0views, 118 likes, 83 loves, 11 comments, 9 shares, Facebook Watch Videos from Alexandre Jollien: J’aurais dĂ» ĂȘtre dans un amphithéùtre Ă  Paris pour une confĂ©rence, mais les organisateurs m’ont fait
Nous avons regroupĂ© au sein de cette foire aux questions, les questions les plus souvent posĂ©es par les futurs Ă©tudiants en PASS/ LAS. Les idĂ©es reçues ont la vie dure, mais en lisant cet article vous serez capable de distinguer le vrai de la rumeur
 Tout le monde a-t-il une place dans l’amphithéùtre ? La rĂ©ponse dĂ©pend des UniversitĂ©s. Dans certaines villes, des systĂšmes de retransmissions vidĂ©o ou de cours diffĂ©rĂ©s permettent Ă  chacun de trouver une place assise pour prendre son cours, mais il reste un certain nombre d’UniversitĂ©s oĂč il faut se lever tĂŽt pour en trouver une. Une chose est certaine, il ne peut y avoir plus d’inscrits en PASS dans une UniversitĂ© qu’il n’y a de places assises Ă  leur disposition. Comment bien choisir sa FacultĂ© ? Pour choisir sa FacultĂ©, la distance avec votre domicile est un facteur important. Le temps de trajet est souvent un temps perdu pour les rĂ©visions, aussi il vaut souvent mieux choisir une FacultĂ© proche de chez soi. Le pourcentage d’étudiants admis en 2Ăšme annĂ©e des filiĂšres de santĂ© est souvent utilisĂ© par les Ă©tudiants pour avoir les meilleures chances de rĂ©ussir , mais bien souvent, ce pourcentage est souvent Ă  peu prĂšs le mĂȘme, et prendre une FacultĂ© avec un plus grand numerus apertus ne change finalement que trĂšs peu les chances de rĂ©ussite. PrivilĂ©giez donc une FacultĂ© proche de chez vous, et oĂč vous aurez des amis de lycĂ©e qui pourront vous soutenir pendant l’annĂ©e ! Vous pouvez aussi vous renseigner sur les coefficient donnĂ©s aux diffĂ©rentes matiĂšres. Certaines facultĂ©s sont rĂ©putĂ©s plus scientifiques que d’autres. Il vaut donc mieux Ă  distance Ă©quivalente choisir une facultĂ© qui vous correspond mieux. Avec la rĂ©forme il peut aussi ĂȘtre judicieux de bien regarder les mineures proposĂ©es en PASS et les majeures des LAS proposĂ©es. En effet, le choix que vous ferez pourra avoir un impact important lors de votre rĂ©orientation. Y a-t-il des livres en support des cours ? Le fait d’ĂȘtre en amphithéùtre doit rendre difficile la prise de notes, non ? Les tutorats fournissent souvent des polycopiĂ©s, Ă©crits par les Ă©tudiants, pour vous permettre de suivre au mieux les cours. Ces supports ne sont cependant pas toujours validĂ©s par la FacultĂ©. Dans certaines FacultĂ©s, les professeurs fournissent eux mĂȘme les supports. De nombreux livres sont Ă©galement en vente sur les matiĂšres principales anatomie, physiologie, biochimie. L’idĂ©al est de pouvoir recouper les informations entre les diffĂ©rentes sources, mais ne vous surchargez pas trop de supports, le cours fait toujours foi lors des Ă©preuves ! Quelles sont les FacultĂ©s qui font le moins de maths ou de physique ? Le concours est-il national ? Le programme et les Ă©preuves des PASS et LAS sont sous la dĂ©pendance de l’UniversitĂ©, il n’est donc pas national. Toutes les FacultĂ©s utilisent des notions de physique et de mathĂ©matiques, mĂȘme si certaines en font un peu moins que d’autres, car ce sont les professeurs de chaque FacultĂ© qui dĂ©cident de la difficultĂ© de leur Ă©preuve de concours. Peut-on rĂ©ellement choisir sa FacultĂ© ? Ou existe-il une carte scolaire comme au lycĂ©e ? Ce n’est pas comme au lycĂ©e. L’inscription en FacultĂ© de mĂ©decine se fait via le site ParcourSup. Plusieurs critĂšres rentrent en compte l’ordre de vos vƓux, la distance entre le domicile et la FacultĂ© et la mention au baccalaurĂ©at le but Ă©tant d’essayer d’avoir le mĂȘme pourcentage de chaque mention dans chaque FacultĂ©. Les FacultĂ©s parisiennes sont trĂšs demandĂ©es donc les personnes qui ne vivent pas en Île de France ont peu de chance de rĂ©ussir Ă  s’y inscrire en raison du critĂšre distance. Mieux vaut toujours choisir la FacultĂ© la plus proche de chez vous car perdre du temps dans les transports peut ĂȘtre usant. Comment se passent les cours Ă  la FacultĂ© ? L’organisation des cours dĂ©pend de chaque FacultĂ©. Globalement, vous avez une demi-journĂ©e de cours en amphithéùtre, avec des cours en effectifs plus restreints enseignements dirigĂ©s qui sont souvent obligatoires. Si jamais on fait deux candidatures dans une FacultĂ©, est-ce possible de retenter sa chance dans une autre UniversitĂ© ou est-ce totalement fini si on loupe pour une deuxiĂšme fois le concours ? Non, vous ne pourrez pas retenter votre chance ailleurs en France, ni vu, ni connu ». NĂ©anmoins, une troisiĂšme tentative peut ĂȘtre le triplement de l’annĂ©e est autorisĂ©e sur dĂ©rogation mais rarement, si des circonstance exceptionnelles le justifient maladie, hospitalisation. Des conseils pour rĂ©ussir ? Travaillez en groupe si cela vous convient. En plus de pouvoir comparer les prises de notes et de s’expliquer les notions de cours parfois complexes, cela permet de garder une motivation constante ! Essayez de structurer au maximum vos journĂ©es, afin de ne pas varier le rythme de travail, et ne rognez pas sur le sommeil ! N’hĂ©sitez pas Ă  aller poser des questions aux Ă©tudiants des annĂ©es supĂ©rieures. Ils sont passĂ©s par les mĂȘmes difficultĂ©s mĂȘme concours que vous, et seront ravis de pouvoir vous aider ! C’est quoi une prĂ©pa privĂ©e/boĂźte Ă  colles/Ă©curie ? Ces appellations diverses regroupent la mĂȘme rĂ©alitĂ© ce sont des entreprises privĂ©es qui proposent des formules payantes pour avoir un entraĂźnement supplĂ©mentaire Ă  celui offert par les UniversitĂ©s. Elles ne sont en AUCUN FAÇON liĂ©e Ă  l’UniversitĂ© ou aux tutorats et leur souscription n’est absolument pas obligatoire pour rĂ©ussir. ConcrĂštement elles proposent des sĂ©ances d’entraĂźnements supplĂ©mentaires et des sĂ©ances de correction de ceux-ci avec parfois des rappels de cours. Elles proposent Ă©galement des stages de prĂ©paration durant l’étĂ©. Éthiquement elles sont trĂšs dĂ©criĂ©es pour plusieurs raisons elles monĂ©tisent Ă  prix d’or un enseignement public, elles jouent sur le stress et la peur pour inciter les parents inquiets Ă  payer des fortunes pour leurs enfants, et elles n’hĂ©sitent pas Ă  dĂ©sinformer pour y parvenir. Sont-ils nĂ©cessaires pour avoir son annĂ©e ? De nombreux Ă©tudiants rĂ©ussissent chaque annĂ©e sans souscrire Ă  un organisme privĂ© de prĂ©paration aux concours ce qui nous amĂšne Ă  vous rĂ©pondre que non, contrairement Ă  ce qu’elles clament, elles ne sont pas nĂ©cessaires. Les tuteurs de chaque FacultĂ© se mobilisent chaque annĂ©e pour amĂ©liorer et complĂ©ter encore l’entraĂźnement fourni aux Ă©tudiants, et mettent des entraĂźnements Ă  la disposition de ces derniers pour qu’ils aient matiĂšre Ă  s’entraĂźner. Il est donc tout Ă  fait possible de trouver de façon gratuite suffisamment de matĂ©riel » pĂ©dagogique pour prĂ©parer efficacement le concours. Quant aux taux de rĂ©ussite prĂ©sentĂ©s ils sont souvent totalement faux en additionnant les diffĂ©rents taux de rĂ©ussite respectifs de chacun des organismes sur une FacultĂ©, on dĂ©passe les 100% de rĂ©ussite
 En fait ne sont comptĂ©s dans leur taux que les Ă©tudiants ayant rĂ©ussi leur concours et ayant assistĂ© Ă  au moins une de leur sĂ©ance, tandis qu’en sont exclus tout Ă©lĂšve qui a Ă©chouĂ© et n’a pas assistĂ© Ă  l’ensemble des sĂ©ances de l’annĂ©e. En biostatistiques c’est ce qu’on appelle un biais de sĂ©lection. De mĂȘme comme la plupart de ces organismes adaptent leurs emplois du temps pour permettre aux Ă©tudiants d’assister Ă  la fois Ă  l’entraĂźnement du tutorat et Ă  leur sĂ©ances ; il est difficile de dĂ©terminer dans quelle mesure la rĂ©ussite des Ă©tudiants est due Ă  leurs entraĂźnement ou Ă  celui du tutorat. En quoi les organismes privĂ©s sont-ils diffĂ©rents du tutorat ? Le prix est bien sĂ»r quelque chose de clivant, avec des semestres qui tournent autour de 3000 € et des stages de prĂ©-rentrĂ©e Ă  500 € la semaine. NĂ©anmoins il faut bien comprendre que ce n’est pas un gage de qualitĂ© pour autant des Ă©preuves qui sont recyclĂ©s d’une annĂ©e Ă  l’autre, des chapitres qui ne sont plus au programme sont des situations qui se retrouvent frĂ©quemment. Le tutorat lui est basĂ© sur le bĂ©nĂ©volat, et propose ses services Ă  prix coĂ»tant. Seule prĂ©paration officiellement reconnue par les UniversitĂ©s, il se base sur le bĂ©nĂ©volat et l’énergie des Ă©tudiants des annĂ©es supĂ©rieures, et la relecture/correction de leurs productions par les professeurs. Cette prĂ©paration colle au plus prĂšs au programme de l’annĂ©e et est reconnue pour sa qualitĂ© par les UniversitĂ©s mais aussi par le MinistĂšre de l’Enseignement SupĂ©rieur de la Recherche et de l’Innovation via l’AgrĂ©ment MinistĂ©riel des Tutorats. C’est l’entraĂźnement officiel de la FacultĂ©, et il faut bien comprendre qu’en l’occurrence plus cher ne veut pas forcĂ©ment dire meilleur. L’encadrement pĂ©dagogique est Ă©galement quelque chose de diffĂ©rent dans les organismes privĂ©s les cours sont assurĂ©s par des professeurs agrĂ©gĂ©s qui sont totalement externes. Ce ne sont pas les professeurs des PASS/LAS comme le laissent entendre certains. Ils sont recrutĂ©s sur leur diplĂŽme, mais n’ont jamais vĂ©cu la PASS/LAS contrairement aux Ă©tudiants tuteurs. Enfin il faut savoir que s’inscrire Ă  un organisme privĂ© est un investissement horaire supplĂ©mentaire dans la semaine dĂ©jĂ  chargĂ©e d’un Ă©tudiant, et qu’il faut bien rĂ©flĂ©chir avant de souscrire Ă  cette prĂ©paration qui fait doublon avec le tutorat aurais-je le temps de prĂ©parer les deux ? Le stage de prĂ©-rentrĂ©e c’est quoi ? C’est utile ? Les stages de prĂ©-rentrĂ©e organisĂ©s par les tutorats sont l’occasion de faciliter la transition lycĂ©e-FacultĂ©. Avec ces stages vous pourrez dĂ©buter l’annĂ©e dans de bonnes conditions, prendre de l’avance sur le programme de l’annĂ©e. Ce sont des Ă©tudiants qui dispensent les cours magistraux, de la mĂȘme maniĂšre que les professeurs de la PASS. D’ailleurs dans certains tutorats, les professeurs de la PASS aident les Ă©tudiants tuteurs Ă  la prĂ©paration de ces cours. Ces stages durent en gĂ©nĂ©ral 1 Ă  2 semaines, et permettent de dĂ©couvrir une part significative du programme et surtout de dĂ©couvrir la maniĂšre dont sont dispensĂ©s les cours en PASS afin de dĂ©buter l’annĂ©e dans les meilleures conditions. Consulter la page du tutorat de votre FacultĂ© pour savoir si un stage est organisĂ© par votre tutorat. VRAI OU FAUX sur la rĂ©forme? La PACES est remplacĂ©e par une licence santĂ© en 3 ans. Faux. L’étudiant sait dĂšs la premiĂšre annĂ©e s’il peut continuer dans les Ă©tudes de santĂ©, ou s’il doit poursuivre dans la licence X. Il est cependant assurĂ© s’il valide son annĂ©e universitaire d’une poursuite d’étude. Il sera plus facile d’entrer dans les Ă©tudes de santĂ©. FAUX. La sĂ©lection restera forte dans ce nouveau systĂšme. L’objectif n’est pas d’ouvrir les Ă©tudes de santĂ© Ă  qui le souhaite mais bien de mieux sĂ©lectionner et en fonction des besoins de santĂ© publique. Il ne sera plus possible de redoubler VRAI & FAUX. Il ne sera en effet plus possible de redoubler le PASS. Toutefois en cas de non validation de l’annĂ©e d’un Ă©tudiant inscrit en LAS, il peut redoubler dans la mĂȘme filiĂšre, mais ne pourra pas retenter sa chance pour entrer dans les Ă©tudes de santĂ©. S’il veut exercer sa seconde chance, il doit pour cela augmenter son crĂ©dit de 60 ECTS. “Tout candidat peut prĂ©senter deux fois sa candidature pour une admission dans les formations de mĂ©decine, de pharmacie, d’odontologie ou de maĂŻeutique sous rĂ©serve d’avoir validĂ© au moins 60 crĂ©dits ECTS supplĂ©mentaires lors de sa seconde candidature.” Les tutorats vont disparaĂźtre. FAUX. Les tutorats resteront fortement impliquĂ©s dans cette premiĂšre annĂ©e universitaire. L’assimilation des connaissances restera complexe et la prĂ©paration aux oraux nĂ©cessaire. Afin de vous accompagner au mieux les tutorats s’adapteront Ă  la rĂ©forme. Il n’y aura plus qu’une chance pour entrer dans les Ă©tudes de santĂ©. FAUX. Les deux chances pour entrer dans les Ă©tudes de santĂ© sont conservĂ©es. Ainsi si un Ă©tudiant Ă©choue dans le PASS, il pourra retenter sa chance via la mineure santĂ©. De mĂȘme, un Ă©tudiant en mineure santĂ© pourra proposer sa candidature 2 fois. Il vaut mieux choisir le PASS qu’une mineure santĂ© pour entrer dans les Ă©tudes de santĂ©. FAUX et VRAI. Les deux voies se valent ! C’est selon l’appĂ©tence de chaque candidat pour des enseignements donnĂ©s que le choix doit se faire. L’esprit de la rĂ©forme est de favoriser les profils diversifiĂ©s. Ainsi et par exemple, avoir un bagage de compĂ©tences en sciences sociales sera un atout pour entrer dans les Ă©tudes de santĂ© et non une faiblesse. Si un Ă©tudiant hĂ©site entre deux projets professionnels, un dans la santĂ© et un dans les sciences sociales, les Mineures SantĂ© sont particuliĂšrement indiquĂ©es.
Dansun amphithéùtre Extraits MP3: [Sol] Dans un am[Re] phithéùtre Dans un am[Sol] phithéùtre [Mi7] Dans Tsouin,[Sol] tsouin! Y'avait un macchabée (Ter) Macchabée (Ter) Tsouin, tsouin Qui sentait fort des pieds (Ter) Fort des pieds (Ter) Tsouin, tsouin Ce macchabée disait (Ter) Il disait (Ter) Tsouin, tsouin Ce macchabée gueulait (Ter) Il gueulait (Ter) Tsouin,
Victor Hugo est cĂ©lĂšbre pour ses combats en faveur de la justice, ou plus exactement contre l'injustice celle des tribunaux comme celle de la sociĂ©tĂ© qui marginalise, voire criminalise les pauvres. Il est venu en aide aux condamnĂ©s, on sait Ă  quel point il abhorrait la peine de mort cf. Claude Gueux ; Le Dernier jour d'un condamnĂ©. L'Ă©crivain romantique a d'ailleurs prĂ©fĂ©rĂ© le chemin de l'exil aprĂšs le coup d'Etat de NapolĂ©on III, tant l'usurpation du pouvoir l'a rĂ©voltĂ©. Il n'a eu de cesse de dĂ©noncer la tyrannie de cet usurpateur, depuis son Ăźle anglo-normande. Elu dĂ©putĂ© Ă  l'AssemblĂ©e, il a pris la dĂ©fense des victimes de l'injustice ou de la misĂšre ; selon lui, "ceux qui luttent contre l'injustice sont haĂŻs", il affirmait ainsi "je suis haĂŻ, pourquoi ? parce que je dĂ©fends les faibles, les vaincus, les petits, les enfants." Il ne mĂąchait pas ses mots pour parler du rĂ©gime mis en place avec le 2nd Empire "ce gouvernement, je le caractĂ©rise d'un mot la police partout, la justice nulle part" et cette position idĂ©ologique transparaĂźt dans ses romans, notamment Les MisĂ©rables. Victor Hugo n'hĂ©site pas Ă  Ă©voquer ce monde injuste oĂč certains mangent Ă  leur faim et oĂč d'autres doivent lutter pour obtenir une once de nourriture. Il souligne par exemple l'injustice qu'il y a Ă  envoyer quelqu'un en prison parce qu'il avait besoin de nourrir sa famille. Jean Valjean incarne ce type d'homme, injustement condamnĂ© aux travaux forcĂ©s. La poĂ©sie dĂ©nonce aussi le sort des plus vulnĂ©rables que sont les enfants ou les femmes cf. "MĂ©lancholia". PrĂ©face du Dernier jour d'un condamnĂ© extrait Ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nĂ©cessaire. D'abord, – parce qu'il importe de retrancher de la communautĂ© sociale un membre qui lui a dĂ©jĂ  nui et qui pourrait lui nuire encore. – S'il ne s'agissait que de cela, la prison perpĂ©tuelle suffirait. À quoi bon la mort ? Vous objectez qu'on peut s'Ă©chapper d'une prison ? Faites mieux votre ronde. Si vous ne croyez pas Ă  la soliditĂ© des barreaux de fer, comment osez-vous avoir des mĂ©nageries ? Pas de bourreau oĂč le geĂŽlier suffit. Mais, reprend-on, – il faut que la sociĂ©tĂ© se venge, que la sociĂ©tĂ© punisse. – Ni l'un, ni l'autre. Se venger est de l'individu, punir est de Dieu. La sociĂ©tĂ© est entre deux. Le chĂątiment est au-dessus d'elle, la vengeance au-dessous. Rien de si grand et de si petit ne lui sied. Elle ne doit pas "punir pour se venger" ; elle doit corriger pour amĂ©liorer. Transformez de cette façon la formule des criminalistes, nous la comprenons et nous y adhĂ©rons. Reste la troisiĂšme et derniĂšre raison, la thĂ©orie de l'exemple. – Il faut faire des exemples ! il faut Ă©pouvanter par le spectacle du sort rĂ©servĂ© aux criminels ceux qui seraient tentĂ©s de les imiter ! - VoilĂ  bien Ă  peu prĂšs textuellement la phrase Ă©ternelle dont tous les rĂ©quisitoires des cinq cents parquets de France ne sont que des variations plus ou moins sonores. Eh bien ! nous nions d'abord qu'il y ait exemple. Nous nions que le spectacle des supplices produise l'effet qu'on en attend. Loin d'Ă©difier le peuple, il le dĂ©moralise, et ruine en lui toute sensibilitĂ©, partant toute vertu. Les preuves abondent, et encombreraient notre raisonnement si nous voulions en citer. Nous signalerons pourtant un fait entre mille, parce qu'il est le plus rĂ©cent. Au moment oĂč nous Ă©crivons, il n'a que dix jours de date. Il est du 5 mars, dernier jour du carnaval. À Saint- Pol, immĂ©diatement aprĂšs l'exĂ©cution d'un incendiaire nommĂ© Louis Camus, une troupe de masques est venue danser autour de l'Ă©chafaud encore fumant. Faites donc des exemples ! le mardi gras vous rit au nez. Victor Hugo UNE INJUSTICEAlors qu'il revient d'un dĂźner chez Mme de Girardin, Victor Hugo est le tĂ©moin et l'acteur d'une scĂšne qui lui inspirera l'altercation de Fantine et de M. Bamatabois dans les H. quitta d'assez bonne heure Mme de Girardin. C'Ă©tait le 9 janvier. Il neigeait Ă  flocons. Il avait des souliers minces, et, quand il fut dans la rue, il vit l'impossibilitĂ© de revenir Ă  pied chez lui. Il descendit la rue Taitbout, sachant qu'il avait une place de cabriolets sur le boulevard au coin de cette rue. Il n'y en avait aucun. Il attendit qu'il en faisait ainsi le planton, quand il vit un jeune homme ficelĂ©, et cossu dans sa mise, se baisser, ramasser une grosse poignĂ©e de neige et la planter dans le dos d'une fille qui stationnait au coin du boulevard et qui Ă©tait en robe fille jeta un cri perçant, tomba sur le fashionable, et le battit. Le jeune homme rendit les coups, la fille riposta, la bataille alla crescendo, si fort et si loin que les sergents de ville empoignĂšrent la fille et ne touchĂšrent pas Ă  l' voyant les sergents de ville mettre la main sur elle, la malheureuse se dĂ©battit. Mais, quand elle fut bien empoignĂ©e, elle tĂ©moigna la plus profonde que deux sergents de ville la faisaient marcher de force, la tenant chacun par le bras, elle s’écriait - Je n'ai rien fait de mal, je vous assure, c'est le monsieur qui m'en a fait. Je ne suis pas coupable ; je vous en supplie, laissez-moi. Je n'ai rien fait de mal, bien sĂ»r, bien sĂ»r !Les sergents de ville lui rĂ©pliquaient sans l’écouter - Allons, marche ; tu en as pour tes six mois. - La pauvre fille Ă  ces mots Tu en as pour tes six mois, recommençait Ă  se justifier et redoublait ses suppliques et ses priĂšres. Les sergents de ville, peu touchĂ©s de ses larmes, la traĂźnĂšrent Ă  un poste rue Chauchat, derriĂšre l’ H., intĂ©ressĂ© malgrĂ© lui Ă  la malheureuse, les suivait, au milieu de cette cohue de monde qui ne manque jamais en pareille circonstance. ArrivĂ© prĂšs du poste, V. H. eut la pensĂ©e d'entrer et de prendre parti pour la fille. Mais il se dit qu'il Ă©tait bien connu, que justement les journaux Ă©taient pleins de son nom depuis deux jours 1 et que se mĂȘler Ă  une semblable affaire c'Ă©tait prĂȘter le flanc Ă  toutes sortes de mauvaises plaisanteries. Bref, il n'entra salle oĂč l'on avait dĂ©posĂ© la fille Ă©tait au rez-de-chaussĂ©e et donnait sur la rue. Il regarda ce qui se passait, Ă  travers les vitres. Il vit la pauvre femme se traĂźner de dĂ©sespoir par terre, s'arracher les cheveux ; la compassion le gagna, il se mit Ă  rĂ©flĂ©chir, et le rĂ©sultat de ses rĂ©flexions fut qu'il se dĂ©cida Ă  il mit le pied dans la salle, un homme, qui Ă©tait assis devant une table Ă©clairĂ©e par une chandelle et qui Ă©crivait, se retourna et lui dit d'une voix brĂšve et pĂ©remptoire - Que voulez-vous, Monsieur ?- Monsieur, j'ai Ă©tĂ© tĂ©moin de ce qui vient de se passer ; je viens dĂ©poser de ce que j'ai vu et vous parler en faveur de cette ces mots, la femme regarda V. H., muette d’étonnement, et comme Monsieur, votre dĂ©position, plus ou moins intĂ©ressĂ©e, ne sera d'aucune valeur. Cette fille est coupable de voies de fait sur la place publique, elle a battu un monsieur. Elle en a pour ses six mois de fille recommençait Ă  sangloter, Ă  crier, Ă  se rouler. D'autres filles qui l’avaient rejointe lui disaient Nous irons te voir. Calme-toi. Nous te porterons du linge. Prends cela en attendant. » Et en mĂȘme temps elles lui donnaient de l’argent et des Monsieur dit V. H., lorsque vous saurez qui je suis, vous changerez peut-ĂȘtre de ton et de langage et vous m' Qui ĂȘtes-vous donc, monsieur ?V. H. ne vit aucune raison pour ne pas se nommer. ll se nomma. Le commissaire de police, car c'Ă©tait un commissaire de police, se rĂ©pandit en excuses, devint aussi poli et aussi dĂ©fĂ©rent qu'il avait Ă©tĂ© arrogant, lui offrit une chaise et le pria de vouloir bien prendre la peine de s' H. lui raconta qu'il avait vu, de ses yeux vu, un monsieur ramasser un paquet de neige et le jeter dans le dos de cette fille ; que celle-ci, qui ne voyait mĂȘme pas ce monsieur, avait poussĂ© un cri tĂ©moignant d'une vive souffrance ; qu'en effet elle s'Ă©tait jetĂ©e sur le monsieur, mais qu'elle Ă©tait dans son droit ; qu'outre la grossiĂšretĂ© du fait, le froid violent et subit causĂ© par cette neige pouvait, en certain cas, lui faire le plus grand mal ; que, loin d'ĂŽter Ă  cette fille - qui avait peut-ĂȘtre une mĂšre ou un enfant - le pain gagnĂ© si misĂ©rablement, ce serait plutĂŽt l’homme coupable de cette tentative envers elle qu'il faudrait condamner Ă  des dommages-intĂ©rĂȘts enfin que ce n'Ă©tait pas la fille qu'on aurait dĂ» arrĂȘter, mais l' ce plaidoyer, la fille, de plus en plus surprise, rayonnait de joie et d'attendrissement. - Que ce monsieur est bon ! disait-elle. Mon Dieu, qu’il est bon ! Mais c'est que je ne l'ai jamais vu, c'est que je ne le connais pas du tout !Le commissaire de police dit Ă  V. H. - Je crois tout ce que vous avancez, Monsieur ; mais les sergents de ville ont dĂ©posĂ©, il y a un procĂšs-verbal commencĂ©. Votre dĂ©position entrera dans ce procĂšs-verbal, soyez-en sĂ»r. Mais il faut que la justice ait son cours et je ne puis mettre cette fille en libertĂ©. - Comment ! Monsieur, aprĂšs ce que je viens de vous dire et qui est la vĂ©ritĂ© - vĂ©ritĂ© dont vous ne pouvez pas douter, dont vous ne doutez pas, - vous allez retenir cette fille ? Mais cette justice est une horrible Il n'y a qu’un cas, Monsieur, oĂč je pourrais arrĂȘter la chose, ce serait celui oĂč vous signeriez votre dĂ©position ; le voulez-vous ?- Si la libertĂ© de cette femme tient Ă  ma signature, la V. H. femme ne cessait de dire Dieu ! que ce monsieur est bon ! Mon Dieu, qu'il est donc bon !Ces malheureuses femmes ne sont pas seulement Ă©tonnĂ©es et reconnaissantes quand on est compatissant envers elles ; elles ne le sont pas moins quand on est attribuĂ© Ă  AdĂšle Hugo Melancholia extraitOĂč vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?Ces doux ĂȘtres pensifs que la fiĂšvre maigrit ?Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;Ils vont, de l'aube au soir, faire Ă©ternellementDans la mĂȘme prison le mĂȘme sous les dents d'une machine sombre,Monstre hideux qui mĂąche on ne sait quoi dans l'ombre,Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de on ne s'arrĂȘte et jamais on ne quelle pĂąleur ! la cendre est sur leur fait Ă  peine jour, ils sont dĂ©jĂ  bien ne comprennent rien Ă  leur destin, hĂ©las !Ils semblent dire Ă  Dieu Petits comme nous sommes,Notre pĂšre, voyez ce que nous font les hommes ! »O servitude infĂąme imposĂ©e Ă  l'enfant !Rachitisme ! travail dont le souffle Ă©touffantDĂ©fait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, Ɠuvre insensĂ©e,La beautĂ© sur les fronts, dans les cƓurs la pensĂ©e,Et qui ferait - c'est lĂ  son fruit le plus certain ! -D'Apollon un bossu, de Voltaire un crĂ©tin !Travail mauvais qui prend l'Ăąge tendre en sa serre,Qui produit la richesse en crĂ©ant la misĂšre,Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !ProgrĂšs dont on demande OĂč va-t-il ? que veut-il ? »Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,Une Ăąme Ă  la machine et la retire Ă  l'homme !Que ce travail, haĂŻ des mĂšres, soit maudit !Maudit comme le vice oĂč l'on s'abĂątardit,Maudit comme l'opprobre et comme le blasphĂšme !O Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail mĂȘme,Au nom du vrai travail, sain, fĂ©cond, gĂ©nĂ©reux,Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux ! Victor Hugo, Les Contemplations, Livre III Portrait de Cosette illustration des MisĂ©rables LES COMBATS DE VICTOR HUGO exemple des MisĂ©rablesCf. Lettre Ă  LAMARTINE TĂ©moignage de leur amitiĂ© et de leur admiration commune, cette lettre de Victor Hugo Ă  Alphonse de Lamartine le 24 juin 1862 – parmi les cinq que le musĂ©e V. Hugo Paris conserve –, Ă©voque les convictions et les ambitions profondes qui ont guidĂ© la rĂ©daction des MisĂ©rables. Mon illustre ami, Si le radical, c’est l’idĂ©al, oui, je suis radical. Oui, Ă  tous les points de vue, je comprends, je veux et j’appelle le mieux ; le mieux, quoique dĂ©noncĂ© par un proverbe, n’est pas l’ennemi du bien, car cela reviendrait Ă  dire le mieux est l’ami du mal. Oui, une sociĂ©tĂ© qui admet la misĂšre, oui, une religion qui admet l’enfer, oui une humanitĂ© qui admet la guerre, me semblent une sociĂ©tĂ©, une religion et une humanitĂ© infĂ©rieures, et c’est vers la sociĂ©tĂ© d’en haut, vers l’humanitĂ© d’en haut, et vers la religion d’en haut que je tends ; sociĂ©tĂ© sans roi, humanitĂ© sans frontiĂšres, religion sans livre. Oui je combats le prĂȘtre qui vend le mensonge et le juge qui rend l’injustice. Universaliser la propriĂ©tĂ©, ce qui est le contraire de l’abolir, en supprimant le parasitisme, c'est Ă  dire arrĂȘter Ă  ce but tout homme propriĂ©taire et aucun homme maĂźtre, voilĂ  pour moi la vĂ©ritable Ă©conomie sociale et politique. J’abrĂšge et je me rĂ©sume. Oui, autant qu’il est permis Ă  l’homme de vouloir je veux dĂ©truire la fatalitĂ© humaine ; je condamne l’esclavage, je chasse la misĂšre, j’enseigne l’ignorance, je traite la maladie, j’éclaire la nuit, je hais la haine. VoilĂ  ce que je suis, et voilĂ  pourquoi j’ai fait les MisĂ©rables. Dans ma pensĂ©e, les MisĂ©rables ne sont autre chose qu’un livre ayant la fraternitĂ© pour base, et le progrĂšs pour cime. Maintenant jugez-moi. Les contestations littĂ©raires entre lettrĂ©s sont ridicules, mais le dĂ©bat politique et social entre poĂ«tes, c'est-Ă -dire entre philosophes, est grave et fĂ©cond. Vous voulez Ă©videmment, en grande partie du moins, ce que je veux ; seulement peut-ĂȘtre souhaitez-vous la pente encore plus adoucie. Quant Ă  moi, les violences et les reprĂ©sailles sĂ©vĂšrement Ă©cartĂ©es, j’avoue que, voyant tant de souffrances, j’opterais pour le plus court chemin. Cher Lamartine, il y a longtemps, en 1820, mon premier bĂ©gaiement de poĂ«te adolescent fut un cri d’enthousiasme devant votre aube Ă©blouissant se levant sur le monde. Cette page est dans mes Ɠuvres, et je l’aime ; elle est lĂ  avec beaucoup d’autres qui glorifient votre splendeur et votre gĂ©nie. Aujourd’hui vous pensez que votre tour est venu de parler de moi ; j’en suis fier. Nous nous aimons depuis quarante ans, et nous ne sommes pas morts ; vous ne voudrez gĂąter ni ce passĂ© ni cet avenir, j’en suis sĂ»r. Faites de mon livre et de moi ce que vous voudrez. Il ne peut sortir de vos mains que de la Vieil ami Victor Hugo CHOSES VUES ouvrage posthume Hier, 22 fĂ©vrier, j’allais Ă  la Chambre des pairs. Il faisait beau et trĂšs froid, malgrĂ© le soleil et midi. Je vis venir rue de Tournon un homme que deux soldats emmenaient. Cet homme Ă©tait blond, pĂąle, maigre, hagard ; trente ans Ă  peu prĂšs, un pantalon de grosse toile, les pieds nus et Ă©corchĂ©s dans des sabots avec des linges sanglants roulĂ©s autour des chevilles pour tenir lieu de bas ; une blouse courte et souillĂ©e de boue derriĂšre le dos, ce qui indiquait qu’il couchait habituellement sur le pavĂ©, la tĂȘte nue et hĂ©rissĂ©e. Il avait sous le bras un pain. Le peuple disait autour de lui qu’il avait volĂ© ce pain et que c’était Ă  cause de cela qu’on l’emmenait. En passant devant la caserne de gendarmerie, un des soldats y entra et l’homme resta Ă  la porte, gardĂ© par l’autre soldat. Une voiture Ă©tait arrĂȘtĂ©e devant la porte de la caserne. C’était une berline armoriĂ©e portant aux lanternes une couronne ducale, attelĂ©e de deux chevaux gris, deux laquais en guĂȘtres derriĂšre. Les glaces Ă©taient levĂ©es mais on distinguait l’intĂ©rieur tapissĂ© de damas bouton d’or. Le regard de l’homme fixĂ© sur cette voiture attira le mien. Il y avait dans la voiture une femme en chapeau rose, en robe de velours noir, fraĂźche, blanche, belle, Ă©blouissante, qui riait et jouait avec un charmant petit enfant de seize mois enfoui sous les rubans, les dentelles et les fourrures. Cette femme ne voyait pas l’homme terrible qui la regardait. Je demeurai pensif. Cet homme n’était plus pour moi un homme, c’était le spectre de la misĂšre, c’était l’apparition brusque, difforme, lugubre, en plein jour, en plein soleil, d’une rĂ©volution encore plongĂ©e dans les tĂ©nĂšbres mais qui vient. Autrefois le pauvre coudoyait le riche, ce spectre rencontrait cette gloire ; mais on ne se regardait pas. On passait. Cela pouvait durer ainsi longtemps. Du moment oĂč cet homme s’aperçoit que cette femme existe tandis que cette femme ne s’aperçoit pas que cet homme est lĂ , la catastrophe est HUGO, Choses vues, 1888 Voici deux voleurs. Celui-ci est pauvre, et vole les riches. La nuit, il escalade un mur, laisse de sa chair et de son sang aux culs des bouteilles et au verre cassĂ© qui hĂ©rissent le chevron, et vole un fruit, un pain. Si le propriĂ©taire de ce fruit ou de ce pain l'aperçoit et prend son fusil et le tue, eh bien, tout est dit ; ce chien est tuĂ©, voilĂ  tout. Si la loi saisit ce voleur, elle l'envoie aux galĂšres pour dix ans. Autrefois, elle le pendait. Plus tard, elle le marquait au fer rouge. Maintenant les mƓurs sont douces ; les lois sont bonnes personnes. La casaque, le bonnet vert et la chaĂźne aux pieds suffisent. Dix ans de bagne, donc, Ă  ce voleur. Cet autre est riche et vole les pauvres. C'est un gros marchand. Il a maison en ville et maison de campagne. Il va le dimanche en cabriolet ou en tapissiĂšre, avec force amis roses, gras et joyeux, s'Ă©battre dans son jardin de Belleville ou des Batignolles. Il fait apprendre le latin Ă  son fils. Lui-mĂȘme est jurĂ©, Ă©lecteur dans l'occasion prud'homme, et si le vent de la prospĂ©ritĂ© souffle obstinĂ©ment de son cĂŽtĂ©, juge au tribunal de commerce. Sa boutique est vaste, ouverte sur un carrefour, garnie de grilles de fer sculptĂ©es aux pointes splendides, avec de grandes balances dorĂ©es au milieu. Un pauvre homme entre timidement chez le riche, un de ces pauvres diables qui ne mangent pas tous les jours. Aujourd'hui, le pauvre espĂšre un dĂźner. Il a deux sous. Il demande pour deux sous d'une nourriture quelconque. Le marchand le considĂšre avec quelque dĂ©dain, se tourne vers sa balance, jette dedans ou colle dessus on en sait quoi, donne au pauvre homme pour un sou de nourriture et empoche les deux sous. Qu'a fait ce riche ? Il a volĂ© un sou Ă  un pauvre. Il rĂ©pĂšte ce vol tant de fois, il affame tant de pauvres dans l'annĂ©e, il filoute si souvent ce misĂ©rable sou que, de tant de sous filoutĂ©s, il bĂątit sa maison, nourrit son cheval, arrondit son ventre, dote sa fille et dore sa balance. Il fait cela sans risques, sans remords, tranquillement, insolemment. Cela s'appelle vendre Ă  faux poids. Et on ne le punit pas ? Si ! Il y a une justice dans le monde ! La loi prend parfois cet homme sur le fait. Alors elle frappe. Elle le condamne Ă  dix jours de prison et Ă  cent francs d'amende. Victor HUGO, Choses vues Victor Hugo DĂ©truire la misĂšre » 9 juillet 1849Le discours de Victor Hugo appuie la proposition d'Armand de Melun visant Ă  constituer un comitĂ© destinĂ© Ă  prĂ©parer les lois relatives Ă  la prĂ©voyance et Ă  l'assistance publique ». Je ne suis pas, messieurs, de ceux qui croient qu'on peut supprimer la souffrance en ce monde ; la souffrance est une loi divine ; mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu'on peut dĂ©truire la misĂšre. Remarquez-le bien, messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis dĂ©truire. Les lĂ©gislateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matiĂšre, tant que le possible n'est pas fait, le devoir n'est pas rempli. La misĂšre, messieurs, j'aborde ici le vif de la question, voulez-vous savoir jusqu'oĂč elle est, la misĂšre ? Voulez-vous savoir jusqu'oĂč elle peut aller, jusqu'oĂč elle va, je ne dis pas en Irlande, je ne dis pas au Moyen Âge, je dis en France, je dis Ă  Paris, et au temps oĂč nous vivons ? Voulez-vous des faits ? Il y a dans Paris, dans ces faubourgs de Paris que le vent de l'Ă©meute soulevait naguĂšre si aisĂ©ment, il y a des rues, des maisons, des cloaques, oĂč des familles, des familles entiĂšres, vivent pĂȘle-mĂȘle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants, n'ayant pour lits, n'ayant pour couvertures, j'ai presque dit pour vĂȘtement, que des monceaux infects de chiffons en fermentation, ramassĂ©s dans la fange du coin des bornes, espĂšce de fumier des villes, oĂč des crĂ©atures s'enfouissent toutes vivantes pour Ă©chapper au froid de l'hiver. VoilĂ  un fait. En voulez-vous d'autres ? Ces jours-ci, un homme, mon Dieu, un malheureux homme de lettres, car la misĂšre n'Ă©pargne pas plus les professions libĂ©rales que les professions manuelles, un malheureux homme est mort de faim, mort de faim Ă  la lettre, et l'on a constatĂ©, aprĂšs sa mort, qu'il n'avait pas mangĂ© depuis six jours. Voulez-vous quelque chose de plus douloureux encore ? Le mois passĂ©, pendant la recrudescence du cholĂ©ra, on a trouvĂ© une mĂšre et ses quatre enfants qui cherchaient leur nourriture dans les dĂ©bris immondes et pestilentiels des charniers de Montfaucon ! Eh bien, messieurs, je dis que ce sont lĂ  des choses qui ne doivent pas ĂȘtre ; je dis que la sociĂ©tĂ© doit dĂ©penser toute sa force, toute sa sollicitude, toute son intelligence, toute sa volontĂ©, pour que de telles choses ne soient pas ! Je dis que de tels faits, dans un pays civilisĂ©, engagent la conscience de la sociĂ©tĂ© tout entiĂšre ; que je m'en sens, moi qui parle, complice et solidaire, et que de tels faits ne sont pas seulement des torts envers l'homme, que ce sont des crimes envers Dieu ! Vous n'avez rien fait, j'insiste sur ce point, tant que l'ordre matĂ©riel raffermi n'a point pour base l'ordre moral consolidĂ© ! Ily avait loin d'eux un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Luc 8:32 Il y avait lĂ , dans la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les dĂ©mons suppliĂšrent JĂ©sus de leur permettre d'entrer dans ces pourceaux. Il le leur permit. Links. Marc 5:11 InterlinĂ©aire ‱ Marc 5:11 Multilingue ‱ Marcos 5:11 Espagnol ‱ Marc 5:11 Français ‱ Markus 5:11 Allemand L’Italie est un pays riche et diversifiĂ© tant sur le plan culturel que naturel. Le sud de l’Italie est d’ailleurs renommĂ© pour ses paysages variĂ©s et remarquables. Je vous propose ici de dĂ©couvrir mon itinĂ©raire de road trip dans les Pouilles. Les Pouilles est la rĂ©gion qui correspond au talon de la botte italienne, c’est trĂšs adaptĂ©e pour un road trip ! Voici la carte de mon louer votre vĂ©hicule au meilleur prix, passez par un comparateur d’agences de location, c’est l’assurance de payer le meilleur prix ! Cliquez ici pour louer un vĂ©hicule au meilleur prix ! Sommaire1. Jour 1 arrivĂ©e Ă  Bari et visite des Salines2. Jour 2 dĂ©couverte de Matera3. Jour 3 direction Alberobello4. Jour 4 visite de Tarente5. Jour 5 et 6 dĂ©couverte d’Otranto et ses environs6. Jour 7 excursion Ă  Lecce7. Jour 8 visite de Ostuni8. Jour 9 dĂ©couverte de Monopoli9. Jour 10 retour sur BariJour 1 arrivĂ©e Ă  Bari et visite des SalinesDans un premier temps, il vous faudra atterrir dans les Pouilles avant votre road trip. Pour cela, il existe deux grands aĂ©roports Brindisi et Bari. C’est dans ce second que je vous propose d’atterrir pour commencer votre visite de la rĂ©gion. Vous pourrez facilement y trouver une location de voiture. Sachez que vous pourrez aisĂ©ment conduire en Italie avec votre permis français. NĂ©anmoins, si vous ne l’avez pas, il est possible de passer le permis de conduire en ville de Bari ne comporte pas grand intĂ©rĂȘt touristique. NĂ©anmoins, Ă©tant une grande ville, vous pourrez y trouver de nombreuses boutiques et des restaurants trĂšs sympathiques si vous souhaitez flĂąner un ma part, je ne prĂ©fĂšre pas trop m’y attarder et partir directement pour la premiĂšre Ă©tape les salines de Margherita Di Savoia. Ce sont les plus grands lacs » roses d’Europe et les deuxiĂšmes plus imposants du monde aprĂšs ceux de Bolivie. Elles se trouvent Ă  1 heure de est encore trĂšs peu touristique avec un pic en haute saison Ă  30-40 visiteurs par jour seulement. C’est un bon point pour commencer votre road trip dans les Pouilles et cela vous fera dĂ©couvrir un paysage aussi remarquable qu’impressionnant. En plus de cette fabuleuse couleur rose, vous pourrez dĂ©couvrir les procĂ©dĂ©s menant Ă  la fabrication du sel. Sachez qu’il est obligatoire de prendre un guide pour visiter ce parc. La visite de 2h Ă  2h30 coĂ»te 15 euros par cependant, la couleur rose du parc salin est due au mĂ©lange entre sel, algue et soleil. Ainsi, pour dĂ©couvrir ces lacs avec une couleur rose vif, il est recommandĂ© d’y aller pendant une aprĂšs-midi ensoleillĂ©e quand le soleil est encore vous propose de sĂ©journer ici pour une nuit avant de reprendre la route le lendemain matin. Pour cela, vous pourrez sĂ©journer au Gazeba Rooms qui offre un bon rapport qualitĂ©/prix avec des chambres dĂ©marrant aux alentours de 40 euros par nuit pour deux personnes. Cliquez ici pour vĂ©rifier la disponibilitĂ© de l’hĂŽtel Gazeba RoomsJour 2 dĂ©couverte de MateraPour votre deuxiĂšme jour de road trip dans les Pouilles je vous propose de descendre en direction de Matera. Il vous faudra 1h30 pour ville est reconnue au patrimoine mondial de l’UNESCO pour ses habitats troglodytes creusĂ©s dans la roche et dont ses premiers habitants remontent au PalĂ©othique. Ici, vous dĂ©couvrirez plus de 3 000 grottes dont certaines se sont transformĂ©es en Ă©glises rupestres. Pour ne rien louper de cette ville atypique je vous conseille de passer par l’office du tourisme qui vous proposera 3 itinĂ©raires selon moi les points d’intĂ©rĂȘts les plus importants Ă  dĂ©couvrir lors d’une visite Ă  pied de Matera pendant une aprĂšs-midi La place du Duomo et sa cathĂ©drale bon point de dĂ©part.L’église San Pedro rupestre Ă©glise della Madonna de dĂ©couverte de l’intĂ©rieur d’un Sassi traditionnel grĂące au musĂ©e Casa Grotta di Vico palais Convincinio di Sant belvĂ©dĂšre de la place musĂ©e archĂ©ologique chĂąteau le logement, je vous conseille l’Angolo di Frima qui dĂ©tient un excellent rapport qualitĂ© prix avec des chambres Ă  90 euros par nuit pour deux personnes, une trĂšs bonne localisation au centre de Matera et un parking gratuit et surveillĂ©. Cliquez ici pour vĂ©rifier la disponibilitĂ© de l’hĂŽtel Angolo di FrimaJour 3 direction AlberobelloPour votre 3e jour de road trip dans les Pouilles je vous propose de partir en direction d’Alberobello. Avant cela, vous pourrez rĂ©aliser un arrĂȘt Ă  Noci puis Ă  Locorotondo. La premiĂšre est un petit village aux maisons blanches et aux petites ruelles Ă©troites et en zig-zag qui dĂ©tient un charme notable. Elle se trouve Ă  1 heure de Matera et cela constitue un bon petit arrĂȘt pour prendre un petit la suite, Locorotondo se trouve Ă  25 minutes de Noci et est l’un de mes coups de cƓur. En effet, ce village aux maisons immaculĂ© et aux monuments anciens dĂ©tient un charme certain. Vous pourrez rapidement en faire le tour et vous laisser submerger par l’histoire de ses tours et Ă©glises ainsi que dĂ©couvrir sa fabrique de vous avez le temps, vous pourrez partir Ă  vĂ©lo sur la piste cyclable de l’aqueduc des Pouilles et ainsi dĂ©couvrir les paysages ruraux de la vallĂ©e d’ fin d’aprĂšs-midi, direction Alberobello qui se situe Ă  10 minutes de Locorotondo. Vous y trouverez les mythiques Trulli, habitations typiques des Pouilles. Ce sont des sortes de cabanes en pierres classĂ©es au patrimoine mondial de l’UNESCO. Vous pourrez ainsi vous perdre dans les ruelles de la ville et dĂ©couvrir ces monuments aussi authentiques qu’ la nuit, quoi de mieux qu’un Trullo ? Pour ma part j’ai apprĂ©ciĂ© le Tipico Resort qui est situĂ© au centre de la ville et offre un excellent rapport qualitĂ© prix avec des chambres Ă  100 euros par nuit pour deux personnes. De plus, l’hĂ©bergement dĂ©tient un parking. Cliquez ici pour vĂ©rifier la disponibilitĂ© de l’hĂŽtel Tipico ResortJour 4 visite de TarenteDirection Tarente pour ce 4e jour. Sur le chemin, vous pourrez traverser le canyon des Pouilles qui traverse de nombreux villages et mĂȘme parfois, les sĂ©pare en deux. Parmi les meilleurs villages pour admirer la vue de cette beautĂ© naturelle vous avez Massafra, Castellaneta, Laterza et Ginosa. Vous arriverez ainsi dans la ville de Tarente qui est rĂ©putĂ© pour son chĂąteau Aragonese. Vous pourrez profiter d’une visite guidĂ©e gratuite. Il y en a toutes les deux heures Ă  partir de 9h30 du matin et jusqu’à sa fermeture Ă  pourrez Ă©galement dĂ©couvrir le centre historique de la ville qui se fait trĂšs bien Ă  pied et terminer votre visite par les plages Ă  proximitĂ© de la ville comme celles de Marechiaro et de dormir, j’ai beaucoup apprĂ©ciĂ© la chambre d’hĂŽte Don Alfredo qui se trouve Ă  600 mĂštres de la cathĂ©drale de la ville et dĂ©tient une vue sur la mer. De plus, le lieu dĂ©tient un excellent rapport qualitĂ© prix avec une chambre Ă  53 euros pour deux et par nuit. Le lieu ne dĂ©tient pas de parking mais il est possible de stationner dans la rue Ă  proximitĂ©. Cliquez ici pour vĂ©rifier la disponibilitĂ© de l’hĂŽtel Don Alfredo Jour 5 et 6 dĂ©couverte d’Otranto et ses environsJour 5, direction le sud, le vrai avec Otranto. La ville est situĂ©e Ă  2 heures de Tarente et offre de spectaculaires coins pour admirer les falaises et plages de la cĂŽte. Je vous conseille de sĂ©journer Ă  Otrante au moins deux nuits et dĂ©couvrir les environs dans la journĂ©e. Les points d’intĂ©rĂȘts sont nombreux ici. Voici une petite idĂ©e de comment organiser vos 5 Les falaises du nord Ă  seulement 3 minutes en voiture d’Ortranto vous trouverez le parking Parcheggio Dolce Riva. En empruntant le petit chemin par-derriĂšre, vous pourrez longer les falaises jusqu’à arriver Dell Ermita 20 minutes Ă  pied.Torre Sant’Andrea Ă  15 minutes d’Ortranto vous trouverez ce petit coin de paradis avec de magnifiques falaises et une eau turquoise Della Poesia Ă  5 minutes de Torre Sant’Andrea en voiture, vous trouverez cet incroyable point de vue sur la 6 Les piscines naturelles de Marina Serra elles se trouvent Ă  45 minutes d’Ortranto. Ce sont des petits bassins entourĂ©s de rochers et de grotte encore peu visitĂ©s et trĂšs agrĂ©able pour s’y baigner et se Miggiano Ă  20 minutes de la Marina Serra en direction du nord vous trouverez cette spectaculaire plage entourĂ©e de falaise et Ă  l’eau est Ă©galement une petite ville Ă  visiter trĂšs charmante et oĂč il est agrĂ©able de se perdre dans ses dormir, j’ai optĂ© pour Relais Valle Dell’Idro qui dĂ©tient une excellente position Ă  5 minutes Ă  pied de la plage et une vue panoramique sur la ville. Vous devrez compter 87 euros par nuit pour deux personnes pour ce petit bijou. De plus, l’hĂŽtel dĂ©tient un parking en plus d’ĂȘtre trĂšs coquet. Cliquez ici pour vĂ©rifier la disponibilitĂ© de l’hĂŽtel Valle Dell Idro ! Jour 7 excursion Ă  LecceContinuons ce road trip dans les Pouilles avec une journĂ©e dans la belle ville baroque de Lecce qui est situĂ© Ă  40 minutes d’Otranto. Elle est considĂ©rĂ©e comme la ville reprĂ©sentant le mieux l’art baroque. Vous pourrez vous en rendre compte en dĂ©ambulant dans ses rues prĂ©sentant un grand nombre de monuments les points d’intĂ©rĂȘts Ă  dĂ©couvrir Ă  Lecce, vous aurez La place Sant Oronzo lieu principal de la ville, vous y trouverez l’office de tourisme mais Ă©galement les ruines d’un amphithéùtre place del Duomo vous y trouverez la cathĂ©drale de Lecce, le campanile, le palais Ă©piscopal et le palais du basilique Santa Croce vous pourrez admirer son extĂ©rieur avec sa façade ornĂ©e d’une imposante rosace et de centaines de dĂ©tails mais aussi son intĂ©rieur avec ses 17 autels qu’il est possible de visiter musĂ©e MUST il est consacrĂ© Ă  l’histoire de la ville mais offre aussi une exposition permanente de peintures et une galerie d’art musĂ©e Faggiano cette maison a plus de 2 000 ans et a vu s’y installer les messapes, romains, et chĂąteau Charles V ce monument abrite deux musĂ©es, celui du papier mĂąchĂ© et de la cartapesta mais ce qui marque le plus reste les remparts monumentaux de la cimetiĂšre de Lecce atypique, cette visite vous permettra de dĂ©couvrir des tombeaux baroques et contrairement aux apparences, la dĂ©couverte de ce lieu n’est pas glauque mais trĂšs se loger Ă  Lecce, je vous recommande l’hĂŽtel Casa Balmes qui donne l’impression d’avoir Ă©tĂ© sculptĂ© dans la pierre. Les prix sont trĂšs doux tout en ayant une qualitĂ© de sĂ©jour excellente. Vous pourrez y sĂ©journer pour 65 euros par nuit pour deux personnes. Il ne dispose pas de parking mais vous pourrez vous garer dans le parking Ă  cĂŽtĂ© du cimetiĂšre de Lecce et dont le tarif est seulement de 2 euros la journĂ©e. Cliquez ici pour vĂ©rifier la disponibilitĂ© de l’hĂŽtel Casa Balmes ! Jour 8 visite de OstuniOn remonte pour ce 8e jour de road trip dans les Pouilles en partant pour Ostuni. Vous en aurez pour 1 heure de route. AppelĂ©e la citĂ© blanche, cette belle ville se visite Ă  pied. Son charme tout particulier vient de ses maisons blanchies Ă  la chaux et qui apporte de la luminositĂ© mĂȘme dans les rues Ă©troites. Vous pourrez alors arpenter la ville en passant par ses petites ruelles, passages et escaliers et dĂ©couvrir ses somptueux et impressionnants monuments. En plus de cela, Ostuni dĂ©tient de charmantes boutiques artisanales, de nombreux restaurants et une multitude de dormir Ă  Ostuni, j’ai optĂ© pour l’appartement avec parking Civico 27 qui propose un logement complet pour 62 euros par nuit pour deux personnes et est seulement Ă  350 mĂštres du centre-ville. Cliquez ici pour vĂ©rifier la disponibilitĂ© de l’hĂŽtel Don Alfredo Jour 9 dĂ©couverte de MonopoliAvant d’aller Ă  Monopoli, je vous propose de partir pour Poligano a Mare Ă  40 minutes d’Ostuni et Ă  15 minutes de Monopoli dans le Nord. Si elle est un peu plus frĂ©quentĂ©e que Monopoli, ce village cĂŽtier reste trĂšs beau et ses maisons suspendues aux rochers en fond sa notoriĂ©tĂ©. Je vous conseille d’y aller relativement tĂŽt pour ĂȘtre plus tranquille et profiter de ses terrasses pour y prendre votre la suite direction Monopoli, ville avec un charme certaines de par ses maisons et bĂątiments immaculĂ©s. Ici l’ambiance y est chaleureuse de jour comme de nuit et vous pourrez vous y promener avec plaisir et sĂ©rĂ©nitĂ©. Monopoli dĂ©tient un grand nombre de plages plus ou moins connues mais toujours aussi magnifiques. Parmi elles, j’ai dĂ©couvert Grotta Della Cala Tree Holes qui reste encore trĂšs peu touristique et qui dĂ©tient une eau turquoise fantastique ainsi que de nombreuses petites grottes. Vous pourrez vous promener sur les plages alentour Ă  pied depuis ce qui est du logement Ă  Monopoli, j’ai optĂ© pour le HolidayMonopoli. Il dĂ©tient charme certain grĂące Ă  ses pierres. Cet hĂŽtel propose un appartement entier pour 77 euros par nuit pour deux personnes. Il est situĂ© Ă  450 mĂštres du centre-ville et 6 minutes Ă  pied de la plage. Vous n’aurez pas de place de parking mais il est possible de stationner dans la rue au tarif de 8 euros par jour. Cliquez ici pour vĂ©rifier la disponibilitĂ© de l’hĂŽtel HolidayMonopoli Jour 10 retour sur BariPour ce dernier jour, je vous propose de profiter de votre derniĂšre journĂ©e sur les plages de Monopoli. Ensuite, vous pourrez prendre la route pour Bari. Vous en aurez pour 40 minutes en voiture en prenant la route de la cĂŽte. Si vous avez un peu de temps Ă  tuer avant votre avion vous pourrez aller faire les boutiques !J’espĂšre que cet itinĂ©raire de Road Trip dans les Pouilles vous aura plu et vous aura Ă©tĂ© utile pour votre prochain voyage ! Si les sĂ©jours en voiture vous plaisent, n’hĂ©sitez pas Ă  lire nos fiches de route sur le Road Trip en Italie du Sud et le Road Trip en Italie du Nord rĂ©alisĂ©s par Miss Manala. Vous avez aimĂ© cet article ? Notez-le en 1 clic A propos de l'auteur Voyageuse et baroudeuse, je sillonne l’AmĂ©rique Central et l’AmĂ©rique du Sud depuis le Mexique oĂč j’habite depuis quelques annĂ©es. choseĂ  faire avant de mourir con entre lÂŽartiste incompris, son ex cinglĂ©e, son frĂšre looser, la concierge vĂ©nale et la flic defoncĂ©e, je ne saurai dire quel personnage mÂŽa le plus plu.. A vrai dire, tous ensemble forment une troupe dĂ©jantĂ©e, jÂŽai rigolĂ© Ă  en avoir de lÂŽasthme, merci pour ce moment.. ps: petit canard offert en fin de spectacle, je suis une privilĂ©giĂ©e.. merci
MontrĂ©al donne le feu vert au projet d'amphithéùtre naturel de 65 000 places au parc Jean-Drapeau dans le cadre d'un imposant legs de 70 millions de dollars pour le 375e anniversaire. Le projet ne sera toutefois pas prĂȘt pour les festivitĂ©s de 2017, mais seulement en 2019. Mis Ă  jour le 23 oct. 2015 Le maire Denis Coderre en a fait l'annonce ce matin en confĂ©rence de presse, en compagnie du ministre Robert PoĂ«ti et de DaniĂšle Henkel, prĂ©sidente du conseil d'administration de la SociĂ©tĂ© du parc Jean-Drapeau SPJD. Ils ont annoncĂ© que le projet de rĂ©amĂ©nagement de la portion ouest de l'Ăźle Sainte-HĂ©lĂšne pourra aller de l'avant. L'un des objectifs de ce projet est de rĂ©pondre aux exigences des grands Ă©vĂ©nements». PiĂšce maĂźtresse de ce legs de 70,4 millions, le parterre oĂč plusieurs spectacles et festivals sont organisĂ©s sera ainsi transformĂ© en vĂ©ritable amphithéùtre naturel. Cet espace aura une capacitĂ© de 65 000 places. Il sera conçu pour accueillir des grands spectacles et festivals», Ă©tĂ© comme hiver. L'amĂ©lioration du recouvrement de sol devrait permettre de rĂ©duire la poussiĂšre dispersĂ©e lorsque d'importantes foules s'y rassemblent. À lui seul, ce volet coĂ»tera 30 millions. Les esquisses montrĂ©es Ă  La Presse permettent de constater que la scĂšne sera orientĂ©e vers la Rive-Sud, tandis que les spectateurs regarderont les artistes se produire avec la silhouette urbaine de MontrĂ©al en arriĂšre-plan. Rappelons que Saint-Lambert s'est frĂ©quemment plaint du bruit provenant des Ă©vĂ©nements prĂ©sentĂ©s Ă  cet endroit, comme Osheaga ou Heavy Mtl, s'adressant mĂȘme aux tribunaux. MontrĂ©al et QuĂ©bec se partagent la facture La transformation du parterre existant en vĂ©ritable amphithéùtre naturel a fait gonfler la facture du projet de 55 millions Ă  70,4 millions. La Ville de MontrĂ©al, qui devait dĂ©bourser 20 millions au dĂ©part, a dĂ©cidĂ© de porter Ă  35,4 millions sa contribution. Le reste du financement proviendra du ministĂšre des Affaires municipales, qui a acceptĂ© de verser 35 millions. QuĂ©bec a toutefois prĂ©venu qu'il refuserait de payer tout dĂ©passement, et donc que toute mauvaise surprise serait Ă  la charge de la mĂ©tropole. Le projet devait ĂȘtre rĂ©alisĂ© pour le 375e de MontrĂ©al, mais une enquĂȘte de l'inspecteur gĂ©nĂ©ral y a dĂ©couvert des irrĂ©gularitĂ©s qui ont menĂ© Ă  l'annulation de quatre contrats. Le nouvel Ă©chĂ©ancier prĂ©voit que les travaux devraient dĂ©buter en 2016 pour se terminer en 2018. Les Ă©vĂ©nements pourront ĂȘtre prĂ©sentĂ©s de nouveau sur le site seulement Ă  partir de 2019. Nouvel espace public Outre l'amphithéùtre, le projet vient en quelque sorte corriger les lacunes du prĂ©cĂ©dent rĂ©amĂ©nagement du secteur ouest rĂ©alisĂ© ironiquement comme legs du 350e anniversaire, en 1993. Le besoin d'accueillir de grandes foules lors d'Ă©vĂ©nements d'envergure est devenu une exigence incontournable du nouvel amĂ©nagement proposé», peut-on lire dans un document prĂ©sentĂ© aux Ă©lus de MontrĂ©al. Le chemin reliant l'Ă©dicule du mĂ©tro Jean-Drapeau Ă  la sculpture L'Homme de l'artiste Alexandre Calder, Ă  la BiosphĂšre et au pont Cosmos sera ainsi Ă©largi pour devenir un espace public. L'Ă©largissement pose plusieurs contraintes. Ainsi, Il faudra faire disparaĂźtre les deux bassins d'eau et la fontaine situĂ©s prĂšs de l'Ă©dicule du mĂ©tro Jean-Drapeau. On justifie cette perte par le besoin d'amĂ©liorer la circulation de milliers de personnes en peu de temps». L'espace public Ă©largi permettra d'amĂ©nager du mobilier urbain et des jeux d'eaux. Le parc Jean-Drapeau devra Ă©galement obtenir l'autorisation du ministĂšre de l'Environnement pour faire disparaĂźtre le canal d'eau situĂ© Ă  cet endroit. Pour convaincre QuĂ©bec d'accepter, MontrĂ©al proposera un projet de compensation de milieux humides» ailleurs sur les Ăźles du parc Jean-Drapeau ou sur l'Ăźle de MontrĂ©al. Autre contrainte imposĂ©e par l'Ă©largissement de l'espace public, le nouvel amĂ©nagement forcera au passage le dĂ©placement des puits de ventilation du mĂ©tro. Le projet de rĂ©amĂ©nagement prĂ©voit aussi la construction d'un nouveau bĂątiment pour l'accueil, la restauration et la sĂ©curitĂ©. Celui-ci viendra remplacer la billetterie actuellement en place. Le projet prĂ©voit de plus l'amĂ©nagement d'une promenade riveraine pour offrir une vue sur le fleuve et la ville de MontrĂ©al. Enfin, la Place des Nations amĂ©nagĂ©e lors de l'Expo 67, sera nettoyĂ©e et sĂ©curisĂ©e. Pour Ă©viter que les nouveaux amĂ©nagements ne se dĂ©tĂ©riorent rapidement, un budget rĂ©current de 4 % du coĂ»t de construction sera ajoutĂ© au budget de la SPJD. IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL
Osngy.
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  • dans un amphithéùtre y avait un macchabĂ©e