose de paniers roulants sic qu’on peut amener jusqu’à la voiture. Le gain d’argent est Ă©galement un argument fort, c’est d’ailleurs la devise du supermarchĂ© plus de marchandises pour moins d’argent ». Que trouve-t-on dans ce premier super-marchĂ© ? Les rayons suivants Ă©picerie, fruits et lĂ©gumes, crĂ©merie, boucherie, vins, biĂšres, eaux minĂ©rales, confiserie, pĂątisserie, boulangerie, produits d’entretien, petite quincaillerie, vaisselle, papeterie, librairie, jouets, disques avec un appareil d’écoute automatique, rayons textiles et habillement, bonneterie, sous vĂȘtements, linge de maison. Parmi les invitĂ©s ou personnalitĂ©s, les maires d’Hem et de Croix, les reprĂ©sentants du patronat textile Maurice Hannart, Louis Mulliez, le prĂ©sident du centre paritaire du logement Ignace Mulliez, successeur d’Albert Prouvost, promoteur de la citĂ© des Hauts Champs, les PDG des Trois Suisses, de la Redoute
 Le supermarchĂ© Sasi est inaugurĂ© le 29 avril 1963 avenue Laennec Ă  Hem. C’est le deuxiĂšme de la chaĂźne d’établissements dont Jacques Bruyelle, prĂ©sent pour l’occasion, est le PDG. Le nouveau magasin fait 350 mÂČ 190 mÂČ sont consacrĂ©s Ă  l’alimentation, produits frais et liquides, et 130 mÂČ au non alimentaire. Un stand boucherie de 35 mÂČ est tenu en concession par un homme du mĂ©tier, et un stand de teinturerie, blanchisserie, nettoyage Ă  sec est proposĂ© par un des actionnaires du supermarchĂ©, les Ă©tablissements Duhamel. Le maire d’Hem, des reprĂ©sentants de la direction du CIL, la directrice de la Maison de l’enfance des Trois Baudets, assistaient Ă  l’inauguration. Le gĂ©rant associĂ© est M. Lepetit entourĂ© de son PDG et de ses collĂšgues, ainsi que M. Duhamel et Val des teintureries Duhamel, et d’un reprĂ©sentant de la sociĂ©tĂ© Delespaul. C’est le 12 avril 1965 que les CoopĂ©rateurs de Flandre et d’Artois inaugurent leur 686e point de vente COOP, dans le quartier des Hauts Champs, rue Emile Zola prolongĂ©e. A cette Ă©poque en effet, la rue Degas n’existe pas encore, car les sols de la rue n’ont pas Ă©tĂ© viabilisĂ©s. C’est un super COOP de 235 mÂČ conçu selon les plans de l’architecte Houdret. Parmi les invitĂ©s, un reprĂ©sentant de la ville de Roubaix, quelques directeurs de sociĂ©tĂ©s. Les premiers gĂ©rants sont les M et Mme Lefebvre. OĂč se trouvait donc exactement cette supĂ©rette ? Les tĂ©moins la situent juste Ă  cĂŽtĂ© du local de la chaufferie, de l’autre cĂŽtĂ© d’un sentier remontant vers la rue Joseph Dubar. Aujourd’hui tout a disparu, chaufferie et magasins, des tĂ©moins se souviennent qu’un marchand de fruits et lĂ©gumes a succĂ©dĂ© Ă  la COOP, et il y aurait eu un salon de coiffure. En 1983, un plan Ă©tabli pour la rĂ©novation du bĂątiment Degas porte la mention anciens commerces, lĂ  oĂč Ă  peine vingt ans plus tĂŽt une supĂ©rette est venue s’implanter au milieu du quartier. Ce fut aux dires des tĂ©moins la seule tentative de commerce de proximitĂ© intra Hauts Champs.
Commerçantsen herbe, professionnels de la brocante et de la pacotille en profitent pour aligner sur des kilomĂštres de rues le br Rock en stock au Touquet en juillet 2021 AoĂ»t : un festival qui compte 9 Ă©ditions, avec chaque annĂ©e des artistes rock du monde entier. Championnats du monde de kayak-polo PubliĂ© le 19/08/2022 C’est encore difficile pour les Français dans cette quatriĂšme journĂ©e des championnats du monde de kayak-polo. À Saint-Omer, sur l’eau, les hommes jouent avec le feu Faits divers PubliĂ© le 19/08/2022 Cet agriculteur, dont la retraite sonnera en mars 2023, compte transmettre l’affaire Ă  son fils Ardennes un agriculteur victime d’un incendie dans son exploitation, des jeunes du village sauvent ses bĂȘtes Recrutement PubliĂ© le 19/08/2022 Pourquoi pas vous ? 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ThĂ©rĂšse a bien voulu tĂ©moigner sur sa vie de travail. NĂ©e dans le quartier du Fresnoy, elle y est revenue aprĂšs avoir pris sa retraite. Elle nous donne un tĂ©moignage de ses diffĂ©rents emplois, ce qui nous permet de faire un vrai parcours de Roubaix. Je suis allĂ©e Ă  l’école sainte Odile jusqu’à l’ñge de 13 ans, puis je suis partie au collĂšge. J’aurais voulu ĂȘtre puĂ©ricultrice ou comptable, mais l’orientation en a dĂ©cidĂ© autrement. Je me suis mis Ă  la couture, j’étais douĂ©e pour ça, on m’a mis en confection. Je devais avoir mon CAP mais j’étais tellement stressĂ©e que j’ai fait les boutonniĂšres cĂŽtĂ© hommes alors qu’on me demandait cĂŽtĂ© femme. La sociĂ©tĂ© de confection Ronald Collection ParticuliĂšre Je suis entrĂ©e comme apprentie chez Ronald » rue des Vosges, comme piqueuse. J’ai appris sur le tas. C’est le commencement du mĂ©tier, on fait toujours la mĂȘme chose. C’était une entreprise de confection de vĂȘtements de luxe pour enfants. J’y suis restĂ©e trois mois, je ne m’habituais pas, je ne gagnais pas grand’ chose. J’ai travaillĂ© aussi Ă  l’Ecusson, c’était un volailler rue de Mouvaux en face de la pharmacie, il y avait le foyer du vieillard Ă  cĂŽtĂ©. C’était de l’appoint, j’allais Ă  la messe Ă  7 heures et demie, et aprĂšs je vidais les poulets jusqu’en dĂ©but d’aprĂšs-midi. Je faisais partie de la maison, parfois on me confiait le magasin. Ensuite en toujours en 1967, j’ai travaillĂ© pour la sociĂ©tĂ© VDV, VĂȘtements de Vacances », vĂȘtements de sports. C’était des gens de Paris, des trucs chics, rue de la fosse aux chĂȘnes. Des manteaux matelassĂ©s, en lurex, ils Ă©taient d’avant-garde. On pouvait acheter des coupes, j’ai fait des manteaux pour ma fille. On faisait des poignets toute la journĂ©e, et c’était sans arrĂȘt des histoires de bonne femme ! Dans les bonneteries, c’est pareil. Chez Herbaut Denneulin », j’avais Ă©tĂ© prise, mais avec tous ces bavardages, je ne suis pas restĂ©e ! Je suis restĂ©e deux ans chez VDV. J’étais mĂ©canicienne, je travaillais sur une machine, c’était plus variĂ©, avec des modĂšles diffĂ©rents. J’ai travaillĂ© des matiĂšres, ça m’a donnĂ© des trucs pour la suite, par exemple, on mettait du papier toilette en dessous pour arriver Ă  piquer. On disait que j’avais des mains en or. La maison Vlemincks CP MĂ©d Rx En octobre 1967, je travaille chez Vlemincks », les bandages, rue PauvrĂ©e, j’étais piqueuse Ă  ce moment-lĂ . Je faisais parfois des essayages avec les dames. Je suis restĂ©e lĂ  un an. Puis j’arrive au magasin Minifix » de la Grand rue. J’étais vendeuse, au rayon des jouets. Il y avait des rayonnages, c’était dĂ©jĂ  assez grand, genre Monoprix. Ils vendaient de tout, alimentation, vĂȘtements, en dessous de Monoprix au niveau gamme. On Ă©tait une trentaine de vendeuses. J’allais faire mes courses dans le magasin avant de revenir Ă  la maison. L’ambiance Ă©tait bonne, j’étais tranquille, j’étais jeune mariĂ©e, je me suis mariĂ©e le 9 aoĂ»t Ă  l’église Ste Antoine. On habitait alors rue Watteuw. Mais ce n’est pas ce que je voulais faire. PublicitĂ© Minifix NE AprĂšs j’ai travaillĂ© Ă  La femme chic » en tant que retoucheuse. On s’entendait Ă  merveille, on retouchait pour les trois magasins de la rue de la Vigne, de la rue Jules Guesde et de la rue de l’alouette. C’est lĂ  que j’ai appris Ă  faire des choses magnifiques. Je triais aussi les seconds choix, j’avais l’Ɠil pour ça, on remettait en vente les meilleurs. J’étais toujours ponctuelle et rĂ©guliĂšre, j’y suis restĂ©e quatre ans ! J’y serais restĂ©e, le travail me plaisait, j’étais apprĂ©ciĂ©e, mais la boĂźte a fermĂ© Ă  cause de la gĂ©rante, suite Ă  un contrĂŽle, au grand dĂ©sespoir du patron. En 1974, je suis allĂ©e chez Pronuptia Ă  Tourcoing. La direction de Lille est descendue, ils sont venus me voir, ils me demandaient de retoucher sur les gens. Je me suis retrouvĂ©e dans une cabine avec une fille, c’était nouveau pour moi. J’ai Ă©tĂ© prise tout de suite 45 heures par semaine et je revenais chez moi le midi. Il devait y avoir un Pronuptia Ă  Roubaix 2000 et ça devait ĂȘtre pour moi, mais ça ne s’est pas fait. La patronne reconnaissait bien ce qu’on faisait, je suis allĂ©e la voir, car pour moi, c’était trop lourd, et au mois de juin on faisait des heures. J’ai fait un an et j’ai quittĂ©. PublicitĂ© NE Je suis arrivĂ©e chez N’BEL, tenue par une dame qui faisait les corsets, moi je faisais les robes de plage. Comme marques, ils faisaient Playtex et Scandal. A ce moment, j’étais enceinte et toujours en haut de l’échelle, j’avais une pĂȘche du tonnerre. Parfois j’avais des coutures Ă  faire sur les corsets. C’était au 173 rue Pierre de Roubaix, le bĂątiment existe encore, avec ses deux grandes vitrines, une grande porte et une porte d’entrĂ©e. PublicitĂ© NE Je me suis arrĂȘtĂ©e de travailler quelque temps, puis j’ai repris chez Oui », c’était le nom du magasin, qui faisait des robes de mariĂ©es. Je reste deux ans, ce n’était pas de la haute couture. Je voulais changer et grĂące Ă  une petite annonce, je suis entrĂ©e chez Laurence ». La patronne m’a donnĂ© des retouches, sur des robes trĂšs chĂšres. Elle avait confiance en moi. Elle-mĂȘme s’occupait de ce qui allait vite, bas de pantalon, des choses comme ça. On ne manquait de rien. Elle me ramenait de l’eau de pluie pour repasser. C’était assez familial. J’ai travaillĂ© lĂ  jusqu’en FĂ©vrier 1993. Ensuite, j’ai attrapĂ© une allergie au tissu, Ă  cause des apprĂȘts, j’ai dĂ» arrĂȘter. J’ai dĂ» me reconvertir. J’ai fait une formation, avec l’accord de la dame de chez Laurence boutique. Je me suis mise Ă  niveau au CUEEP, j’ai eu le brevet des collĂšges, et ensuite j’ai rattrapĂ© le BEP sanitaire et social en sciences physiques. Et j’ai rĂ©ussi l’examen Ă  la Croix Rouge pour ĂȘtre puĂ©ricultrice. J’ai donc trouvĂ© un poste rue Balzac au centre social Boilly. J’étais stressĂ©e, je tremblais pendant mon entretien. Heureusement la directrice a pris des renseignements et elle m’a engagĂ©e comme auxiliaire puĂ©ricultrice. C’est ce que j’ai toujours voulu faire. On travaillait en Ă©quipe, on Ă©tait quatre ou cinq, on accueillait 16 enfants. Je suis restĂ©e jusqu’en 2007. Mon docteur de famille a remarquĂ© que je faisais une polyarthrite. Il m’a fait arrĂȘter, je ne pouvais plus porter du lourd, ça pouvait ĂȘtre dangereux pour les enfants. Quand le mĂ©decin du travail a vu mon dossier, il m’a envoyĂ© en retraite directement. J’ai beaucoup regrettĂ© mon travail d’auxiliaire puĂ©ricultrice. Maintenant je m’occupe, la chorale, l’atelier mĂ©moire et puis j’ai Ă  faire avec mon mĂ©nage. AprĂšs la seconde guerre, on dĂ©nombrait Ă  Roubaix une vingtaine de braderies, dont les dates Ă©taient fixĂ©es avec la municipalitĂ©, et qui constituaient des animations de quartier fort courues. Une braderie, aussi appelĂ©e ailleurs vide-greniers, foire aux puces, bric-Ă -brac, troc et puces, est un rassemblement populaire au cours duquel des particuliers exposent les objets dont ils n’ont plus l’usage afin de s’en dĂ©partir en les vendant aux visiteurs. Par extension, et avec le temps, une braderie est devenue une manifestation commerciale se dĂ©roulant le plus souvent en plein air et permettant aux commerçants de liquider leurs marchandises Ă  prix bas. En 1950, le quartier Alma-Fontenoy proposait trois Ă©vĂ©nements de ce genre une braderie rue du Fontenoy, le 2e samedi de juillet, une braderie Alma Fontenoy, le lundi de la fĂȘte des fabricants, et une braderie rue Blanchemaille, le 1er samedi de septembre. On peut supposer que la premiĂšre braderie citĂ©e se situait place du Fontenoy, alias le marchĂ© des noirtes femmes », autrefois cƓur du quartier, et qu’elle s’étendait dans les rues avoisinantes, rue de France, rue de Toulouse, rue Jacquart. Les lieux ont beaucoup changĂ©, la place n’existe plus et la braderie elle-mĂȘme n’est plus rĂ©pertoriĂ©e au dĂ©but des annĂ©es soixante. De nos jours, une braderie brocante organisĂ©e rue de France le 1er mai perpĂ©tue cette animation. Autrefois le 1er mai Ă©tait la date de la braderie de la rue du CollĂšge. Braderie rue de l’Alma en 1950 Photo NE La seconde braderie, dite Alma Fontenoy, s’est trĂšs longtemps tenue dans la rue de l’Alma, importante artĂšre commerçante de Roubaix, de la rue Saint Vincent de Paul aujourd’hui avenue des Nations Unies jusqu’à la rue du Fontenoy, voire plus loin. Le nombre des cafĂ©s, des commerces, la prĂ©sence de la Redoute, du cinĂ©ma le Royal, ont fait que cette braderie Ă©tait fort frĂ©quentĂ©e dans un quartier Ă  forte densitĂ© de population, cela avant l’opĂ©ration dite Alma Gare. Braderie rue Blanchemaille en 1950 Photo NE La troisiĂšme braderie de la rue de Blanchemaille, rappelle le caractĂšre commerçant de proximitĂ© de cette rue, notamment dans sa partie entre la rue Saint Vincent de Paul et la rue ArchimĂšde. L’extension des locaux de la Redoute entraĂźnera la transformation progressive de la rue du Fontenoy et de la rue de Blanchemaille. La braderie n’apparaĂźt plus dans les annĂ©es soixante. On le voit, les braderies n’étaient pas l’apanage des grandes rues commerçantes de Roubaix. Certaines ont pu garder le cĂŽtĂ© animation de quartier qui les caractĂ©risait. En effet, les braderies sont souvent associĂ©es Ă  des fĂȘtes ou Ă  des animations de quartier, dont elles figurent bien souvent le moment de clĂŽture. Des vingt braderies rĂ©pertoriĂ©es en 1950, signalons qu’il en existe encore seize en 2015, mais peu dans les quartiers nord. Sans doute cela rĂ©sulte-t-il des modifications urbanistiques du quartier, mais Ă©galement de la disparition des commerces de proximitĂ©, qui commence au dĂ©but des annĂ©es soixante, avec l’apparition des grandes surfaces Ă  l’orĂ©e de la ville. Sources Nord Éclair, Ravet Anceau 1961 AprĂšs la dĂ©molition des Halles en 1956, on parlait du dĂ©placement du marchĂ© de demi-gros depuis 1961. La rue de la Halle avait en effet conservĂ© cette activitĂ© de ventre de Roubaix » puisqu’elle Ă©tait constituĂ©e des cellules commerciales des grossistes en fruits et lĂ©gumes, beurre, Ɠufs et fromages. Son activitĂ© se dĂ©roulait rĂ©guliĂšrement de trois heures Ă  huit heures du matin, avec une dizaine de grossistes sur place et la prĂ©sence de grossistes forains, de deux Ă  quarante selon les saisons. Les Halles du cĂŽtĂ© de la rue de la Halle qui conserva un temps une partie des activitĂ©s CP MĂ©d Rx Mais la restructuration du centre-ville, et notamment la construction du nouvel hĂŽtel des postes, fait que les conditions de fonctionnement de ce marchĂ© sont de plus en plus difficiles, faute de surface de stationnement. On se met en recherche d’un autre emplacement et c’est dans le quartier du Pile, rue de Valenciennes, que seront reconcentrĂ©es les activitĂ©s qui s’étendaient sur les 130 mĂštres de la rue de la Halle. Meilleurs espaces, possibilitĂ© de conservation des denrĂ©es pĂ©rissables sont les plus de ce nouveau projet de marchĂ©. Les travaux rue de Valenciennes Photo NE Les travaux commencent le 15 avril 1982 et devraient s’achever dĂ©but octobre. Reste alors Ă  penser la signalĂ©tique de ce nouveau MarchĂ© d’IntĂ©rĂȘt Local consacrĂ© aux fruits et lĂ©gumes. DĂ©but septembre, on se prĂ©pare au dĂ©mĂ©nagement pour les nouveaux entrepĂŽts du Pile. Les grossistes sont en plein creux du mois d’aoĂ»t, et ils signalent que le commerce baisse Ă  cause du dĂ©peuplement de Roubaix. Les nouveaux locaux seront plus spacieux et les commerçants seront plus Ă  l’aise pour travailler. Mais ils voient aussi les inconvĂ©nients, comme les charges qui seront plus importantes que dans la rue de la Halle. Six grossistes sur les huit Ă  demeure vont dĂ©mĂ©nager car les conditions de fonctionnement seront meilleures pas d’heure limite pour la vente, pas de couloir de bus, donc un meilleurs accĂšs pour les automobilistes. Dernier bĂ©mol, l’isolement du Pile par rapport au centre-ville. L’inauguration du MarchĂ© d’IntĂ©rĂȘt Local Photo NE Le 5 octobre 1982, c’est fait, le marchĂ© des fruits et lĂ©gumes est installĂ© au Pile, prĂšs de la gare du mĂȘme nom. Les commerçants Ă©voquent les qualitĂ©s de ce nouvel emplacement ils travaillent Ă  l’abri, avec un Ă©clairage suffisant. Le MIL marchĂ© d’intĂ©rĂȘt local a redĂ©marrĂ© ses activitĂ©s au Pile, avec de bons rĂ©sultats. L’inauguration officielle aura lieu le mĂȘme mois Pierre Prouvost, maire de Roubaix, se fĂ©licite de la mise en Ɠuvre de ce nouveau marchĂ©, qui va redonner vie et animation au secteur du Pile, et qui va permettre la rĂ©novation de l’ülot dĂ©limitĂ© par la rue de la Halle, le boulevard Leclerc et la rue Pierre Motte. Le MarchĂ© du Pile en activitĂ© Photo NE Sources Archives Municipales de Roubaix, Presse Locale Le boulevard de Fourmies a toujours Ă©tĂ© trĂšs riche en commerces de proximitĂ©. Les commerçants y font des opĂ©rations de promotion, mais, jusque dans les annĂ©es 60, ils agissent en ordre dispersĂ©. Ils vont pourtant s’unir en octobre 1966. et former un comitĂ© pour prĂ©parer les fĂȘtes de fin d’annĂ©e. Ils s’associent Ă  la municipalitĂ© pour installer des illuminations, et lancent, pour attirer la clientĂšle, une premiĂšre quinzaine commerciale, assortie de distributions de louis d’or. Le prĂ©sident est M. Da Silva, M. Fassin est le vice-prĂ©sident, M. Dujardin le trĂ©sorier, et Mme Bacrot la secrĂ©taire. Photo Nord Matin L’annĂ©e suivante, Nord Eclair nous prĂ©cise que l’association reprĂ©sente 27 commerçants, situĂ©s boulevard de Fourmies entre les places Spriet et du Travail, et regroupant tous les types de commerces. Le comitĂ© prĂ©voit de reconduire la quinzaine commerciale Ă  l’automne. Il envisage Ă©galement d’organiser une braderie. On apprend Ă©galement que M. Buisine, prĂ©sident de l’union des commerçants du nouveau Roubaix, est Ă©lu membre de la chambre de commerce mĂ©tropolitaine. Cette mĂȘme union du nouveau Roubaix organise la mĂȘme annĂ©e une manifestation de sympathie Ă  l’occasion du dĂ©part en retraite de M. et Mme Lierman-Delbaert, son vice-prĂ©sident, alors que M. Vandeputte en est le secrĂ©taire. Il existe donc deux comitĂ©s parallĂšles. Quels sont les liens entre les deux ? En tout cas, on n’entend plus parler dans la presse du comitĂ© du Nouveau Roubaix pendant un certain nombre d’annĂ©es ; seul va se manifester celui du boulevard de Fourmies. Les illuminations – document Nord Éclair Celui-ci reconduit fin novembre 1968 les illuminations et la quinzaine commerciale, assortie de cadeaux attrayants il s’agit cette fois de vĂ©los pliants distribuĂ©s Ă  l’issue de trois tombolas. De plus une caravane publicitaire assure durant quinze jours la sonorisation de cette artĂšre. Le projet d’organiser une braderie prend corps on la prĂ©voit un lundi de l’annĂ©e suivante. Elle a bien lieu le lundi 9 juin 1969 Nord Éclair la qualifie de braderie monstre du Nouveau Roubaix ». La braderie en 1985 – photo Lucien Delvarre L’autre point fort de l’annĂ©e reste la quinzaine commerciale de dĂ©cembre, associĂ©e Ă  une caravane publicitaire et une tombola. Une idĂ©e nouvelle en 1971 le comitĂ© organise en avril, avec le concours du VĂ©lo Club de Roubaix, le premier grand prix cycliste du boulevard de Fourmies, rĂ©servĂ© aux cadets, dont le dĂ©part est donnĂ© place du Travail, devant le cafĂ© au rendez-vous des auto-Ă©coles ». Deux mois plus tard, la braderie en est Ă  sa troisiĂšme Ă©dition ; elle coĂŻncide avec la deuxiĂšme ducasse de la place du Travail. La composition du comitĂ© des commerçants est modifiĂ©e alors que reste vice-prĂ©sident, le prĂ©sident est M. Martel, le trĂ©sorier M. Coetsier, et le secrĂ©taire M. Vincent. La liste des coureurs – document Nord Éclair En 1972, il n’y a plus de comitĂ© des fĂȘtes c’est l’union des commerçants qui organise les festivitĂ©s. Le grand prix cycliste rĂ©unit deux fois plus de concurrents que l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente ; la braderie coĂŻncide, cette annĂ©e encore, avec la fĂȘte foraine de la place du Travail. Quant Ă  la tombola de la quinzaine commerciale, elle fera 100 gagnants. Ces animations s’installent dans la durĂ©e, et deviennent partie intĂ©grante de la vie du quartier. L’annĂ©e 1973 voit le comitĂ© patronner au mois de mai une grande exposition de voitures, de caravanes et de bateaux, de quoi prĂ©parer les vacances. Document la Voix du Nord Cette exposition est associĂ©e Ă  des ventes promotionnelles chez les commerçants membres de l’union. Les autres manifestations perdurent le grand gagnant de la quinzaine commerciale se verra offrir un voyage aux BalĂ©ares pour deux personnes. Les commerçants rĂ©unis en 1973 – Document la Voix du Nord En 1985, naĂźt l’union commerciale du Nouveau Roubaix, qui englobe apparemment celle du boulevard de Fourmies, qui disparaĂźt donc au terme de prĂšs de 20 ans d’activitĂ©. La nouvelle association est composĂ©e de M. Segard, le prĂ©sident, vice-prĂ©sident, et Mme Fassin, trĂ©soriĂšre. Le comitĂ© de la nouvelle association – document La Voix du Nord Les participants de l’atelier mĂ©moire du Centre ont fait l’étude des commerçants de la Grand Rue, parmi lesquels cette bijouterie situĂ©e au n°137, dont l’histoire nous a Ă©tĂ© racontĂ©e par la fille de la maison. En 1928, le n° 137 formait une seule maison, occupĂ©e par les cycles Deletombe. Puis le bĂątiment se divise en deux en 1932, on y trouve le coiffeur Van Eeno et le marchand de journaux LiĂ©nart. Au moment de l’installation de l’horlogerie bijouterie en 1942, l’autre partie Ă©tait occupĂ©e par l’Optique AndrĂ©, gĂ©rĂ©e par M. Chantepie auquel a succĂ©dĂ© M. Raymond Dumortier, sous la mĂȘme enseigne. Amand Battiau et sa femme ont donc ouvert le magasin en 1942. Mais Amand est dĂ©cĂ©dĂ© en 1945 et sa veuve s’est remariĂ©e avec M. Richard. L’horloger bijoutier et l’opticien, tous deux au n°137 Photo Coll ParticuliĂšre Autour de la bijouterie, il y avait une cour et une petite maison, aujourd’hui disparus. Ce terrain a Ă©tĂ© repris par l’institution Jean XXIII, pour faire une salle de sports juste derriĂšre. La bijouterie se situait donc en face de chez Deruyck, le marchand de musique bien connu. AprĂšs il y avait le Galon d’eau, les graines
 Le grand pĂšre horloger Doc Coll ParticuliĂšre Le pĂšre Battiau Ă©tait artisan horloger, comme le grand-pĂšre, qui avait un atelier au n°170 rue de l’Ommelet. Il avait appris le mĂ©tier avec des livres que sa fille possĂšde encore. Horloger crĂ©ateur, il fabriquait lui-mĂȘme des pendules. Les deux artisans, pĂšre et fils faisaient des modĂšles uniques, et le grand-pĂšre a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© d’une mĂ©daille de Besançon pour une de ses pendules. Le pĂšre horloger et une pendule originale Coll ParticuliĂšre Nous avions une clientĂšle de classe moyenne, les gens avaient tous leur rĂ©veil matin, et au plus il faisait tic-tac, au plus ils l’aimaient. Les rĂ©veils silencieux, les gens n’en voulaient pas, parce qu’ils ne faisaient pas de bruit. On vendait des coucous, des rĂ©gulateurs, des montres, des rĂ©veils. Ça allait des grands machins qui sonnaient tous les quarts d’heure, aux coucous qu’on faisait marcher quand les enfants venaient parce qu’ils aimaient bien l’entendre ». Le pĂšre Battiau avait créé une grande pendule qui servait d’horloge publique. Les gens qui partaient travailler le matin la regardaient, et quand elle s’arrĂȘtait, ils venaient prĂ©venir, car ils disaient qu’ils n’avaient pas eu l’heure. Anny se souvient des carillons, ça sonnait tous les quarts d’heure. Elle dit qu’elle ne supporte pas de ne pas les entendre les tic-tac. Elle n’aime pas le silence, car elle dormait Ă  cĂŽtĂ© de l’atelier, oĂč toutes les pendules sonnaient. A six ans, elle savait remonter les horloges. L’horloge publique » de Monsieur Battiau Coll ParticuliĂšre Dans cette horlogerie bijouterie, on a vendu des marques, bien sĂ»r, comme jaz, vedette, lip, zenith, lov, et on avait des buvards publicitaires. Pour la bijouterie or, pas de marque, mais on faisait aussi les bijoux Fix et Murat, c’était du plaquĂ©, dit un tĂ©moin. Il y avait des catalogues. En bijouterie, on faisait les colliers, les bagues
 Pour les cadeaux, c’était diffĂ©rent de maintenant. Avant les gens se fiançaient, on faisait des bagues de fiançailles, puis ils se mariaient, il y avait des alliances. On avait les baptĂȘmes, pour lesquels on vendait chaĂźnes, mĂ©dailles, bracelets, et cadeaux Christofle, timbales, ronds de serviette, coquetiers. A la Sainte Catherine, on offrait les couverts Christofle Ă  la piĂšce, pour que les filles cĂ©libataires montent leur mĂ©nage. Ensuite on avait les communions, c’était la premiĂšre montre, moment trĂšs important, de marque Lov, spĂ©ciale communions, et les chaines, les croix, et les gourmettes. On avait une clientĂšle, car tout le monde travaillait. On allait chez son bijoutier, c’était la bijouterie du quartier. La fameuse montre de communion doc Coll ParticuliĂšre Les rĂ©parations les plus frĂ©quentes sur les montres, c’était l’axe du balancier Ă©tait cassĂ©, en gĂ©nĂ©ral c’est parce que la montre Ă©tait tombĂ©e. Mais les gens juraient leurs grands dieux que non, qu’elle n’était pas tombĂ©e, que c’était un dĂ©faut. Ou encore cette dame qui est venue un jour avec le balancier de son horloge, en disant qu’il ne bougeait plus ! IntĂ©rieur et devanture de l’horlogerie bijouterie Coll ParticuliĂšre Maintenant il n’y a plus beaucoup d’artisans. Chez les bijoutiers d’aujourd’hui, ce sont des chaĂźnes, les montres Ă  quartz sont jetables, on ne rĂ©pare pas et pour les grandes marques, il faut les renvoyer Ă  l’usine. D’ailleurs la bijouterie du n°137 n’a pas fait de grandes marques, parce qu’elles voulaient un seul magasin qui en gardait l’exclusivitĂ©. On a fermĂ© en 1992, le beau pĂšre Ă©tait veuf, son magasin, c’était son magasin », sinon on aurait arrĂȘtĂ© avant. On est restĂ©s cinquante ans au mĂȘme endroit, et il n’y a pas eu de repreneur, car les petits commerces pĂ©riclitaient. Le stock, ou ce qu’il en restait, a Ă©tĂ© vendu en salle des ventes, aprĂšs trois mois de soldes avec autorisation prĂ©fectorale. Merci Ă  Anny pour ce magnifique tĂ©moignage Les Ă©tablissements Marcel Glorieux Parfumerie De Glory se trouvaient prĂ©cĂ©demment au 70bis rue Pierre de Roubaix, d’oĂč ils venaient d’ĂȘtre expropriĂ©s. Cela correspondait Ă  la portion de la rue Pierre de Roubaix qui a disparu lors de la construction du bloc Anseele, entre la caserne de Pompiers aujourd’hui la CAF et le théùtre Pierre de Roubaix, du n°28 Ă  82. En 1961, l’entreprise avait pour voisins au n° 68 une dame Duthoit, marchande de vins, au n°70 il y avait deux vieilles demoiselles retraitĂ©es, et au n°72 un boucher, M. Cafier. Le nouveau magasin De Glory photo NE C’est en septembre 1963 que les Ă©tablissements Marcel Glorieux crĂ©ent un libre service de parfumerie pour leurs dĂ©taillants, au n°1 rue de l’Ouest. A l’époque, ils sont les distributeurs exclusifs des marques suivantes Souvaist, De Glory, Tresport, Softol, G. Morand, Atomisaure, Ilona, Ventalor, Robust, Don Jaime et ThĂ©rĂšse ». Cette crĂ©ation fait l’objet d’une inauguration, avec vin d’honneur. Vont y assister M. Verbrackel reprĂ©sentant M. Provo, maire de Roubaix et Monsieur Pierre Herman dĂ©putĂ©, entre autres personnalitĂ©s. Le magasin d’exposition a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec l’aide d’artisans roubaisiens. C’était un grand magasin, avec de nombreux rayonnages, dans lesquels les dĂ©taillants venaient se servir avec des chariots. Une rĂ©ception particuliĂšre fut prĂ©vue le 9 septembre pour eux. Le tragique incendie Photo NE La mĂ©moire collective a retenu l’eau de Cologne et la laque de Glory. La marque De Glory Ă©tait plus connue que le nom de l’entreprise Glorieux. Une participante se souvient que ses beaux parents tenaient une Ă©picerie avec un petit rayon parfumerie et que le reprĂ©sentant de la maison Glorieux passait rĂ©guliĂšrement. Il vendait des petits flacons selon les saisons, au mois de mai, c’était le muguet. Il y avait aussi les filets pour les cheveux, les petites pinces Ă  cheveux qu’on appelait les invisibles, les savonnettes. Le reprĂ©sentant livrait un peu de tout aux petits commerces de quartier. En mars 1964, c’est le drame. A peine un an aprĂšs l’inauguration, un incendie ravage la parfumerie. Il y a des victimes le directeur de la firme et son pĂšre. Le papa est malheureusement dĂ©cĂ©dĂ©, mais le directeur en rĂ©chappe. Il semble que la sociĂ©tĂ© ait repris ses activitĂ©s, car le Ravet Anceau indique encore la prĂ©sence de la parfumerie Glorieux en 1978. Les tĂ©moins du quartier confirment qu’elle fait partie du paysage du quartier, mais ne se souviennent pas jusque quand. Les appartements d’aujourd’hui Photo Google maps Maintenant, le bĂątiment a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en appartements individuels, qui forment le dĂ©but de la rue de l’Ouest. Remerciements aux participants pour leurs tĂ©moignages Des articles parus il y a quelque temps laissaient entendre que le cafĂ© de la Basse Masure existait encore, et qu’il s’était transformĂ© en boucherie. Il n’en est rien. Nous allons en faire la preuve, aprĂšs un bref rappel des faits. Le cafĂ© de la Basse Masure en 1924 Photo JdRx Le cafĂ© de la Basse Masure Ă©tait situĂ© le long du chemin vers Mouscron au siĂšcle avant dernier. Ses murs Ă©taient recouverts de plĂątre, et elle Ă©tait dĂ©jĂ  habitĂ©e en 1817 par une famille de 17 enfants ! Une cantine » fut bientĂŽt ouverte, oĂč l’on vendait de l’épicerie et des alcools divers. Puis l’épicerie buvette devint un vrai cafĂ©, qui fut une halte obligĂ©e pour les gens qui allaient de la Fosse aux ChĂȘnes vers Mouscron. Le cafĂ© eut sa cĂ©lĂ©britĂ©, en la personne de Cho de l’Basse » François Fauvarque, son tenancier, lequel alliait bonne humeur et parties de boules mĂ©morables. Le cafĂ© se trouvait souvent sur le parcours des sorties carnavalesques et des cortĂšges ludiques. C’était un autre temps, sans voitures et sans tĂ©lĂ©. Le cafĂ© Ă  l’orĂ©e des annĂ©es soixante Photo NE L’urbanisation rattrape bientĂŽt le cafĂ©, et la Basse Masure devient un quartier, un genre de citĂ© trĂšs animĂ©e. La maison tenait bon, elle restait le siĂšge de tournois de boules, et s’associait rĂ©guliĂšrement aux fĂȘtes annuelles du Cul de four et de la Basse Masure. Le cafĂ© de la Basse Masure a-t-il survĂ©cu ? A-t-il Ă©tĂ© transformĂ© ? Un tĂ©moignage de l’ancienne bouchĂšre de la rue des RĂ©collets, dont le magasin est citĂ© comme Ă©tant l’ancien cafĂ©, vient dĂ©mentir cette assertion. En effet, sa boucherie a toujours Ă©tĂ© recensĂ©e dans la rue des RĂ©collets, au n° 36 en 1929, alors que l’estaminet a longtemps Ă©tĂ© au n°70 de la rue de la Basse Masure. Le cafĂ© n’existe plus en 1973, alors que la boucherie existe toujours vaillamment au n°36 de la rue des RĂ©collets. A-t-il Ă©tĂ© dĂ©moli comme le cafĂ© de la planche trouĂ©e dans le quartier des longues haies ? La rĂ©ponse est affirmative, la dĂ©molition a Ă©tĂ© effectuĂ©e Ă  la fin de l’annĂ©e 1961, alors qu’il n’était plus qu’une ruine. Alors pourquoi cette erreur ? Les photos que nous a aimablement confiĂ©es Mme Gauquie nous renseignent sur ce qui s’est passĂ©. La boucherie de la rue des RĂ©collets en 1973 Coll. PrivĂ©e Sur cette photo de 1973, on voit trĂšs nettement l’emplacement de l’ancien cafĂ©, qu’occupe un parking de voitures garĂ©es en Ă©pi. La boucherie apparaĂźt comme la derniĂšre maison de la rue des RĂ©collets, au n°36. La boucherie Gauquie en 1979 Coll PrivĂ©e En 1979, M et Mme Gauquie, voulant profiter d’un Ă©clairage supplĂ©mentaire pour leur magasin, firent procĂ©der Ă  des travaux. Ainsi la boucherie eut une ouverture sur la rue de la basse masure, ce qui a pu faire croire qu’elle en constituait l’angle. Merci Ă  Mme GauquiĂ© de nous avoir expliquĂ© l’évolution de ce bout de quartier, photos Ă  l’appui. Autres sources le Journal de Roubaix , Nord Éclair, annuaires Ravet Anceau Les pompiers de la belle Ă©poque en exercice devant le cafĂ© du parc Photo JdeRx Quelques nouvelles informations et dĂ©couvertes nous amĂšnent Ă  Ă©voquer de nouveau le cafĂ© du Parc. Il se trouvait Ă  l’angle du boulevard de Paris aujourd’hui du GĂ©nĂ©ral de Gaulle et du boulevard de Cambrai, Ă  deux pas de l’entrĂ©e du Parc de Barbieux. Construit avant 1900, c’était un cafĂ© de bonne renommĂ©e », idĂ©alement placĂ© pour les promeneurs. Il dut faire d’excellentes affaires en 1911, car il Ă©tait proche de l’entrĂ©e de l’exposition internationale et du terminus des tramways. Il disposait d’une terrasse vers le parc, et d’une salle de concert, dont la station service reprendra la surface. Cette petite scĂšne accueillit nombre d’artistes chanteurs, musiciens, acrobates, comiques. Maurice Chevalier en personne y aurait fait plusieurs apparitions ! Pour donner une importance de la clientĂšle, l’ancien propriĂ©taire, M. Gaston Dutilleul, disait qu’il avait employĂ© dans son cafĂ© plus d’une vingtaine de garçons ! DĂ©molition du cafĂ© en 1964 Photo NE Le cafĂ© du parc fut dĂ©moli dĂ©but 1964, alors qu’il ne fonctionnait plus depuis quelques annĂ©es. A sa place fut bientĂŽt construit un ensemble comprenant un immeuble d’appartements et une station service. Construction de l’immeuble et de la station service Photo NE Nous avons parlĂ© de l’évolution de la station service aujourd’hui devenue une cĂ©lĂšbre enseigne de boulangerie et de pĂątisserie. Mais l’endroit est aussi bien connu des roubaisiens par sa maison de la presse, toujours bien achalandĂ©e. A l’occasion de son inauguration de la Presse du Parc, en aoĂ»t 1966, sa propriĂ©taire de l’époque, Mme Cattoire, organisa un cocktail de bienvenue. On y trouve toujours la presse quotidienne, hebdomadaire et mensuelle, des articles de papeterie, mais c’est aussi une vĂ©ritable librairie, oĂč l’on est toujours trĂšs bien accueilli. La Presse du Parc au moment de son inauguration Photo NE Roubaix se trouve au pays des braderies. Sur son territoire, elle en organisait traditionnellement plus d’une vingtaine chaque annĂ©e. Une braderie d’un nouveau genre connaĂźt sa premiĂšre Ă©dition en dĂ©cembre 1991 la braderie de l’art. Le concept est Ă  la fois simple et particulier pendant 24 heures, des artistes vont crĂ©er des Ɠuvres en partant d’objets de rĂ©cupĂ©ration. Le journal de l’époque situait le prix de ces objets qui Ă©taient vendus au public entre 1 franc et 1000 francs ! Les logos des deux premiĂšres braderies PubliĂ©es par NE Cette braderie existe toujours, et depuis quelques annĂ©es, elle se dĂ©roule en dĂ©cembre dans les locaux de la Condition Publique. Cet ancien Ă©tablissement public, propriĂ©tĂ© de la Chambre de commerce de Roubaix, avait pour mission de contrĂŽler et certifier la qualitĂ© de diffĂ©rentes matiĂšres textiles avant leur vente, essentiellement la laine, le coton et la soie. Sa reconversion en manufacture culturelle date de 1999, et la Condition Publique constitue un superbe Ă©crin pour la braderie de l’art. La braderie de l’art Ă  la piscine Photo Guy Sadet NE Mais d’autres lieux ont accueilli cette manifestation intra muros, organisĂ©e par l’association Art Point M. La piscine de la rue des Champs fut le premier dĂ©cor de la braderie de l’art, pour ses quatre premiĂšres annĂ©es. FermĂ©e depuis novembre 1985, elle attendait sa reconversion en musĂ©e, laquelle sera effective le 21 octobre 2001. La piscine permit ainsi Ă  la braderie de l’art de se mettre dans le bain et de faire ses premiers pas. Roubaix 2000, vide Photo NE C’est Roubaix 2000, ou du moins son fantĂŽme, qui recevra la braderie de l’art en 1995. La galerie commerciale en attente de dĂ©molition, offrit ses surfaces abandonnĂ©es pour l’expression des artistes et la vente de leurs crĂ©ations. Il y aura aussi l’usine Cavrois de la Potennerie en 1996 et 1997, puis le parking de Mac Arthur Glenn, patrie des courants d’air. Mais depuis un certain temps la Condition Publique abrite dĂ©sormais la Braderie de l’Art, chaque annĂ©e dĂ©but dĂ©cembre. Les fans nous pardonneront d’avoir sans doute oubliĂ© d’autres lieux d’accueil. Nous les remercions Ă  l’avance de complĂ©ter notre propos. Nous avons pu obtenir le tĂ©moignage de M. Meyfroodt sur l’histoire du garage de l’avenue Motte. Laissons-lui la parole
 AprĂšs avoir effectuĂ© le dĂ©but de ma carriĂšre en qualitĂ© de chef de vente chez Simca , j’ai fait construire mon propre garage en 1971 sur les terrains, jardins ouvriers mis en vente par Motte-Bossut, qui jouxtaient l’usine et que j’ai achetĂ©s Ă  Monsieur AndrĂ© Motte. M. Meyfroodt chez Simca Lille – Photo collection personnelle AprĂšs avoir obtenu le permis de construire, la construction a dĂ©marrĂ© et j’ai choisi de reprĂ©senter la marque Renault en accord avec la succursale situĂ©e Ă  l’époque Boulevard Gambetta Ă  Roubaix. Document Nord Eclair – 1975 – Archives municipales AprĂšs quelques annĂ©es d’activitĂ© avec Renault, en 1978 je fus contactĂ© par VAG France Volkswagen Audi Group qui Ă©tait Ă  la recherche d’un nouveau concessionnaire car celui de Villeneuve d’Ascq, la CDA, avait basculĂ© chez Peugeot. En choisissant de changer de marque, j’ai acceptĂ© de reprendre l’ensemble du personnel de la CDA qui Ă©tait spĂ©cialisĂ© sur ces marques allemandes Volkswagen-Audi, ce, en plus de mon propre personnel. Sur la photo de l’inauguration sur laquelle je suis Ă  droite ; Ă  droite se trouve Monsieur Ghyssels PrĂ©sident du Directoire De Volkswagen France. Vous pouvez Ă©galement y redĂ©couvrir les voitures de 1978. Je passais Ă©galement du statut de Sarl Garage du Nouveau Roubaix » en SA GNR , c’est-Ă -dire SociĂ©tĂ© Anonyme Garage Nouveau Roubaix. Documents Nord Matin – Janvier 1978 et Nord Eclair – FĂ©vrier 1978 – Archives municipales AprĂšs avoir stockĂ© pendant plusieurs annĂ©es, mes vĂ©hicules d’occasion sur le parking ce, par tous les temps, j’ai pris la dĂ©cision , en 1975, de faire construire une grande extension Ă  mon garage afin que toutes ces voitures soient Ă  l’abri des intempĂ©ries. Documents Archives municipales – 1975 Il est vrai qu’avant la construction du 2Ăšme bĂątiment de la concession Volkswagen-Audi, les vĂ©hicules neufs et d’occasion Ă©taient stockĂ©s sur notre parking, et nous avons rapidement constatĂ© que les peintures de ces voitures Ă©taient endommagĂ©es par les retombĂ©es de suies acides provenant de la grande cheminĂ©e de l’usine Motte-Bossut. Devant l’étendue des dommages, nous avons Ă©tĂ© dans l’obligation de suspendre les livraisons des camions de transports de voitures neuves en provenance de VAG-FRANCE Ă  Villers CotterĂȘts. Les inspecteurs de VAG-FRANCE se sont dĂ©placĂ©s pour constater les dĂ©gĂąts, car nous Ă©tions contraints de repeindre les voitures
. neuves, principalement les mĂ©tallisĂ©es, plus fragiles. Devant le nombre de vĂ©hicules touchĂ©s, la direction de Motte-Bossut dut se rendre Ă  l’évidence et fut contrainte de remplacer la grosse chaudiĂšre d’usine alimentĂ©e alors en fuel par une nouvelle installation au gaz. Cela crĂ©a un froid qui ne fut heureusement que passager. L’incident, onĂ©reux pour les deux parties, fut clos. Je fus concessionnaire pour cette marque jusque 1983, et vendis mon affaire Ă  Christian Leclercq. » Documents Archives municipales – 1975 Remercions qui, aprĂšs avoir consultĂ© le prĂ©cĂ©dent article sur le sujet, nous a contactĂ© et a acceptĂ© de tĂ©moigner. Bel exemple d’interactivitĂ© que chacun peut suivre ; n’hĂ©sitez pas Ă  apporter votre propre tĂ©moignage pour enrichir les sujets des blogs.
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LETOUQUET PARIS PLAGE (62) Type d'Ă©vĂ©nement : Voitures anciennes, Motos anciennes, L' Union des commerçants organise son second rassemblement de vĂ©hicules anciens et atypiques , voitures, motos tracteurs : plus de 120 participants Ă  la premiĂšre Ă©dition En marge de la manife Salon Auto Moto Classic 2020 Ă  Toulouse : 11 au 13 septembre 2020 Toulouse - Aussonne Agenda Sortez vos cartons, videz les greniers, les brocantes sont lĂ  ! on vous donne la liste et si vous souhaitez en signaler une, n’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter Par David Bonfy PubliĂ© le 03/08/2021 Samedi 7 aoĂ»t Berck-sur-Mer toute la journĂ©e, brocante de l’AS quartier Genty - Avenue de la Manche, rue des Mouettes, rue des Vanneaux - en journĂ©e - entrĂ©e libre. Roussent 19e vide grenier semi-nocturne, de 10h Ă  21h, 1,50 euro le mĂštre. Inscription gratuite au ou Dimanche 8 aoĂ»t Étaples-sur-Mer Brocante quartier de la Pyramide et Mont-Levin. De 8h Ă  18h. Hesdin de 8h Ă  18h place d’Armes et rues adjacentes. 3 euros les 3 m, 3 m gratuits pour les riverains et les commerces hesdinois. Inscriptions en mairie ou sur le site Brimeux avec le cyclo-club de 7h Ă  20h, allĂ©e des Étangs, chemin des Huttiers et chemin du stade. 8 euros les 5 ml. RĂ©servations au Rollancourt au camping des Ă©tangs, emplacements gratuits, rĂ©servations au Samedi 14 aoĂ»t Hucqueliers brocante nocturne du comitĂ© des fĂȘtes sur la grand-place Ă  partir de 18h, rĂ©servation des emplacements avant le 13 aoĂ»t inclus, tarif 2 € le mĂštre linĂ©aire maxi 5 mĂštres par exposant. RĂ©servations au 06 79 39 50 34. Dimanche 15 aoĂ»t Mencas 4Ăšme Ă©dition avec le comitĂ© des fĂȘtes Ă  partir de 8h. Emplacement gratuit. Renseignements et rĂ©servations au Cucq 36e brocante de Cucq - Avenue des Sports - de 8h Ă  18h. Dimanche 22 aoĂ»t Merlimont Brocante/ braderie de la plage de 8h Ă  18h. 4 euros le mĂštre. Renseignements 07 83 02 18 80 Mail brocanteplage Berck-sur-Mer Brocante rue des pĂątres - renseignements 06 75 86 77 95 Buire-le-Sec de 7h Ă  18h rue de Maintenay, rue du PresbytĂšre et chemin du cimetiĂšre 3m gratuits et 1euro le mĂštre supplĂ©mentaire Inscription au ou Samedi 28 aoĂ»t Campagne-les-Hesdin avec l’amicale des employĂ©s communaux, de 8h Ă  19h, avenue Moitier. 1 euro l’inscription, 2 euros le mĂštre. Renseignements et inscriptions en mairie au jusqu’au 23 aoĂ»t. Dimanche 29 aoĂ»t Le Touquet-Paris-Plage brocante de l’APCP, quartier Quentovic. Inscriptions Direction du territoire et du dĂ©veloppement durable, avenue Georges Besse – 03 21 89 43 00 Berck-sur-Mer "L'association "Les Amis du domaine du bois "organisera sa brocante annuelle le dimanche 29 aoĂ»t prochain, de 8h Ă  17h, allĂ©es des Jonquilles et des Boutons d'or. RĂ©servĂ©e aux particuliers, inscription obligatoire. Le prix est de 6 euros les 3 mĂštres. Des permanences seront organisĂ©es, le samedi 21 aout, de 14h Ă  17h, le lundi 23 et le mardi 24, de 17h Ă  19h, et le jeudi 26, de 14h Ă  18h, sous barnum, Ă  l'entrĂ©e du lotissement. Renseignements et inscription au 0683490046. Dimanche 5 septembre Conchil-le-Temple brocante de l’ASCOTE, inscriptions 3 euros, gratuit pour les Conchilois + 8 euros les 5 mĂštres L’inscription sera exclusivement enregistrĂ©e Ă  la salle des fĂȘtes aux dates suivantes les vendredis 20 et 27 aoĂ»t et 3 septembre 2021 de 18h00 Ă  20h00 Pour tout renseignement, s’adresser Ă  Bruno Gressier au de prĂ©fĂ©rence entre 19h et 20h.
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Labraderie aura lieu du mercredi 20 au samedi 23 juin.Une cinquantaine de commerçants y participent. MENU . précédent Retour. Liste des candidats, résultats
Tabac, presse, fleuriste, bricolage, jardinerie, pharmacieVous pouvez ouvrir le dimanche, sans restriction d'horaires, quel que soit le nombre de n'avez pas de demande prĂ©alable Ă  savoir le contrat de travail du salariĂ© doit mentionner l'obligation de travailler les commerceVous n'avez pas le droit d'ouvrir le existe toutefois 3 exceptions."Dimanches du maire"Le maire peut dĂ©cider l'ouverture collective des commerces dans sa commune pendant maximum 12 dimanches par liste des dimanches doit ĂȘtre dĂ©cidĂ©e et rendue publique avant le 1er janvier de l'annĂ©e un changement intervient concernant l'un des dimanches, il doit ĂȘtre fait minimum 2 mois noter si un commerce de plus de 400 m2 ouvre les jours fĂ©riĂ©s sauf le 1er mai, le maire les dĂ©duit des dimanches autorisĂ©s dans la limite de salariĂ© doit ĂȘtre volontaire pour travailler les dimanches. L'employeur doit lui demander son accord Ă©crit. Son salaire doit doubler ce jour-lĂ  et il doit avoir une journĂ©e de repos prĂ©vue dans la convention ou l'accord d'entrepriseLa convention collective titleContent ou l'accord d'entreprise auquel est rattachĂ© le commerce peut prĂ©voir l'obligation d'ouvrir le dimanche. Vous pouvez consulter votre convention collective Rechercher une convention collectiveLe contrat de travail du salariĂ© doit mentionner l'obligation de travailler les dimanches et prĂ©voir une Ă©quipe de d'une dĂ©rogationVous devez remplir un formulaire de demande de dĂ©rogation au repos devez faire cette demande 5 semaines minimum avant la date d'ouverture pouvez demander le formulaire Ă  votre prĂ©fecture ou le tĂ©lĂ©charger sur son site s’adresser ?À Paris, il y a un formulaire spĂ©cifique Demande de dĂ©rogation au repos dominical pour les salariĂ©s Ă  ParisDans tous les cas, le salariĂ© doit ĂȘtre volontaire pour travailler les dimanches. Vous devez obtenir son accord. Cet accord doit ĂȘtre Ă©crit et signĂ© par le salariĂ©. Si le salariĂ© refuse, il ne doit pas faire l'objet de discrimination Ă  cause de ce un salariĂ© ne peut pas travailler tous les dimanches, il doit y avoir une Ă©quipe de roulement. De plus, un salariĂ© ne peut pas travailler plus de 6 jours de suite.
BRADERIEDES COMMERÇANTS. 1. Shares. Share on Facebook Share on Twitter Share on Google+. vendredi, 07. aoĂ»t 2020, Carpentras, BRADERIE DES COMMERÇANTS. Ă  partir de 07. aoĂ»t 2020 - 12:00. Jusqu'Ă  08. aoĂ»t 2020 - 17:00. Carpentras. Carpentras. France, Carpentras, 84200 Carpentras, France. Description de l'Ă©vĂ©nement . Les commerçants de ï»żC’est jour de marchĂ© Ă  Le Touquet-Paris-Plage braderies et marchĂ©s vous attendent ! C'est gĂ©nĂ©ralement dans les rues du centre-ville que s'installent les commerçants Ă  l'occasion de la braderie, mais les quartiers ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit d’accueillir les commerçants du marchĂ©. Retrouvez la date et les horaires de la prochaine braderie Ă  Le Touquet-Paris-Plage dans notre calendrier dĂ©diĂ©, ainsi que les prochains marchĂ©s prĂšs de chez vous. Braderies et marchĂ©s sont des moments attendus par tous les amateurs de bonnes affaires ! Les commerçants de la ville, tout comme les commerçants non sĂ©dentaires, prennent place dans les rues du centre-ville pour proposer leurs produits aux passants. La prochaine braderie Ă  Le Touquet-Paris-Plage MarchĂ©s annuels et grande braderie Ă  Le Touquet-Paris-Plage dans les rues du centre-ville attirent chaque annĂ©e plusieurs milliers de personnes, prĂȘtes Ă  venir faire des bonnes affaires ! Cet agenda des braderies Ă  Le Touquet-Paris-Plage vous indiquera quels sont les Ă©vĂ©nements Ă  ne pas rater aujourd'hui, ou ces prochains temps ce week-end, samedi ou dimanche. C’est un Ă©vĂ©nement attendu par tous les amateurs de bons plans la braderie est l’occasion de se faire plaisir en achetant des produits Ă  bas prix. En effet, lors des braderies, les commerçants proposent souvent des articles Ă  prix cassĂ©s. C'est un grand marchĂ© axĂ© sur les produits non alimentaires. La plupart du temps, les exposants vendent des produits textiles, de la maroquinerie, des bijoux ou encore des objets de dĂ©coration. Un peu comme les soldes, mais en plein air. C’est lĂ  tout l’intĂ©rĂȘt de la braderie on en profite pour flĂąner dans les rues de la ville, surtout quand il fait beau. La plus connue des braderies, c'est bien sĂ»r la Braderie de Lille - bien que cette derniĂšre soit un marchĂ© aux puces / vide-greniers et non une braderie Ă  proprement parler. Les dates des prochains marchĂ©s Ă  Le Touquet-Paris-Plage Les bons produits du terroir, les artisans locaux, les maraĂźchers, les vendeurs de vĂȘtements, les dĂ©monstrateurs, les crĂ©ateurs ils se donnent tous rendez-vous au marchĂ© Ă  Le Touquet-Paris-Plage. Chaque semaine souvent le samedi ou le dimanche, des marchĂ©s s’installent sur les places et dans les rues des villes et villages prĂšs de chez vous produits frais, boucherie, poissonnerie, fruits et lĂ©gumes, boulangerie, produits bio
 Les commerçants des environs vous donnent rendez-vous pour faire vos courses alimentaires. Vous y trouverez de quoi remplir votre frigo et prĂ©parer vos menus de la semaine Ă  venir, avec de bons produits frais. Mais sans compter ces jours de marchĂ© hebdomadaires, de nombreux types de marchĂ©s sont proposĂ©s Ă  Le Touquet-Paris-Plage marchĂ© nocturne, marchĂ© des crĂ©ateurs, marchĂ© de produits issus de l’agriculture biologique, marchĂ© du terroir, marchĂ© des potiers, marchĂ© thĂ©matique
 Les idĂ©es sorties ne manquent pas ! Vous trouverez sur cette page, toutes les informations pratiques les dates et les horaires pour vous rendre Ă  l'un des prochains marchĂ©s Ă  Le Touquet-Paris-Plage. Pour ceux qui prĂ©fĂšrent chiner et s'Ă©quiper en produits d'occasion, vous retrouverez les dates des marchĂ©s aux puces et bourses Ă  Le Touquet-Paris-Plage dans notre agenda dĂ©diĂ©.
Organiséeun peu plus tard en septembre, aprÚs la braderie de la capitale régionale, elle attire toujours une bonne foule de visiteurs. Surnommée « la ducasse du Vieux-Calonne », elle est organisée par les commerçants. La braderie accueille également des animations dans la salle Barras, située rue Emile Zola.
Accueil Hauts-de-France Montreuil La traditionnelle rĂ©union des propriĂ©taires du Touquet s’est dĂ©roulĂ©e ce vendredi 12 aoĂ»t dans la station balnĂ©aire. Devant une salle comble au Palais des CongrĂšs, le maire de la ville en a profitĂ© pour dresser un bilan de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă  partir de 1€ Ă  notre offre numĂ©rique. Sans engagement de durĂ©e. ESSAYER POUR 1€ Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  abonnĂ© ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 14h36 Musique Video Cheb Khaled sort un nouvel album, son premier album depuis 2012 13h41 International Ukraine Antonio Guterres attendu Ă  Odessa, les combats se poursuivent dans le Donbass 13h29 Roubaix Roubaix des violences urbaines ont Ă©clatĂ© Ă  l’Alma aprĂšs des opĂ©rations anti-rodĂ©o 12h49 International Optimisation fiscale Olaf Scholz sommĂ© de s’expliquer dans l’enquĂȘte sur les Cum-ex Files » 12h21 International Face au rĂ©chauffement climatique, le Groenland veut contrĂŽler l’arrivĂ©e des bateaux de touristes Toute l'info en continu >
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