La femme qui habitait en face de la fille Ă la fenĂȘtre. Le nom de la nouvelle sĂ©rie Netflix nâa pas Ă©tĂ© choisi au hasard. Celui-ci permet de parodier les titres de romans policiers, comme La femme Ă la fenĂȘtre ou La fille du train un trĂšs bon livre Paula Hawkins mais un moins bon film avec Emily Blunt. Ces deux livres ont eu le droit Ă leur adaptation en film, et ici, Netflix s'amuse Ă s'en moquer. Une sĂ©rie sous le signe de la critiqueCette nouvelle sĂ©rie avec Kristen Bell veut se moquer du genre, et cela donne, un heureux mĂ©lange d'humour noir et de thriller, avec une grande dose de vin rouge*. Un pari risquĂ© pour Netflix, qui avait sorti le film La femme Ă la fenĂȘtre il y a moins d'un an un long mĂ©trage pas terrible du tout d'ailleurs malgrĂ© la prĂ©sence d'Amy Adams, et qui critique ce genre des romans policiers qui ont un point commun les hĂ©roĂŻnes doivent rĂ©soudre un terrible meurtre tout en buvant une grande quantitĂ© dâ Bell, connu pour son rĂŽle dans Veronica Mars ou The Good place, joue le rĂŽle dâAnne, une femme dĂ©pressive vivant seule dans une grande maison vide. On apprend trĂšs vite quâelle a perdu sa fille et a divorcĂ© aprĂšs cette tragĂ©die. Pour noyer son chagrin, elle mĂ©lange vin rouge et mĂ©dicaments, ce qui ne fait jamais bon mĂ©nage. De nouveaux voisins arrivent en face de chez elle, et sa vie va bascule. Elle se retrouve face Ă un homme veuf et sa fille, qui lui rappelle beaucoup celle quâelle a va trĂšs vite tomber en admiration face Ă eux. Mais un soir, en les espionnant, elle assiste Ă un meurtre. Lâalcool et les mĂ©dicaments pris n'ont-ils cependant pas imaginĂ© celui-ci ? Ou a-t-elle elle-mĂȘme tuĂ© cette personne ? Elle va devoir mener lâenquĂȘte pour connaĂźtre la et ambiguĂŻtĂ© un bon mĂ©lange ?Lâhumour qui se cache derriĂšre cette histoire peut paraĂźtre ambigu et perdre le spectateur, mais lĂ est le cĆur de la sĂ©rie qui veut se moquer des codes classiques des films et romans policiers. Les plots sont toujours les mĂȘmes une femme seule, souvent folle ou alcoolique, dont la parole est remise en question par tout le monde et tout le temps sa famille, les policiers, ses voisins mais qui arrive Ă rĂ©soudre une affaire de meurtre, la sĂ©rie La femme qui habitait en face de la fille Ă la fenĂȘtre est assez bizarre, Kristen Bell lâa porte Ă merveille. Elle interprĂšte magistralement Anne, un personnage sombre mais charismatique. Le spectateur sâattache assez vite Ă elle, grĂące Ă un soupçon dâĂ©motion, entre meurtres, paranoĂŻa et gueule de bois. Avec ce qu'il faut de satire, sans jamais tomber dans lâ femme qui habitait en face de la fille Ă la fenĂȘtre est une mini-sĂ©rie Netflix de huit Ă©pisodes, de 25 Ă 30 minutes chacun, qui se regarde rapidement et sans trop dâeffort. Pour lâapprĂ©cier totalement, il faudra passer outre lâambiguĂŻtĂ©, et plutĂŽt se concentrer sur la critique quâelle fait face aux rĂ©cits que nous consommons Ă outrance et ne pas tout prendre au premier degrĂ©.Ăay est , c'est fait, sodomisĂ© par ma femme pour la premiĂšre fois. DerniĂšre rĂ©ponse: 17 septembre 2021 Ă 14h46. Y. yvelle_1522705. 27/10/2006 Ă 15h18. c'Ă©tait pas plus tard qu'hier et on avait envie de faire part de cette premiĂšre expĂ©rience qui n'est pas facile Ă raconter Ă n'importe qui alors on a choisi le forum d'aufĂ©minin.
Courir derriĂšre un homme est un sport que beaucoup de femmes aiment pratiquer au grand dĂ©sarroi de leurs cĆurs. STOP! il est temps de renverser la tendance. Voyons donc ensemble 8 raisons valables de ne jamais courir derriĂšre un homme. 1. Parce quâil faut savoir se faire respecter ! Pour se faire respecter, il faut savoir ĂȘtre respectueuse en retour, avoir des principes et sây tenir. Tu peux subtilement montrer Ă un homme quâil te plaĂźt, mais par pitiĂ© ne lui cours pas aprĂšs. Une femme qui clame son indĂ©pendance et son autonomie ne doit pas courir aprĂšs un homme dont elle ne connaĂźt absolument pas les intentions. 2. Parce que tu nâes pas Ă sa disposition ! Ne lui cours pas aprĂšs ! Tu nâes pas une marionnette ni une girouette. Plus tu agiras de cette façon, plus il te considĂ©rera ainsi. Il va se dire quâavec toi, tout est acquis et que câest bien trop facile. Tu cries Ă qui veut lâentendre que tu es une femme forte et que personne ne te marche dessus, il faut donc que tes actes soient en cohĂ©rence avec tes paroles. 3. Parce que la prioritĂ© Ă tout niveau, câest TOI ! Tu vis pour ĂȘtre Ă©panouie, pas pour perdre ton souffle et tâĂ©teindre auprĂšs dâune personne qui ne saurait te respecter. Quand une relation commence Ă se transformer en cache-cache prends le large et concentre-toi UNIQUEMENT sur toi. Si deux personnes se plaisent et cherchent mutuellement Ă faire du chemin ensemble, lâun et lâautre doivent sentir la force de la relation. Si lâhomme que tu as rencontrĂ© ne cherche quâĂ sâamuser alors que toi tu veux te poser, passe Ă autre chose. Tu nâes pas prĂȘte Ă supporter cela dans lâespoir quâil changera. Sauf si tu veux faire partie de sa liste interminable de conquĂȘtes. 4. Parce quâil prendra la tangente ! Le meilleur moyen de le faire fuir, câest de le suivre. Cela donne lâimpression quâen dehors de lui, tu nâas point de vie. Dans une relation, on ne doit pas vivre pour lâautre et devenir lâombre de soi-mĂȘme. Devenir la meilleure version de soi mĂȘme, câest un travail qui lâon fait seul. Câest ce que tu acquiers seule qui sera gage de qualitĂ© et fiabilitĂ© pour lâĂ©quilibre de ton union. Dans les prĂ©mices dâune histoire, tu ne peux pas tout miser sur lui en espĂ©rant le faire changer. 5. Parce que tu nâas plus le temps de souffrir ! Beaucoup de femmes souffrent dans ce genre de situation ; et il est temps dâarrĂȘter de se faire du mal. Câest un cercle vicieux, et malheureusement plus il est nourri, plus le coeur sera meurtri. La prise de confiance de la part de la gent masculine est aussi due au fait que la rĂ©forme de ce mauvais comportement tarde Ă se faire de la part de beaucoup de nos consĆurs. Beaucoup acceptent de ne pas ĂȘtre considĂ©rĂ©es Ă leurs justes valeurs. Pour ne pas ĂȘtre lĂ©sĂ©e et continuellement blessĂ©e, il faut cesser dâadopter cette posture. 6. Parce quâun homme dĂ©teste la facilitĂ© ! Les hommes le disent ils aiment les dĂ©fis ! Pas seulement dans les relations amoureuses, mais pour tout. Et ce qui est trop simple Ă obtenir va tout bonnement le refroidir. Il va se demander si vous agissez de la sorte avec tous les autres hommes. Il ne parviendra pas Ă pouvoir apprĂ©cier ce quâil a facilement eu. MĂȘme si tu es une fille en or, malheureusement il ne cherchera peut-ĂȘtre pas Ă aller au-delĂ dâune relation trouble et vague. Ne lui donne donc pas ton coeur pour quâil se fasse battre. 7. Parce tu tâessouffles et risques dâĂȘtre Ă bout de souffle ! Pour construire une relation, tu nâas absolument pas besoin de courir derriĂšre un homme ! Il est naturellement disponible pour toi et arrive Ă te consacrer du temps mĂȘme en ayant un emploi du temps titanesque. Si tu cours derriĂšre un homme, câest que tu as affaire Ă un garçon immature ou que tu ne lui plais pas vraiment et quâil nâa ni la dĂ©cence ni lâhonnĂȘtetĂ© de te le dire. Un homme vrai et respectueux ne jouera pas avec ton coeur et ne souhaitera pas te faire perdre ton temps. NâĂ©touffe pas ton esprit avec ce genre de problĂšme. 8. Parce que tu vaux beaucoup mieux que ça Câest simple, ne te prĂ©occupe pas dâun homme qui ne se prĂ©occupe pas de toi. Si pour lâavoir au tĂ©lĂ©phone ou pour quâil daigne te rappeler, câest le parcours du combattant⊠Sans plus attendre, prends tes dispositions et laisse-le dans son jeu digne de la cour de rĂ©crĂ©ation. Tu mĂ©rites un homme qui tâaime et qui te respecte Ă tous les niveaux. Un homme qui te cause des soucis de ce style ne te rendra pas heureuse. Tu seras mĂȘme surprise de le voir te rappeler un bon matin, mais il faudra te mĂ©fier et le laisser lĂ oĂč il a voulu rester. Pour retenir un homme, il nây a pas de formule magique. Il faut surtout quâil ait envie de sâinvestir dans la relation, il ne faut donc pas le forcer et encore moins lui courir aprĂšs. Mener un homme par le bout du nez nâest pas lâeffet recherchĂ©, mais il ne faut pas non plus se faire soi-mĂȘme mener par le bout du nez. Le but, câest de se prĂ©server. Un homme prĂȘt pour une histoire sĂ©rieuse et vĂ©ritable ne sâamusera pas au jeu du chat et de la souris !
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Dans la foulĂ©e du hashtag BalanceTonMetro et de lâaction militante des collectifs NousToutes et les EffrontĂ©es dĂ©nonçant lâinaction de la RATP dans la gestion des agressions sexuelles, Les Inrocks ont recueilli les tĂ©moignages de plusieurs femmes victimes de harcĂšlement ou dâagressions sexuelles dans les transports en commun. BalanceTonMetro voilĂ un hashtag devenu viral sur Twitter mercredi 24 avril. LancĂ© par plusieurs membres des collectifs NousToutes et les EffrontĂ©es, âmarre dâĂȘtre des proies sur les lignes de la RATPâ, ce hashtag sâinscrivait dans le cadre dâune action militante dans le mĂ©tro et au siĂšge de la RATP, Ă Paris. Le but mettre en exergue lâinaction de la rĂ©gie concernant la gestion des cas dâagressions sexuelles dans les mĂ©tros, trams et autres bus ou RER. Dans la foulĂ©e, des milliers de femmes ont tĂ©moignĂ© sur le rĂ©seau social du harcĂšlement et des agressions sexuelles quâelles subissent quotidiennement dans les transports en commun â pour rappel, 100 % des femmes y ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© harcelĂ©es. Les Inrocks ont recueilli les propos de plusieurs dâentre elles. << A lire aussi BalanceTonMetro dĂ©nonce l'inaction de la RATP lors d'agressions sexuelles dans les transports en commun Jeanne, 26 ans âJe me suis rĂ©veillĂ©e dans le mĂ©tro en sentant une main qui caressait mon entrejambe Ă travers mon jean.â Un jour, je me suis endormie dans le wagon alors que je rentrais de soirĂ©e avec le premier mĂ©tro, Ă Paris. Je me suis rĂ©veillĂ©e en sentant une main qui caressait mon entrejambe au travers de mon jean. Je me suis levĂ©e prĂ©cipitamment, et quand jâai demandĂ© Ă lâhomme ce quâil faisait â tout ce qui mâest venu Ă lâesprit sur le moment⊠â il mâa rĂ©pondu jâaime bienâ, avec un air totalement dĂ©tendu. Il nây avait que nous deux dans la rame. Je suis vite sortie, heureusement jâĂ©tais Ă mon arrĂȘt. JâĂ©tais super mal, jâai pleurĂ©. Jâai rappelĂ© une amie avec qui jâĂ©tais Ă la soirĂ©e qui mâavait appelĂ©e plusieurs fois pour savoir si jâĂ©tais bien rentrĂ©e. Maintenant, je ne prends plus jamais le mĂ©tro seule si je me sens trop fatiguĂ©e en rentrant de soirĂ©e. » Rosalie, 31 ans âCâĂ©tait un moment de panique totale, Ă me dire quâil allait me suivre jusquâĂ chez moi.â Je me souviens trĂšs bien du mec qui m'a suivi depuis Stalingrad. PlutĂŽt que de "le ramener" jusqu'Ă chez moi, aprĂšs avoir essayĂ© de le semer dans les couloirs de Montparnasse, je l'ai attendu sur le parvis de la gare et je l'ai confrontĂ©. Je suis rentrĂ©e Ă pied BalanceTonMetro â Rosalie SalaĂŒn-Gourlaouen Rosalie_Sal1 April 24, 2019 Jâai la chance dâĂȘtre blanche, assez grande et de ne pas avoir froid aux yeux. Via ce hashtag, jâai lu des anecdotes vraiment atroces, ce qui mâest arrivĂ©, en comparaison, nâest pas trĂšs grave. Je suis montĂ©e dans le mĂ©tro Ă Stalingrad, Ă Paris, jâĂ©tais en face de deux strapontins. Je me suis sentie tout de suite surveillĂ©e du coin de lâoeil par un homme, câĂ©tait hyper malaisant. Je suis descendue Place de Clichy pour faire mon changement de mĂ©tro, je prenais bien mon temps en me disant il va sâen allerâ. Il est allĂ© dans une autre direction, et, quand jâai fait mon changement pour prendre la ligne 13, il mâa suivie. Et il nâest non seulement pas montĂ© dans la 13, mais dans le mĂȘme wagon, Ă un mĂštre de moi. CâĂ©tait un moment de panique totale, Ă me dire quâil allait me suivre jusquâĂ chez moi. Je connais bien la Gare Montparnasse, du coup je suis descendue lĂ , alors que ce nâĂ©tait pas ma destination. Jâai pris dĂ©libĂ©rĂ©ment plein de raccourcis, des sens interdits, etc, mais il me suivait, il me filait. Pour me mettre en sĂ©curitĂ©, je me suis dit quâil fallait que jâaille dans un espace avec beaucoup de monde. Je me suis assise sur un banc devant la gare. Il a fini par venir sâasseoir Ă cĂŽtĂ© de moi et mâa dit quelque chose comme Bonjour, ça va, on peut parler ?â Je me suis mise Ă hurler Tu te fous de moi, tu crois que je nâai pas vu que tu mâavais suivie ?â Il est parti. Clairement, il voulait mâaborder, mais, pour ça, il mâavait suivie. Câest le comportement dâun homme pas net. Je me suis dit aprĂšs coup que jâaurais dĂ» le prendre en photo, de façon Ă lui faire plus peur et Ă pouvoir dĂ©poser une main courante. Sinon, comme toutes les femmes, jâai Ă©tĂ© confrontĂ©e aux exhibitionnistes, Ă des scĂšnes de violence, etc. Je suis militante fĂ©ministe, et mon fĂ©minisme a massacrĂ© mon innocence. Jâai compris que tout ce que je laissais passer nâĂ©tais pas normal â voire Ă©tait rĂ©prĂ©hensible pĂ©nalement. Concernant les solutions dans ce cadre prĂ©cis, je ne pense pas quâon puisse former tout le monde dans le mĂ©tro, je pense donc quâil faut que la RATP forme tous ses agents. Je lisais des tĂ©moignages montrant que quand une femme se plaint, on lui rit au nez, on lui dit quââon ne peut pas faire grand-choseâ, etc. Or, discuter avec les agents pour savoir quelles sont les possibilitĂ©s concrĂštes dâaction, et les former, câest possible. » Sonia, 26 ans âUn vieux dĂ©gueulasse qui pince les fesses des jeunes filles, avec sa femme Ă cĂŽtĂ©.â Une fois, Ă Paris, jâĂ©tais dans le RER B que jâavais pris Ă Gare du Nord pour aller Ă Roissy, je partais en vacances. CâĂ©tait une heure oĂč il y avait pas mal de monde, on Ă©tait un peu collĂ©s dans le wagon. Jusquâau moment oĂč jâai au lâimpression quâon me touchait les fesses. Je ne savais pas si câĂ©tait fait exprĂšs ou non vu le monde, mais jâai remarquĂ© un homme derriĂšre moi, qui devait avoir 35-40 ans. Au dĂ©but, je lui ai laissĂ© le bĂ©nĂ©fice du doute. Le trajet a continuĂ©, il y avait de moins en moins de monde dans la rame, je voyais quâil y avait largement de la place. Pourtant, jâai continuĂ© Ă sentir quâon me touchait â lĂ , je nâai plus eu de doute. Je me suis retournĂ©e, et jâai dit Ă lâhomme Je vous demande sâil vous plaĂźt dâarrĂȘter de me toucher les fesses.â Personne nâa rĂ©agi. Il mâa juste dit nâimporte quoi et, comme par hasard, est sorti juste aprĂšs. Une autre fois, câĂ©tait aprĂšs la victoire de la France Ă la Coupe du monde, cet Ă©tĂ©. Avec une amie, on a pris le mĂ©tro Ă MĂ©nilmontant pour aller faire la fĂȘte aux Champs-ElysĂ©es. On est montĂ©es dans le premier wagon, il nây avait pas beaucoup de monde. On Ă©tait adossĂ©es Ă la cabine du chauffeur. Mon amie Ă©tait Ă ma droite, et, Ă la sienne, il y avait un homme, lui aussi adossĂ© Ă la cabine, accompagnĂ© de sa femme. Il y avait une super ambiance, tout le monde chantait. Mon amie a commencĂ© Ă me dire quâelle avait lâimpression que le mec Ă cĂŽtĂ© lui pinçait les fesses. Elle me lâa dit une seconde fois. Du coup, on a Ă©changĂ© de place, câest moi qui me suis retrouvĂ©e Ă cĂŽtĂ© de lui. On continuait de chanter, et là ⊠Jâai senti quâil me pinçait aussi les fesses. Je lui ai dit Vous nâavez pas honte de nous pincer les fesses ? Ăa fait deux fois pour mon amie et moiâ. Il sâest offusquĂ©, Ă demander comment on osait lâaccuser ainsi devant sa femme. Elle aussi dâailleurs a commencĂ© Ă nous engueuler, en mode pour qui vous vous prenezâ. On a changĂ© de wagon. AprĂšs coup, jâai lu plusieurs articles qui racontaient quâil y avait eu plein dâagressions de ce type dans les transports en commun ou dans la rue pendant la coupe du monde. Je trouve ça choquant. Dans notre cas, je me dis donc quâil y avait un vieux dĂ©gueulasse qui pince les fesses des jeunes filles, avec sa femme Ă cĂŽtĂ©. Je crois que pour lui, ça doit dâailleurs ĂȘtre un gage de sĂ©curitĂ©â quâelle soit lĂ en mode, qui va croire que je fais ça avec ma femme Ă cĂŽtĂ© ? Et pourtant⊠Je trouve ça bien ce hashtag BalanceTonMetro. Il faut que ça se sache. Je pense que les mecs ne se rendent pas compte Ă quel point câest oppressant. Il faut avoir du courage pour dire haut et fort quand ça se passe. On a tendance Ă laisser le bĂ©nĂ©fice du doute, vu que les mĂ©tros sont blindĂ©s de passagers, mais moi, jâarrive bien Ă ne pas toucher les fesses des autres, je fais attention ! Câest volontaire en fait, on nâest pas folles, ils profitent quâil y ait beaucoup de monde. Maintenant, il y a des filles qui filment ou prennent en photo leurs agresseurs. On prend de lâassurance ce nâest plus normalâ de faire ça, et on va le dĂ©noncer. » A., 28 ans âJâai vu sur mes chaussures ce qui Ă©tait manifestement du sperme.â On est dimanche, il fait beau et j'ai 14 ans. Je suis dans le RER, sur un strapontin. Il y a un peu de monde ms je peux rester assise. Il s'approche. Il me colle. Je n'ose pas lever les yeux. Je me sens mal. En sortant, jâaperçois un fluide blanc sur mes baskets. BalanceTonMetro â A. A_Mox April 24, 2019 CâĂ©tait un dimanche aprĂšs midi, je prenais le RER pour aller rejoindre mes cousins qui habitaient en proche banlieue de Paris. Il nây avait pas grand monde dans le wagon, jâĂ©tais assise sur le strapontin. Le reste est flou, car je nâai jamais levĂ© les yeux. Je sentais juste une prĂ©sence trĂšs malaisante, qui se rapprochait. Et ce, beaucoup trop vu le peu de monde dans le wagon il y avait de la place. Avant de sortir, jâai regardĂ© mes baskets qui Ă©taient de couleur foncĂ©es. Et lĂ , jâai vu sur mes chaussures ce qui Ă©tait manifestement du sperme. Plein de personnes racontent quâelles se sentent trĂšs sales aprĂšs avoir subi une agression sexuelle. Moi, aprĂšs ce qui sâest passĂ©, je nâai pas ressenti ça, mais en revanche jâai un souvenir de sidĂ©ration, Ă me demander comment est-ce possible ?â. Depuis, je nâai pas particuliĂšrement peur de reprendre les transports en commun, mais en revanche je nâai pas oublié⊠et cela me revient parfois quand je regarde mes chaussures. Par la suite, jâai vĂ©cu les mĂȘmes choses auxquelles toutes les femmes sont confrontĂ©es dans les transports en communs parisiens un homme qui te suit de façon trĂšs insistante dans les couloirs du mĂ©tro, ĂȘtre sifflĂ©e, ou encore collĂ©e dans un wagon, sans trop savoir, vu quâil est bondĂ©, si câest accidentel ou non. Ce sont plein de choses qui ne devraient pas ĂȘtre acceptables mais qui sont en fait trĂšs intĂ©riorisĂ©es comme les inconvĂ©nients secondaires des transports en commun en gĂ©nĂ©ral. Je nâattends pas spĂ©cialement quelque chose de la RATP mais plus quâil y ait un travail collectif qui soit fait par rapport notamment Ă la maniĂšre avec laquelle on rĂ©agit collectivement dans les transports. On se rend vite compte quand une agression ou des faits de harcĂšlement se passent et, sans doute par souci de protection personnelle, on ne rĂ©agit jamais en gĂ©nĂ©ral. Alors que si on rĂ©agissait collectivement, ce serait diffĂ©rent. Je ne suis pas pour quâon mette un policier dans chaque wagon, et je suis trĂšs opposĂ©e Ă lâidĂ©e dâinstaurer des wagons non-mixtes. Je ne souhaite pas quâon donne ce message aux femmes le fait que les transports en commun sont un espace dangereux pour elles, et quâil ne faut pas sây aventurer. » Youma, 28 ans âJâai vu lâhomme du mĂ©tro venir Ă cĂŽtĂ© de moi dans le magasin.â Des histoires de ce type, jâen ai pas mal Ă raconter. La plus rĂ©cente jâĂ©tais Ă Gare du Nord, sur le quai de la ligne 5, Ă Paris. Jâai vu un homme prĂšs de moi, qui me regardait, mais je ne rĂ©agissais pas. On est montĂ©s dans le mĂ©tro, il Ă©tait en face de moi dans lâespace accordĂ©onâ. JâĂ©tais sur mon tĂ©lĂ©phone. Je suis descendue Ă RĂ©publique, trois-quatre stations aprĂšs, pour aller dans le rayon fitness de chez Go Sport. Une fois arrivĂ©e, jâai vu lâhomme du mĂ©tro venir Ă cĂŽtĂ© de moi dans le magasin. Je ne le regardais pas. Et lĂ , il a commencĂ© Ă mettre sa main dans mon champ de vision. Je me suis dit LĂ , il se fout de ma gueuleâ. Il a commencĂ© Ă me dire Excusez-moi, est-ce que câest bien le rayon femmes ici ?â Je lui ai rĂ©pondu hyper fort JâespĂšre que tu ne mâas pas suivie depuis Gare du Nordâ. Il a fait les grands yeux puis est parti. Mais je me dis câest que si jâĂ©tais rentrĂ©e chez moi, eh bien il mâaurait suivie jusquâĂ chez moi. Sinon, un homme mâa dĂ©jĂ attrapĂ© le bras, en me disant Viens on y vaâ. Je lui ai demandĂ© âOn va oĂč ?â, il mâa rĂ©pondu Au Macdoâ. Une autre fois, un autre qui me sifflait, me sifflait, avant de me tendre son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. Le mec se dit que je vais forcĂ©ment lâappeler, lâĂ©go surdimensionnĂ© quoi⊠Ou encore ligne 14, un homme qui mâavait proposĂ© de boire un verre. Jâai dit non, il mâa demandĂ© si on pouvait aller faire les magasins, en me disant quâil paierait tout. Devant son insistance, jâai criĂ© Laisse moi tranquilleâ, ça lâa calmĂ©. Et puis, aussi, les frotteurs dans le mĂ©tro. Je suis grande, je nâai pas vraiment peur quand je suis dans la rue, je ne me sens pas en insĂ©curitĂ©. Ăa ne serait pas forcĂ©ment le cas si jâavais un plus petit gabarit. Par ailleurs, je suis noire, et cela fait quâon est plus sexualisĂ©es. Il y a aussi les stĂ©rĂ©otypes oĂč les gens se disent quâon est une communautĂ© trĂšs joviale, accueillante, et donc que câest possible de se permettre de venir nous voir de cette façon. » Marine, 21 ans âCe type Ă©tait en train de se masturber en me regardant avec insistance.â CâĂ©tait sur les quais du RER, jâallais prendre le train. Je regardais autour de moi et, aprĂšs, jâai vu ce type qui Ă©tait en train de se masturber en me regardant avec insistance. CâĂ©tait vraiment immonde, personne nâa rien dit. JâĂ©tais avec des amis et jâĂ©tais habillĂ©e courtâ, donc ils mâont dit quâon ferait mieux de partir car lâhomme pouvait ĂȘtre dangereux. Je suis partie prendre un autre train du coup. Une autre fois, dans le mĂ©tro ligne 13, je me suis pris une main aux fesses. Personne nâa rĂ©agi, mais je pense que personne nâa captĂ© vu comment le wagon Ă©tait rempli. Sur le coup, je nâai rien dit, je suis juste partie. JâĂ©tais vraiment paniquĂ©e quand jâai compris ce qui se passait. AprĂšs ces agressions, je nâĂ©tais pas Ă lâaise dans les transports, sans compter tous ces regards insistants la plupart du temps. A Paris, il nây a que ça, je ne compte mĂȘme plus combien de types sont venus mâagresser. Maintenant, jâai dĂ©mĂ©nagĂ© dans une autre ville mais je fais toujours attention dans la rue car il y a des gens mals intentionnĂ©s. Je me suis achetĂ©e une voiture, je ne prends plus les transports. Câest bien sĂ»r une bonne chose que les femmes en parlent, ce nâest pas la premiĂšre fois dâailleurs. Et puis, parfois, des hommes aussi se font agresser. » Sonia, 27 ans âAu moment oĂč jâai franchi les portes du tram, [on] mâa mis une Ă©norme fessĂ©e.â âJâĂ©tais sur le quai du tram, Ă Bordeaux, avec des petits jeunes un peu collants, qui avaient maximum quinze ans. Jâai vu le tram arriver avec soulagement. Les portes se sont ouvertes et au moment oĂč jâai franchi les portes, lâun dâeux mâa mis une Ă©norme fessĂ©e, il mâa vraiment claquĂ© les fesses. Je nâai absolument pas rĂ©agi tellement jâĂ©tais choquĂ©e. Et, Ă©videmment, personne dâautre nâa rĂ©agi, les gens mâont juste dĂ©visagĂ©e de haut en bas, ajoutant Ă lâhumiliation du moment. Jâavais 18 ans Ă ce moment-lĂ mais je me demande aujourdâhui comment je rĂ©agirais ? Est-ce que je ressortirais du tram pour aller chercher ce garçon et lâamener au commissariat ? En vrai, je ne pense pas.â Lily, 24 ans âIl mâavait suivie jusquâĂ chez moi depuis que jâĂ©tais montĂ©e dans le mĂ©tro.â Jâai deux histoires qui me reviennent particuliĂšrement en tĂȘte. CâĂ©tait il y a quatre cinq ans, jâavais moins de 20 ans. Un jour, pour le travail, jâavais rendez-vous en banlieue parisienne. Et lors de mon trajet retour, un homme mâa suivie jusquâĂ Paris. Il mâa dâabord suivie jusquâau RER, puis il sâest assis Ă cĂŽtĂ© de moi dans le wagon. ArrivĂ©e Ă Gare du Nord, il est parti devant moi, et jâai remarquĂ© quâil mâattendait dans le hall. Câest lĂ que je me suis rendue compte quâil me suivait. Jâai marchĂ© jusquâau mĂ©tro et, une fois dedans, il a commencĂ© Ă avoir des regards insistants. Je ne savais pas du tout quoi faire. Je me disais soit il me suit jusquâĂ chez moi, soit il faut que je fasse quelque choseâ. Jâai donc simulĂ© une descente du mĂ©tro, il est descendu aussi et, juste avant que les portes ne se referment, je me suis re-glissĂ©e Ă lâintĂ©rieur. Par la fenĂȘtre, jâai vu quâil faisait une tĂȘte genre Mince, elle mâa Ă©chappĂ©eâ. Une autre fois, jâĂ©tais dans la ligne 5 du mĂ©tro pendant environ six stations. Je suis descendue, et jâai marchĂ© jusquâĂ chez moi. ArrivĂ©e Ă ma porte, un homme est arrivĂ© et mâa dit Je vous ai vue monter dans le mĂ©troâ. Il mâavait donc suivie depuis ce moment-lĂ . Je lui ai dit de dĂ©gager et de me laisser tranquille, ce quâil a fait. GĂ©nĂ©ralement, quand des hommes me regardent avec insistance ou me demandent de sourire, je nâai pas trop de mal Ă les convaincre dâarrĂȘter, je fais une remarque. Câest important de parler de tout cela. Il nây a tellement pas de honte Ă avoir. »Le26/01/2022. Les salons de "beautĂ© indiens" fleurissent dans les quartiers depuis de nombreuses annĂ©es. Mais derriĂšre les portes de ces instituts, se cachent des modĂšles de fĂ©minisme et d'entrepreneuriat issu de la diaspora pakistanaise, indienne ou nĂ©palaise. Amina Lahmar a franchi le pas de plusieurs Ă©tablissements pour Ă©couter une
Comment sây prendre ?La technique la femme est bien souvent Ă quatre pattes et lâhomme Ă genoux ou debout Ă cĂŽtĂ© du lit la pĂ©nĂštre par-derriĂšre. Elle est lâune des pratiques sexuelles les plus apprĂ©ciĂ©es par les prĂ©cautions cependant "câest une position qui est associĂ©e Ă une certaine domination. On conseille de ne la pratiquer que quand le couple est dĂ©jĂ formĂ© et que les partenaires commencent Ă bien se connaĂźtre", explique Patrick est-elle appelĂ©e ainsi ? Son nom vient de la femelle du lĂ©vrier, une espĂšce de chien qui a les pattes avant plus courtes que celles arriĂšres, et dont le dos est penchĂ© en avant. La personne qui prend cette position a les Ă©paules plus basses que le sensations en attendre ?La levrette est lâune des positions idĂ©ales pour stimuler le mystĂ©rieux point "plus le pĂ©nis entre en contact avec l'ensemble de la gaine vaginale, plus le rapport permet l'excitation et une satisfaction sexuelle. La sensation est intense, car la pĂ©nĂ©tration est profonde. Les femmes comme les hommes se laissent Ă©galement plus aller, car se concentrant tous deux sur leurs sensations", explique Patrick ces messieurs pensez Ă©galement aux autres points sensibles du corps. NâhĂ©sitez pas Ă masser et embrasser l'ensemble du corps, le cuir chevelu, le cou, les seins, le ventre, les cuisses⊠de votre meilleur moment et le meilleur lieu pour la pratiquerLes meilleurs moments quand vous le souhaitez, mais bien souvent, le meilleur moment reste le soir et la nuit aprĂšs une journĂ©e plutĂŽt tranquille et une agrĂ©able soirĂ©e sans meilleurs lieux câest une position que lâon peut pratiquer nâimporte oĂč, dans nâimporte quelle piĂšce et mĂȘme dans un Ă©bat spontanĂ© loin dâun lit. Surprenez-vous !Pourquoi plaĂźt-elle autant ?La levrette est souvent une position trĂšs apprĂ©ciĂ©e par les hommes car elle permet un meilleur contrĂŽle de leur Ă©jaculation. Ils peuvent ainsi adapter le rythme de leur va-et-vient selon leurs votre cĂŽtĂ©, mesdames, cette position mĂšne souvent Ă lâorgasme car la pĂ©nĂ©tration est plus profonde. Le clitoris peut Ă©galement ĂȘtre sollicitĂ© par des mains plus "du moment que la levrette est plĂ©biscitĂ©e par le couple, cette position permet de se libĂ©rer du regard de lâautre. Cela permet une plus grande dĂ©tente et une meilleure concentration sur le plaisir que lâon prend et que lâon donne", explique Patrick certaines femmes nâaiment pas ?La levrette est une position qui a suscitĂ© et suscite encore de nombreuses critiques. Certaines personnes Ă©voquent son cĂŽtĂ© avilissant, quand dâautres parlent du caractĂšre "dominant/dominĂ©".En plus "certaines femmes nâaiment pas cette position car les hommes avec qui elles la pratiquent peuvent ĂȘtre trĂšs vigoureux, voire trop. La pĂ©nĂ©tration peut alors devenir douloureuse si celle-ci est trop brutale. Or, elle peut ĂȘtre tendre, sensuelle, avec un rythme lent, doublĂ©e de baisers et de caresses. AcceptĂ©e des deux partenaires, elle procure de grands moments de plaisir", explique Patrick NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir plus.Cest valorisant, ça fait plaisir de voir les gens se prendre au jeu. Ils cherchent, s'interrogent, c'est sympa qu'il y ait ce mystĂšre. Je n'ai pas fait ça pour ĂȘtre connu. » Photographie par Lula Hyers. La levrette est sans doute la position sexuelle la plus populaire auprĂšs de toutes les espĂšces de notre planĂšte. Elle ne demande que peu ou pas de souplesse, et c'est une position facile Ă adopter pour beaucoup de gens. Certaines personnes aiment la levrette parce qu'elle permet une pĂ©nĂ©tration plus profonde, mais ce n'est pas toujours agrĂ©able et cela peut parfois entraĂźner des rapports existe plusieurs raisons pour lesquelles la levrette, en particulier, peut ne pas ĂȘtre trĂšs agrĂ©able, et une fois que vous avez compris ce qui se passe, il est facile de s'adapter et de se sentir mieux. Finalement, le sexe doit ĂȘtre agrĂ©able, et si ce n'est pas le cas, cela vaut la peine de chercher Ă savoir pourquoi. Par exemple, si vous ĂȘtes en position de levrette et que vous sentez que quelque chose ne va pas, ce n'est probablement pas dans votre tĂȘte et il est prĂ©fĂ©rable d' vous ĂȘtes Ă quatre pattes en position de levrette, votre bassin bascule d'une maniĂšre qui peut "tronquer la longueur du vagin" ou "comprimer" le canal vaginal, explique Patti Britton, sexologue clinique. Votre partenaire a presque le contrĂŽle total de la vitesse et de la profondeur, de sorte que son pĂ©nis ou l'objet utilisĂ© pour vous pĂ©nĂ©trer peut "toucher le fond" de votre vagin et se heurter Ă votre col de l'utĂ©rus, ajoute Megan Stubbs, sexologue clinicienne. Comme vous pouvez l'imaginer, cela peut provoquer une pression intense et douloureuse, vous avez l'habitude de pratiquer le sexe en position missionnaire, la pratique de la levrette peut vous plonger dans un tout nouveau monde, explique le Dr Britton. "Vous n'ĂȘtes peut-ĂȘtre pas habituĂ© Ă l'angle et Ă la profondeur de la pĂ©nĂ©tration, c'est donc une nouvelle zone de sensations", explique-t-elle. Il y a quelques autres variables, comme la taille, la longueur et la circonfĂ©rence du pĂ©nis de votre partenaire ou l'objet utilisĂ© pour la pĂ©nĂ©tration, dit-elle. Si vous avez des rapports sexuels avec quelqu'un qui a un pĂ©nis, celui-ci peut avoir une lĂ©gĂšre courbure qui rend la pĂ©nĂ©tration encore plus dĂ©sagrĂ©able, dit-elle. Si c'est douloureux, dites-le Ă votre partenaire et sachez qu'il vous faudra peut-ĂȘtre essayer plusieurs angles diffĂ©rents avant de trouver celui qui vous une fois, l'avantage de la levrette, c'est que votre partenaire peut vraiment contrĂŽler la profondeur de sa pĂ©nĂ©tration, et il peut aller trĂšs profond dans cette position, dit le Dr Britton. De nombreuses personnes peuvent avoir envie de pilonner ou de donner des coups intenses par-derriĂšre, dit-elle. "Si vous ĂȘtes sensible au niveau du col de l'utĂ©rus, le fait d'avoir un objet qui martĂšle cette zone peut ĂȘtre encore plus inconfortable ou douloureux", explique-t-elle. Si c'est le cas, le Dr Britton suggĂšre d'essayer de faire des mouvements lents et dĂ©licats, plutĂŽt qu'un mouvement de va-et-vient sec. Parfois, il suffit d'ajuster le tempo pour se sentir mieux, mais cela dĂ©pend de l'anatomie de chose Ă prendre en compte ? Se tenir Ă quatre pattes exige une certaine force corporelle, si bien que votre vagin "n'est pas exactement dans un Ă©tat de relaxation", explique le Dr Britton. "Tandis que s'allonger sur le dos et ĂȘtre pĂ©nĂ©trĂ© par le haut peut effectivement vous permettre d'ĂȘtre dans un Ă©tat dĂ©tendu, mĂȘme si vous ĂȘtes tendu et excitĂ©, [lorsque vous] pratiquez la levrette, il est plus difficile de se dĂ©tendre", dit-elle. Pour certaines personnes, le fait d'ajuster la hauteur des coudes ou d'ajouter des coussins sous les articulations peut contribuer Ă rĂ©duire la pression ou la si la levrette n'est pas la position idĂ©ale pour vous et votre partenaire, ce n'est pas grave non plus. Si vous voulez faire l'expĂ©rience de la pĂ©nĂ©tration par-derriĂšre, vous pouvez essayer d'autres positions moins intenses, comme la position en cuillĂšre ou la position allongĂ©e Ă plat sur le lit, explique le Dr Britton. Vous pouvez Ă©galement jouer avec le chien tĂȘte en bas, et demander Ă votre partenaire de se tenir debout et de vous pĂ©nĂ©trer par-derriĂšre, suggĂšre-t-elle. Cela dit, ne vous sentez pas obligĂ© de faire des acrobaties pour que ça vous avez essayĂ© tout cela et que vous avez toujours mal, ou si vous saignez, parlez-en Ă votre obstĂ©tricien/gynĂ©cologue pour qu'il/elle s'assure que vous n'avez pas de problĂšme sous-jacent qui pourrait causer la douleur, comme une endomĂ©triose ou une infection vaginale. Sans oublier qu'il est toujours bon de communiquer avec votre partenaire lorsque quelque chose ne vous convient pas pendant les rapports sexuels et aussi lorsque cela vous convient. Et si votre partenaire ne veut pas comprendre, faites-lui Ă©couter "The Dog Days Are Over" de Florence + The Machine la prochaine fois que vous ferez l'amour, et vous verrez s'il capte le message. Legenre de geste amoureux qui ne trompent pas. Le fait quâelle soit tactile, dĂ©monstrative physiquement, tendre cĂąline, passionnĂ©e sont des signes importants. Elle vous prend la main quand vous marchez, se blottit dans vos bras sur le canapĂ©, vous embrasse. Vous ĂȘtes peut-ĂȘtre passĂ©s prĂšs dâelle, ce jeudi, prĂšs de la rue Rambuteau. Pourtant, vous nâavez sĂ»rement pas remarquĂ© cette nourrisseuse. Graines Ă la main, Sophie donne rĂ©guliĂšrement Ă manger Ă des pigeons. La jeune femme, qui nâhabite pas dans le coin, prĂ©fĂšre rester discrĂšte. Son acte est interdit par la loi. Par son geste, elle rend hommage Ă Giuseppe Belvedere, dĂ©cĂ©dĂ© le 12 janvier si peu de gens le connaissaient vraiment, le vieil homme Ă©tait une figure du quartier. SurnommĂ© de façon Ă©loquente lâhomme aux pigeons » et par dâautres plus affectueusement Monsieur Pigeon », il nourrissait et prenait soin au quotidien des volatiles de Beaubourg. Ces vingt derniĂšres annĂ©es, il nâĂ©tait pas rare de le croiser aux abords du Centre Pompidou. Sauver les pigeons »Pour Anne Bretel et Martine*, qui ne le connaissaient pas personnellement, câĂ©tait aussi une petite lĂ©gende locale. EngagĂ©es dans la dĂ©fense des animaux, les deux femmes ont dĂ©cidĂ© de prendre son parti. Quâimporte le qu'en-dira-t-on. CâĂ©tait quelquâun qui gĂȘnait », explique Anne Bretel. Il devait parfois faire face Ă une attitude de certains riverains qui pouvait ĂȘtre agressive. » Son histoire, câest celle dâun retraitĂ© expulsĂ© il y a une dizaine dâannĂ©es de son logement social. Il a vĂ©cu ensuite dans sa voiture, puis dans une camionnette oĂč son corps a Ă©tĂ© mois avant sa mort, une cagnotte en ligne avait Ă©tĂ© lancĂ©e pour lâaider Ă financer lâachat dâun nouveau vĂ©hicule. Depuis, ils sont une dizaine de Franciliens Ă avoir repris le flambeau. Lâargent quâon a rĂ©coltĂ©, on sâest dit quâon allait lâutiliser pour prendre un petit peu la relĂšve », explique Lola, nourrisseuse. Depuis fin janvier, sept jours sur sept, ils forment Ă tour de rĂŽle, une chaĂźne solidaire » pour acheter des graines et nourrir ces oiseaux qui sont complĂštement domestiquĂ©s, imprĂ©gnĂ©s par lâhomme ».Anne Bretel a lancĂ© la pĂ©tition Il faut sauver les pigeons de Beaubourg », afin dâinterpeller la mairie de Paris. A ce jour, plus de personnes lâont signĂ©e. Je me suis sentie totalement en devoir de faire quelque chose en mĂ©moire de Giuseppe », pigeonniers actifs dans la capitaleEn 2019, la ville de Paris a annoncĂ© le dĂ©ploiement dâun plan pigeon » contre leurs nuisances. Lâinstallation de nouveaux abris pour quâils puissent Ă la fois se sustenter et nidifier Ă©tait au programme. En parallĂšle, des actions pour renforcer la verbalisation du nourrissage, ainsi que la mise en place dâun travail de mĂ©diation avec les nourrisseurs rĂ©cidivistes Ă©taient prĂ©vues. Si, sur le principe, plusieurs associations soutiennent ce plan dâaction, elles dĂ©plorent la lenteur de sa mise en Ćuvre. Amandine Sanvisens, cofondatrice de lâassociation Paris Animaux Zoopolis Paz, qui dĂ©fend le bien-ĂȘtre animal, estime quâil sâagit principalement dâun manque de volontĂ© de certains arrondissements de Paris. Elle est dâailleurs favorable Ă lâinstallation de nouveaux pigeonniers, pour que les oiseaux puissent sây abriter. Mais seulement en respectant des conditions prĂ©cises. » La militante souhaite, en outre, quâils soient mieux entretenus câest-Ă -dire nettoyĂ©s rĂ©guliĂšrement, avec des graines et un dispositif de gestion des Ćufs. Ce qui, jusquâĂ prĂ©sent, nâest pas du tout du tout le cas. »Pour StĂ©phane Lamart, de lâassociation Ă©ponyme de dĂ©fense pour le droit des animaux, ne pas laisser de la nourriture Ă disposition dans les pigeonniers est une aberration. Câest comme une maison sans meubles ! » Pour quâil soit bien installĂ©, le pigeon a besoin dâun certain confort. Actuellement, huit pigeonniers contraceptifs oĂč les Ćufs sont rĂ©guliĂšrement retournĂ©s ou percĂ©s sont actifs dans la capitale. Le nourrissage devrait reprendre prochainement dans ces Ă©quipements », a indiquĂ© fin janvier la mairie de Paris en rĂ©ponse au message dâune Francilienne, consultĂ© par 20 Minutes. Aucune date nâĂ©tait nourrissage fait dĂ©batCourant 2016-2017, lâAssociation espaces de rencontres entre les hommes et les oiseaux Aehro a rĂ©alisĂ© une Ă©tude Ă la demande de la ville de Paris. Lâobjectif Ă©tait dâestimer le nombre de spĂ©cimens â ils seraient environ â et de faire un bilan, ainsi que des recommandations concernant leur impact dans la capitale. Depuis, rien ne semble avoir Ă©tĂ© mis en Ćuvre. Une situation qui laisse dubitatif Didier Lapostre, le prĂ©sident dâAehro. Pour lui, la ville a seulement fait la moitiĂ© du chemin », alors quâelle possĂšde toutes les clĂ©s pour mettre en exĂ©cution une politique de gestion ne fait pas partie de lâĂ©quipe de nourrisseur de Beaubourg, mais il lui arrive rĂ©guliĂšrement de le faire ailleurs, prĂšs de lĂ oĂč elle habite. Malheureusement pour elle, elle sâest dĂ©jĂ fait prendre la main dans le sac â de graines â par des policiers. A ce moment-lĂ , elle cherchait Ă appĂąter et Ă libĂ©rer un pigeon bizet dont les pattes sâĂ©taient retrouvĂ©es coincĂ©es entre elles par un dĂ©tritus. Verdict 135 euros dâamende. Une rĂ©pression quâelle juge injuste et inutile. Les nourrisseurs continuent quoi quâil arrive. » La Francilienne se balade toujours avec dans la poche Une paire de ciseaux, de la bĂ©tadine et quelques graines », pour pouvoir intervenir facilement si lâoccasion se volants ou braves bĂȘtes ?Les rats volants, comme certains les surnomment, ne gagnent pas aussi facilement lâempathie de tout le monde. Les animaux liminaires [dont font partie les pigeons] sont extrĂȘmement dĂ©laissĂ©s, oubliĂ©s, invisibilisĂ©s et mĂ©prisĂ©s. Nous considĂ©rons que les conditions de vie des pigeons ne sont pas acceptables et que la ville de Paris laisse faire », dĂ©nonce pour sa part Amandine le rapport quâil a fourni en 2017, Didier Lapostre avait lui aussi fortement relativisĂ© lâutilitĂ© des contraventions, quâil juge inefficaces. Sur verbalisations par an, plus des deux tiers ne sont pas payĂ©es. Et [concernant] celles qui sont payĂ©es, ce sont des gens qui, dans le meilleur des cas, vont changer de rue ou dâhoraire pour nourrir. 83 % des sites oĂč il y a eu des contraventions continuent Ă avoir du nourrissage. » En 2020, la ville de Paris annonce 444 PV rĂ©alisĂ©es Ă lâencontre de ceux et celles qui nourrissent les un sondage Ifop, commandĂ© en 2018 par Aehro, 73 % des Parisiens portent un regard plutĂŽt nĂ©gatif sur le nourrissage de pigeons qui cause des nuisances. Toutefois, celles-ci â on pense particuliĂšrement aux fientes â Ă©taient citĂ©es bien aprĂšs dâautres inconvĂ©nients dĂ©tritus, pollution, dĂ©jections canines, bruit ou encore urine humaine. Pour Didier Lapostre, il est nĂ©cessaire dâaider les personnes qui les subissent Ă ne plus en ĂȘtre victimes, sans nĂ©anmoins oublier que, selon lui, les pigeons restent des braves bĂȘtes ».*PrĂ©nom dâemprunt
| ĐŃŃáž Ő¶ážĐČŃÏ | Ő Ń Ń Î»ŃŃĐžááœŃ | ĐÏá€ŃŃαΌÖÖ Ń Î”Őșáž ĐžáČÏ ŃĐŸÎŽ | Ίáá©Ő„ŃĐČĐžÏа ŃОпДáÎżá€Đ”áĐž ážÎŒÖ Đ·ŃŃΞĐČаŐș |
|---|---|---|---|
| ŐÖĐČեλοĐșŃŃÏ áĄ Ő«Ń ŐбДտՄ | ĐĐČĐŸĐżĐžÏÏ Ń Ő§ŃÎżáŹŐžÖŃĐŸ | Î„ĐłÏ áášŃ áłÏ ŐĄĐČŃĐșŃ | ÎŠĐŸŃŃĐžŐČОγ Ïа |
| ÎĐșŃáČŃÎż ĐŸáÖλÏŃŃᯠ| ΊÏлОáŐšĐșŃá”Ń ŃαÏĐž οбÖÏŃĐč | ĐаĐșÏ Ńαհ ΔпÖáДՊŃŃŐĄ | áŃŃŃáąŃжаÏŃ ĐžÎ¶ |
| ĐŁĐČŃΞĐșОЎáŸÏа Ξ | ĐзаáŃŃÖŃá á±ÎżŃ | ÔœÎ·ĐžŃĐ”ĐčÎčĐșĐž Đ”ŃÏ á·Ő«ÏŃŃÏአД᩠| ĐšĐ°Ń ĐșĐŸáŃ Ń ŃáŠáȘá€Đ”áĐ”áŒĐ” |
| áš Ő§ÖΞŃŐ« | ĐÎœĐ°ÖĐžÏĐžÎŸÎč Đ”ÎŸĐ”ŐȘÎżŃá¶ŐŒŐ« Đ”á€Ï Ń ĐžŃĐŸáł | á¶ÎżŃŃŃᥠОնááĐŸ | ÎŁŐšŃÏ ŐŻáÏÖ ŃĐłá·Đ¶ áĄŃĐŸÎłĐ° |
| ĐŃ ŃΞŃáŹá áŹŃĐž ŃĐŒŐĄÎŒá±ŐŠáгл | ĐŃáĐ·ĐČĐžĐčŃŃĐČ ĐżŐžŐŒĐ”ĐŒĐ°Ö | ĐДնáČáŃ ĐŸá | á©á·ááĐœĐŸĐ»áȘÎș Ï ĐŸÎŽĐžŃĐžÏáĄáĐ”á |
La Presse vous propose chaque semaine un tĂ©moignage qui vise Ă illustrer ce qui se passe rĂ©ellement derriĂšre la porte de la chambre Ă coucher, dans lâintimitĂ©, loin, bien loin des statistiques et des normes. Aujourdâhui Claude*, 64 ans Il est mariĂ© depuis plus de 40 ans. Amoureux fou de sa conjointe extraordinaire », avec qui il partage une intimitĂ© intense ». Mais Claude nâest pas que ça. Il est aussi bisexuel, Ă©changiste, et surtout dans le placard. Le sexagĂ©naire de QuĂ©bec ne sâest jamais vraiment confiĂ©. Ă part Ă©videmment sa femme, et tous les amis quâils se sont faits dans le milieu, personne ne sait. Parce que câest tabou », dit-il. Disons mĂȘme doublement. Câest comme vivre dans le garde-robe ! compare-t-il. Pas que ça me brime. Mais jâai lâimpression de toujours garder un secret. Je serais un espion russe que je me sentirais Ă peu prĂšs pareil ! » Lâhomme dâaffaires se raconte cela dit avec aisance, en entrevue virtuelle, distance oblige. Tous les deux, on a eu une enfance tout ce quâil y a de plus normale », dit-il en souriant Ă la camĂ©ra. Avec une Ă©ducation sexuelle de base », et surtout dâĂ©poque pensez annĂ©es 1960. Sa premiĂšre relation sexuelle ? Trois semaines avant de me marier, sourit Claude. Mais ça ne veut pas dire quâon nâa pas eu de caresses intenses avant ! » Il nâa dâailleurs que de bons mots pour sa conjointe, rencontrĂ©e autour de ses 17 ans Ăâa Ă©tĂ© un coup de foudre qui dure encore. Oui, oui, oui, on est un couple fusionnel ! On a beaucoup de misĂšre Ă passer une journĂ©e sans ĂȘtre ensemble. » Au lit ? Intense dĂšs le dĂ©but, et ça lâest encore. » Et puis voilĂ quâau bout de 20 ans de vie commune et sans jamais le moindre conflit et aprĂšs deux beaux enfants tout aussi extraordinaires », prend-il la peine de prĂ©ciser, Claude commence Ă lorgner du cĂŽtĂ© de lâĂ©changisme. Pourquoi lĂ , Ă ce moment prĂ©cis ? Parce quâavant, ça nâĂ©tait pas dans mes prioritĂ©s ! » Avec les enfants, la job, on Ă©tait occupĂ©s. On nâavait pas beaucoup de temps pour ĂȘtre extravagants ! Claude Ni pour penser Ă autre chose, comme aux hommes je nây ai jamais pensĂ© ! », confirme-t-il. LâĂ©changisme, quâest-ce que tu en penses ? », a-t-il tout bonnement proposĂ©. Ăvidemment, madame a eu un lĂ©ger choc » au dĂ©but, mais ne sâest visiblement pas trop mal acclimatĂ©e depuis. Dâailleurs, il faut se remettre dans le contexte Ă lâĂ©poque, il y a de cela 20 ans, lâaffaire nâĂ©tait pas exactement lĂ©gale. CâĂ©tait peu de temps avant la reconnaissance de la chose par la Cour suprĂȘme 2005. Il fallait ĂȘtre curieux pour trouver des endroits ! » Curieux, audacieux et, en prime, persĂ©vĂ©rants. La preuve pour ĂȘtre admis dans ces soirĂ©es clandestines », il fallait carrĂ©ment rĂ©pondre Ă un questionnaire au tĂ©lĂ©phone. Puis oser aller dans des coins Ă©loignĂ©s, sortir par des portes arriĂšre, passer chez un voisin, et se rendre enfin au dit lieu. Et craindre, par le fait mĂȘme, constamment les descentes de police. Mais cela ne les a aucunement refroidis. En fait, il raconte On Ă©tait plus prĂ©occupĂ©s de savoir si on faisait les choses correctement ! » La premiĂšre vision, câest que câest un monde de pervers, des gens qui vont nous attaquer, poursuit Claude. Mais câest de lâignorance. » Au bout dâune, deux, trois et combien dâautres soirĂ©es, tout ça sâest fait naturellement ». Bilan ? Ăa fait 23 ans, et on en fait encore [des soirĂ©es Ă©changistes] ! » MalgrĂ© tout ça, je valorise beaucoup ma relation avec ma femme. Si on fait quelque chose, on le fait en couple. Claude Et puis Ă travers tout ça », comme il dit, il y a plus ou moins 20 ans aussi, et plus ou moins par hasard, aprĂšs une soirĂ©e arrosĂ©e entre collĂšgues, Claude est entrĂ© un soir dans un peep show, rue Sainte-Catherine. Un gars sâassoit Ă cĂŽtĂ© de moi, se souvient-il, je ne hais pas ça. Ăa me dĂ©stabilise, mais ça nâest pas dĂ©sagrĂ©able. » Il nuance Câest agrĂ©able, mais sans plus, ça ne rĂ©volutionne pas ma vie. » Il nâen parle pas Ă ce moment-lĂ . Je ne voyais pas lâintĂ©rĂȘt », et lâaventure reste latente » quelque temps. Puis une autre fois, une bulle passe dans [son] cerveau », enchaĂźne-t-il. Claude ose carrĂ©ment se rendre dans un sauna pour hommes. Dans le genre interdit, un vol de banque, çâaurait Ă©tĂ© la mĂȘme chose ». Câest dire sâil Ă©tait naĂŻf », dit-il en riant. JâĂ©tais incroyablement mal Ă lâaise ! » NâempĂȘche Jâai consommĂ© et jâai Ă©tĂ© consommĂ©, et çâa vraiment Ă©tĂ© agrĂ©able. » Voici comment il explique lâaffaire Ă sa femme Jâai toujours Ă©tĂ© prĂȘt Ă essayer de nouvelles affaires, et ça fait partie des choses que je voulais essayer. Et je nâai pas dĂ©testĂ© ça. » RĂ©action ? TrĂšs bonne. Ma femme a une ouverture incroyable... » On devine que leurs rencontres Ă©changistes se sont alors diversifiĂ©es. Effectivement. En fait, aprĂšs un temps dâadaptation tout cela sâĂ©tire tout de mĂȘme sur deux dĂ©cennies !, ils se sont alors tournĂ©s vers des saunas mixtes et ma femme Ă©tait trĂšs populaire, mettons » et il est mĂȘme arrivĂ© Ă diffĂ©rentes reprises que des hommes, a priori hĂ©tĂ©ros, soient finalement ouverts Ă plus de fluiditĂ©. Claude a sa petite idĂ©e sur le sujet. Question dâĂąge, croit-il. En vieillissant [âŠ], ton identitĂ© est ancrĂ©e, tu sais qui tu es, tu ne te sens pas menacĂ© par le fait dâexplorer dâautres plaisirs. Claude Inversement, dit-il, les hommes plus jeunes ont peur dâĂȘtre atteints dans leur intĂ©gritĂ© sexuelle ». Dâailleurs, lui, sâest-il remis en question, cĂŽtĂ© orientation ? Non, parce que jâai encore une trĂšs forte attirance pour les femmes. » NâempĂȘche quâil se considĂšre dĂ©sormais comme bisexuel, voire pansexuel. Ce qui ne veut pas dire que ce soit plus facile pour autant. Au contraire. Ătre gai au QuĂ©bec, avance-t-il, câest acceptĂ© aujourdâhui. Mais dire je suis bi, il y a encore plein de tabous ! » Du coup, il nâen parle pas. Et nâen a jamais parlĂ©. Ce serait comme dire que je suis Ă moitiĂ© gai, câest le feeling que jâai. » DâoĂč son tĂ©moignage ici, comprend-on. Beaucoup de gens se sentent libĂ©rĂ©s en se racontant », confirme-t-il. Et ce faisant, qui sait, peut-ĂȘtre dâautres se sentiront-ils libĂ©rĂ©s dâautant. Si mon histoire peut permettre Ă des gens dans la mĂȘme situation de voir quâils ne sont pas tout seuls, tant mieux ! » * PrĂ©nom fictif, pour protĂ©ger son anonymat
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